mercredi 8 avril 2009

Le conseiller aux cultes de Laurent Gbagbo croupit en prison

mercredi 8 avril 2009 - Par Nord-Sud Taille des caractères


Le conseiller aux cultes de Laurent Gbagbo croupit en prison. Gros plan sur cet homme accusé de coup d’Etat.


Mis aux arrêts le 27 mars, Oré Gnézé est allé grossir le lot des pensionnaires de l’univers carcéral de la Maca depuis le 3 avril. Il y a été envoyé après avoir été entendu à la brigade de recherche de la gendarmerie pour atteinte à l’autorité de l’Etat. Qui est cet homme ? Quel est le parcours de ce « savant » qui s’est trouvé mêlé à une affaire de renversement des institutions républicaines ? Nous avons cherché à comprendre.

Oré Gnézé Jacques est conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des cultes, des traditions et des religions. Originaire de Ouragahio, l’homme n’est pas inconnu à Gagnoa. Dans la cité du Fromager, il a bâti au centre ville, près du restaurant « la Cachette », le plus grand immeuble qui héberge le plus gros lot des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cette « cité » a été baptisée « Immeuble Oré Gnézé ». A l’avènement de Laurent Gbagbo au pouvoir, il est parachuté conseiller spécial, alors qu’il est inconnu du fichier des militants du Fpi. Un journaliste originaire de Gagnoa témoigne : « Nous avons tous été surpris de le voir dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Il n’a jamais milité au Fpi mais puisqu’on ne sait jamais les relations personnelles que le président entretient avec les uns et les autres, on a pris cela comme ça ». Comme homme politique, ses états de service laissent transparaitre un carnet très peu fourni.

Passage éclair au Rdr

Oré Gnézé a très tôt affiché ses ambitions politiques. En 1985, « sous les soleils du parti unique », il a été candidat indépendant à la députation contre un baron du Pdci, Depri Domoraud Antoine, qui l’a étalé. La même année, il s’est porté candidat à la mairie pour laver l’affront de l’élection législative. Manque de pot, il a encore perdu, cette fois, contre le pharmacien Dakoury Tabley François. La note des deux élections perdues a été très salée pour Oré Gnézé. Son imposante cité a été placée sous séquestre pour rembourser les dettes cumulées des municipales et des législatives. Pendant six mois, les encaissements de la location de ses appartements passaient par les mains d’un administrateur. Commença alors la traversée du désert. Loin de la sphère politique, il s’investit dans la prière, le recueillement, les recherches et les investissements. Refusant de lâcher la cité du fromager, Oré Gnézé réapparait sur la scène politique dans les années 1996 et 1997, cette fois, chez les républicains de Alassane Dramane Ouattara. Aux côtés des Sériba Coulibaly, Diaby Moustapha et Bamba Meidji , il a apporté sa pierre à l’implantation du Rdr dans cette région. Mais là encore, l’homme va vivre une désillusion. Il comptait rebondir après ses déconvenues de 1985, mais cette ambition a été contrariée par les autres tenors du Rdr qui l’ont quelque peu mis sous l’éteignoir. N’ayant pu arracher le leadership, Gnézé va sévir rageusement. Il reprend le siège qu’il avait gracieusement mis à la disposition de la case des républicains. Après cet épisode tumultueux, encore une fois, il s’efface de la scène politique pour ne réapparaitre qu’en 1999. A l’avènement des « jeunes gens » au pouvoir après le coup d’Etat de la Nativité, Oré Gnézé est coopté par le général Guéï Robert avec qui il a un bon commerce. Un de ses compagnons de l’époque raconte. « Il était très écouté par le chef de la junte qui en a fait un conseiller spirituel. Vous pouvez tout reprocher à Oré Gnézé mais vous êtes obligé de reconnaitre que c’est un croyant au sens premier du terme. Il place toutes ses actions sous l’onction du Tout puissant », confie-t-il. Et d’ajouter que sur son immeuble que tout le monde connait à Gagnoa, il est gravé : « Dieu est roi dans mes affaires ».

La révélation du siècle

Dans une étude sur le rapport entre le Bété et la Bible, l’homme a fait une révélation à dérouter tous les théologiens des temps anciens et modernes : « J’ai lu la Bible et j’ai constaté que les mots qui ont été rapportés par ses auteurs, les mots tels que Jésus les prononçait, avaient une connotation bété. Ils avaient la même signification en langue bété ». Sans sourciller, il a affirmé dans une interview accordée au défunt quotidien ivoirien « Dialogue » du 8 juin 2007 : « Tout ce que disait Jésus était du bété. Et je l’ai prouvé aussi bien sur le plan linguistique que scientifique. Pour me résumer, il n’est donc pas faux de dire que Jésus parlait bété et il était même Bété ». Dans ses recherches, le professeur Gnézé a rejoint le président Henri Konan Bédié qui indiquait dans son livre « Les chemins de ma vie » que les Baoulé avaient une origine égyptienne. Le conseiller de Gbagbo, lui, a écrit : « Les Bété viennent d’Egypte et ont fui ce pays parce qu’ils avaient peur des albinos. Quand ils ont vu les Blancs, ils les ont assimilés aux albinos »
Après avoir lu ou entendu pour la première fois, ces propos jugés indécents par nombre d’observateurs, d’aucuns ont pensé qu’un obscur individu heureux de se retrouver au poste de conseiller spécial du président de la République, déblatérait. Que non, il était sérieux. Même très sérieux. Oré Gnézé n’est pas n’importe qui. Il est professeur, chercheur, homme de lettres et auteur de plusieurs ouvrages. Fondateur de lycées et de collèges, Il est également président de l’ « Association des chercheurs du nouvel âge d’Afrique ». Les âmes en peine n’hésitent pas à aller le consulter dans son cabinet sis à Williamsville.


Traoré M. Ahmed

Le FPI est un parti qui est dans le coma... grace au genie de Koudou!

A regarder le FPI, c'est evident que ce parti est dans le coma et n'attend que l'ejection de Koudou du fauteuil pour que le ballon de glucose qui le tient encore envie s'epuise. La tete du parti est axphysiee. Cette tete la c'est Gbagbo qui a fait du parti sa chose, et l'echec de Gbagbo rejaillit sur le parti. La deuxieme personne u parti c'est Affi N'guessan. Celui ci n'a pas encore pardonne a Gbagbo d'avoir mis sa cherie Kili en prison. Ce qui a entraine son divorce. Il rumine sa colere dans son coin, et depuis, il n'est plus chaud a faire campagne pour le genie politique. La troisieme personne du parti, celui qui ambiancait la jeunesse c'est Mamadou Koulibaly. Ce dernier est a bout de souffre, il a pris son tabouret est s'est refugie au Ghana, revant de s'exile. A defaut de se retirer du FPI, notre president de l'assemblee veut etre maire de Koumassi. Lorsque tu es maire, tu n'es plus oblige de d'humilier constamment au nom du parti. Le moindre mal pour le president de l'assemblee nationale, est de devenir maire. Il sait que le glas a sonner pour le parti. La division et la haine qui regne au FPI est telle que son bureau en a fait les frais. Et monsieur n'a pas attendu d'accueillir Gbagbo pour lui presenter les cendres de son bureau. Monsieur est intelligent, il sait ce qui se passe derriere cette apparence trompeuse. Mamadou Koulibaly se tient tres loin du FPI, et s'il trouvait une opportunite ailleurs, il s'exilerait pour de bon. En attendant, il pense a ses options.

Ble Goude, lui meme sait que le jour ou Gbagbo ne sera plus la, son etoile cessera de briller. Il a clairement dit qu'il n'est pas membre du FPI, mais lutte pour Gbagbo. Et les pontes du FPI ne revent que de croquer du Goude. Ble le sait aussi, et surement que les durs du parti le savent aussi.

A cote de tous ce monde, il y a ceux qui en veulent au grand chef de les avoir cocufies. Il y a un meme qui a dit qu'il voulait se venger, mais lorsqu'il regarde Simone, sa libido se refroidit. Meme s'il en veut a Koudou, il ne peut pas descendre si bas. Celui la est membre du FPI et reve du jour ou le grand chef ne sera plus dans le fauteuil. Il a aussi ceux la qui volontier partage leur poulette avec le chef en echange de je ne sais quoi.
Le chef comme un renard dans la basse cour frappe en dehors dans toutes les poules qui s'hasardent de son cote, a la grande indignation des coqs du FPI.

Il y a enfin la base du parti, ceux la qui avaient reve ensemble avec la tete du parti. Ceux la qui croyaient encore aux promesses des refondus. Il n'a suffit qu'une crise pour leur rappeler qu'ils n'etaient que des pions utilises par la tete du parti pour atteindre leur confort personnel. Avant meme qu'il y ait un seul coup de feu de la rebellion, la refondation conseillait deja a la jeunesse de se chercher, et de ne pas compter sur le FPI au pouvoir pour son avenir. Un refondu avait meme eu l'audace de conseiller a la jeunesse reveuse du parti de s'engager dans la vente de soukouya. La rebellion a par la suite donnee au FPI l'excuse providentielle: " on voulait creer des milliards de jobs, mais a cause de la rebellion.... on voulait donner la sante gratuitement a chacun, mais la rebellion....... On voulait sauver l'ecole avec 10 petit milliards, mais la rebellion.... on voulait... mais la rebellion". Pourtant cette rebellion n'a pas empeche de gaspiller l'argent dans la construction d'edifices inutiles tels que la maison des deputes, le senat sans senateurs, la presidence... Lorsque la construction de batiment devient plus importante que la sante du peuple et nourrir le peuple, on peut facilement imaginer les priorites des leaders d'un tels parti.

Le FPI est dans le coma, et son mal a commence depuis que Gbagbo s'est assis dans le fauteuil presidentiel de facon calamiteuse.
Vivement qu'on fasse la derniere priere pour ce parti de refondu qui font plus dans la theorie que dans du concret. Tout flateur vit au depend de celui qui l'ecoute nous l'a dit la fontaine, esperons que les ivoiriens sauront choisir entre les reves et la realite quotidienne, qui est faite en ce moment de maigres repas, de morts prematures, d'excuses, et de fuite en avant. Dieu est au ciel, nous sommes sur la terre, nous devons aider Dieu a nous aider par des choix reflechis.

Puisse Dieu avoir pitie des ivoiriens.