| Partis rendre une visite de courtoisie et de soutien au chef de l'Etat, à Mama (Gagnoa), les planteurs Baoulé vivant dans les forêts du grand Ouest ont appris du président de la République l'histoire de la guerre à l'Ouest de la Côte d'Ivoire.
Il avait promis, le moment venu de parler, de faire des révélations sur la crise sans précédent vécue par la Côte d'ivoire depuis le 19 septembre 2002. Il a commencé à s'y mettre. En effet, pour la première fois, le président Laurent Gbagbo a cité nommément, au rang des commanditaires des atrocités qu' a connu la Côte d'Ivoire et particulièrement l'Ouest, l'ex chef de l'Etat libérien, Charles Gankay Taylor. "Charles Taylor nous a attaqué; aujourd'hui il est où?", s'est interrogé le chef de l'Etat, samedi dernier à Mama, son village natal, où il recevait les paysans Baoulé installés à l'ouest et venus lui rendre visite. "Taylor m'a menti. Il a attaqué la Côte d'Ivoire, envoyé des gens voler l'or d'Ity à Danané avant de voler le café et le cacao. Mais aujourd'hui, il ne sait même pas où se trouve l'or, le café et le cacao ivoiriens", a-t-il expliqué. Le président Laurent Gbagbo a fait cette précision pour, dit-il, déplorer la trahison dont il a été victime de la part de l'ancien président libérien, aujourd'hui dans les liens de la justice internationale. En effet, le premier magistrat ivoirien dit avoir plaidé auprès de Charles Taylor afin que ce dernier ne profite pas de la guerre, qui avait déclenché en Côte d'Ivoire le 19 septembre 2002. Mais l'ancien homme fort de Monrovia n'a point accordé d'oreille attentive à son homologue ivoirien. D'où les assauts meurtriers lancé contre l'ouest ivoirien à partir de Toulepleu, département situé à la lisière de la frontière ivoiro-libérienne. "Quand on m'a dit que les gens voulaient attaquer à l'Ouest, j'ai envoyé une délégation au Libéria. Je leur (les émissaires) demandé d'aller dire à Taylor de ne pas attaquer mon pays. Cette délégation était conduite par Bleu Lainé et elle est allée à trois reprises au Libéria ", explique Laurent Gbagbo. Poursuivant, le chef de l'Etat a revélé que Taylor avait pourtant juré qu'il n'avait aucune intention d'attaquer la Côte d'Ivoire. "Non, je n'attaquerai pas la Côte d'Ivoire. mais pourquoi est-ce je devrais attaquer la Côte d'Ivoire?", avait interrogé Taylor face aux missionaires. Malheureusement, l'homme n'a pas tenu parole et l'Ouest ivoirien a été défiguré et baigne depuis lors dans une grande insécurité. Avec notamment des conflits fonciers qui se règlent le plus souvent dans le sang. Un problème qu'a promis de prendre à bras le corps le n°1 Ivoirien à l'effet de permettre aux planteurs déplacés de l'Ouest de retrouver en toute sécurité leurs plantations. Il leur en a même fait la promesse ferme, en réponse à cette requête exprimée par les visiteurs. Notons qu' à cause de la guerre, autochtones Guéré, allochtones Baoulé, Sénoufo et allogènes Burkinabé, pour ne citer que ceux-là, ont fui villages, campements et et autres hameaux. Le calme revenu avec la politique de sécurisation de l'Ouest et à force de sensibilisation, les autochtones ont regagné leurs terres. Cependant, à Zou, dans le département de Bangolo, trois quarts des planteurs Guéré ne sont pas encore retrouvé leurs plantations. Un état des choses que Laurent Gbagbo déplore et qu'il explique par deux raisons principales. Il s'agit du problème de sécurité et de l'occupation abusive des plantations. "Aujourd'hui qu'on est en train de normaliser la situation, il faut que chacun retourne dans les plantations. Or, quand ils (les planteurs) ont tous fui leurs terres, d'autres personnes se sont mises à les exploiter. Le drame de la Côte d'Ivoire c'est de savoir qui exploite ces plantations". Pour trouver la réponse à cette question, le président dit y avoir dépêché, depuis vendredi dernier, une mission de l'Armée. Le rapport qu'il attend des militaires va servir de base à la concertation entre la présidence de la République, les cadres de l'ouest et les représentants des allogènes.
Bidi Ignace
Commentaire:
Monsieur le president de la Cote D'ivoire apprend que Charles Taylor qui a deja attaque la Sierra Leone avec l'aide de Blaise Compaore s'apprette a attaquer son pays, et plutot que de deployer son armee a la frontiere de la Cote D'ivoire avec le Liberia pour le defendre, envoie plutot es emissaires supplier Charles Taylor. Evidemment, Charles jurera qu'il n'attaquera pas la Cote D'ivoire, juste le temps de laisser a Gbagbo le temps de dormir sur ses lauriers. Et la suite, on la connait. non assistance a peuple en danger . ier le president ivoirien trouve un comfort a reveler que c'est Charles Taylor qui a attaquer l'Ouest, comme si cela le dedouanait. Nous savons pourtant que c'est Blaise qui a attaque le Nord., cela n'a pas changer le fait que Blaise Comparoe est le mediateur de la crise, et que Gbagbo a lie le destin du FPI au parti de Blaise. Il faut user de serieux dans le raisonnement lorsqu'on est president et qu'on s'adresse aux ivoiriens. Parceque ce a quoi nous assistons est de la foutaise.
Le maire
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