jeudi 26 janvier 2012

Vivement que les francais nous debarassent de ce clown de Sarkosy.


"Sarkozy est entré dans une spirale dépressive"
Nicolas Sarkozy évoque directement la possibilité de ne pas être réélu en avril prochain dans des propos rapportés par Le Monde.
afp.com/Lionel Bonaventure

Le Monde rapporte des propos du chef de l'Etat dans son édition de ce mardi, un président pessimiste sur ses chances de réélection. Pour Jean-Luc Mélenchon, l'UMP pourrait lui trouver un remplaçant. Le reste de la gauche n'y croit absolument pas. 

La remontée dans les sondages n'aura été qu'une fugace éclaircie, un cadeau du Ciel pour les fêtes de fin d'année. Depuis, la popularité du chef de l'Etat a replongé, et avec elle, visiblement, son moral. 
Lui que l'on disait confiant dans ses chances de réélection tiendrait en privé des propos bien plus pessimistes, selon Le Monde. "De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière." Celle-ci, ajoute-t-il, peut intervenir dans quelques mois ou dans cinq ans. 
La fin, Nicolas Sarkozy y pense donc. Et il en a une idée arrêtée: "En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude." D'ailleurs, toujours selon Le MondeBrice Hortefeuxaurait tenté de convaincre son ami de trente ans de reprendre l'UMP en cas de défaite à la présidentielle: "Vous voulez que j'anime des sections UMP? Je ne mérite pas ça. Je préfère encore le Carmel, au Carmel au moins, il y a de l'espérance!" 
Il y a un an encore, Nicolas Sarkozy disait vouloir rester deux mandats à l'Elysée puis vivre "la dolce vita". L'avocat de profession n'a jamais caché son envie de faire autre chose que de la politique après son départ de la présidence de la République.  
Un sondage inquiétant pour l'Elysée
Ces propos prêtés au chef de l'Etat ne manqueront pas de jeter le froid dans les rangs UMP, notamment réunis en fin de matinée à l'Assemblée pour leur traditionnelle réunion de groupe. Ils ne les rassureront pas plus sur leur propre sort aux prochaines législatives. 
La situation est inquiétante pour le parti présidentiel. Leur candidat naturel est en chute libre dans les sondages. Le dernier en date, un BVA pour Le Parisien, est catastrophique:Nicolas Sarkozy ne domine aucun de ses adversaires sur l'ensemble des critères retenus. Il parvient à peine à faire jeu (presque) égal avec François Hollande sur la croissance économique (26% contre 33%). Même sur l'insécurité, il est devancé par Marine Le Pen (23% contre 31%) et François Hollande (26%). 
La droite confiante, la gauche prudente
Sans surprise, l'UMP a affiché sa confiance, même après les confidences de Nicolas Sarkozy. "Que le président envisage qu'il puisse perdre en souhaitant avant tout gagner, ça me paraît la moindre des choses. On n'est jamais aussi bon que quand on pense que l'on a des risques de perdre. Les socialistes feraient bien de faire attention de ce point de vue!", assène Lionnel Luca. "C'est mal connaître Nicolas Sarkozy que de croire qu'il va décrocher tout d'un coup parce qu'un meeting -ndr: celui deFrançois Hollande dimanche -a été moyennement réussi", a assuré de son côté Claude Goasguen. 
En face, les réactions sont partagées. Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, ne veut prêter aucun crédit aux phrases de Nicolas Sarkozy: "Il se cache. Quant aux commentaires qu'il faut faire sur je ne sais quelle confidence, elle n'intéresse pas les Français" 
Bruno Le Roux, membre de l'équipe Hollande est lui plus direct: "Les Français préféreraient qu'il participe à un peu élever le débat, à leur proposer un chemin plutôt que de se lamenter sur une possible fin de carrière." 
Le seul à gauche à se réjouir de ces confidences, c'est Jean-Luc Mélenchon: "Il est entré dans une spirale dépressive et peut-être la droite va penser à lui trouver un successeur, ça s'est déjà produit." 

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