jeudi 29 décembre 2011

Ivorian cocoa buyers seek end to grinders tax break


Ivorian cocoa buyers seek end to grinders tax break

Thu Dec 29, 2011 6:00am GMT
 
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Cocoa bags are seen in a warehouse in  Ivory Coast, September 22, 2008.   REUTERS/Luc Gnago
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By Ange Aboa
ABIDJAN (Reuters) - Major buyers of Ivorian cocoa have urged the government of the world's top producing nation to cut a 20-year old tax break given to local grinders, arguing the incentive handed grinders an unfair market advantage.
Members of an international and local buyers association, which includes France-based commodities firm Sucden and leading cocoa trader Armajaro, said in a letter to Ivorian authorities the tax benefit distorted the market.
The Ivorian government introduced the tax incentives during the 1991/1992 cocoa season to encourage investments in the country, create jobs in the cocoa sector and increase the country's grinding capacity.
The tax benefits were supposed to last for five years and are in the form of a reduced DUS ("droit unique de sortie") tax, the main cocoa export tax.
Until the 2008/09 cocoa season, the tax was fixed at 220 CFA francs per kg, while for grinders, the tax was reduced by about 70 CFA francs per kg.
The letter, seen by Reuters on Wednesday, said the subventions cost the Ivorian government about 34 billion CFA francs in 2010.
"The tax exemptions granted to local grinders enables them to buy more beans from cooperatives and producers," the letter to Ivory Coast's agriculture minister said.
"This has as immediate consequence, a monopoly situation that could in the medium and long term, force buyers out of the procurement system at the farm level," said the buyers association, whose members export about 36 percent of Ivorian cocoa and employ about 6,200 people.
"UNFAIR COMPETITION"
The association urged the government to cut the tax exemption, saying buyers will not be able to match prices paid by local grinders at farmgate level in the long run, thus pushing them out of the market.
"We can no longer endure this unfair competition, especially in a stabilised market where one group has a significant advantage over another. It is not possible," said Mariam Diabate, secretary general of the buyers association.
Diabate said because the tax exemptions had been in place for nearly 20 years instead of 5 years as was intended, local grinders such as Cargill and Barry Callebaut and ADM had recovered the capital invested in plants and therefore did not need the exemptions.
Cargill, ADM, Barry Callebaut and Cemoi are the top four grinders, crushing between 415,000 and 450,000 tonnes of cocoa annually. Barry Callebaut and Cemoi are planning to increase their grinding capacity in 2012.
In 2010, Ivory Coast became the world's top cocoa grinder with a capacity of 532,000 tonnes, turned mainly into cocoa butter and powder.
The cocoa grinders have however said the incentives does not give them any advantage and that removing them could hurt the local grinding industry and even push some to move plants to neighbouring Ghana, the world's second-biggest producer after Ivory Coast.
"The grant does not give us any advantage over other companies. It is just a matter of business strategy. We have been here for years and we are heavily investing large sums, the grant does not even cover our expenses," a director of a grinding firm said, requesting not to be named.
The Ivorian government is carrying out reforms in the sector, which it has said will guarantee farmers receive at least 60 percent of the market price for the cocoa they produce.
The latest draft of the sector reform in November said the revision of the tax benefits would be decided after an impact analysis on employment and grinding capacity.

dimanche 18 décembre 2011

Que vaut une information d’un « média » contrôlé par des vendeurs d’armes ?


Que vaut une information d’un « média » contrôlé par des vendeurs d’armes ?

Par Farid
mediasarmes1
Le cas des médias de masse français est constitué de nombreux conflits d’intérêts expliquant toute une série de médiamensonges. En voici quelques uns :
-Avant que les services secrets américains ne revèlent le 3 décembre 2007 que l’Iran a cessé son programme nucléaire militaire en 2003, tous les médias dominants mentaient sur les armes nucléaires iraniennes.On était tout prés d’un désastre supplémentaire basé sur un mensonge.
Remarquons au passage qu’il y a les mauvaises bombes iraniennes et les bonnes bombes nuécléaires et atomiques de Israel qui a violé plus de 200 résolutions de l’ONU notamment…
- Selon les médias de masse,la guerre en Afghanistan est légitime pour chasser la barbarie des talibans.Le réel enjeu de cette guerre est le trafic d’opium.Avant l’invasion,la production d’opim a chuté atteignant 200 tonnes en 2001.Depuis l’occupation du pays par les troupes de l’OTAN, la production d’opium a augmenté atteignant 3400 tonnes en 2002,8400 tonnes en 2007.En 2006,92% de la production mondiale d’opium provenait d’Afghanistan…Depuis l’invasion,les seigneurs de guerre soutenus par l’OTAN sont revenus sans compter les milliers de morts afghans et les bombes à Uranium Appauvri.
-Le Hamas a violé la trève qui a provoquée l’opération de Israel sur Gaza fin 2008 :
En réalité,la trève a été violée le 5 novembre 2008 par Israel qui a tué 5 combattants du Hamas.(2)
-L’union Européenne permet une europe puissance pour contrer les Etats-Unis :
Ce mensonge a été démenti par le parlement européen en personne avec sa résolution du 5 janvier 2005 sur les relations transatlantiques(3) avec la création d’une assemblé transatlantique afin de préparer la future union transatlantique (entre l’Union Européenne et la future Union Nord Américaine) de l’agenda mondialiste.Cette résolution se base sur le Nouvel Agenda Transatlantique de 1995 issu es travaux du groupe de rélfexion « le Transatlantic Policy Network »(4).Le fonfateur de la Paneurope, Richard de Coudenhove Kalergi parlait déjà en 1950 lors de la relise du prix Charlemagne d’une union atlantique avec la Grande Bretagne faisant le pont entre l’Europe et les Etats-Unis.(5)
figarodassaut
Le vendeur d’armes Serge Dassaut, propriétaire du Figaro
A qui appartiennent certains « médias » français
Intéressons nous tout d’abord au Groupe Lagardère. Ce groupe contrôle  »Europe1 » via Lagardère Active, »Le Monde » a hauteur de 17%,Le Journal Du Dimanche via Hachette Filipacchi Médias. Arnaud Lagardère est l’un des deux président du directoire de EADS. EADS a signé le 3 décembre 2008 un contrat de 208 millions d’euros avec l’armée américaine(6)…EADS est le principal soutien de la fondation
Franco-Américaine(7). Cette fondation a depuis trente ans pour fonction de recruter les jeunes leaders appelés à occuper des postes de dirigeants pour les former au soutien de la politique atlantiste et mondialiste dans le cadre du rapprochement transatlantique entre l’Union Européenne et la futur Union Nord Américaine.
Les textes officiels de la fondation affirme que: « Le programme phare des Young Leaders, piloté par les deux entités (ndlr : New-York et Paris), vise à créer et à développer des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays »
Parmi les Young Leaders français(8),on trouve : Alain Juppé (1981),Valérie Pécresse (2002),
François Hollande (1996,), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996), Henri de Castries (1994,Directeur général du groupe AXA assurances), Christine Ockrent (1983) Emmanuel Chain (1999). Le co-président de EADS,Thomas Enders est le président de groupe de réflextionAtlantic-Brücke(9) qui a pour objectif de resserer les liens transatlantiques.Ont bénéficié de son prix Eric M. Warburg » :
Henry Kissinger (1992), Manfred Wörner (1994, ancien secrétaire général de l’OTAN), l’ancien chancelier Helmut Kohl (1996),Klaus Naumann (2000, ancien président du comité militaire de l’OTAN et membre du comité d’administration d’Atlantik-Brücke jusqu’en 2007) et George H. W. Bush senior (2002, pour le cinquantième anniversaire de la création de l’institut).
Pour continuer avec la fondation Franco-Américaine, Denis Olivennes, le directeur de la publication du  »Nouvel Observateur » est le young leader de la fondation pour l’année 1996.
Le directeur de la rédaction du journal  »Libération », Laurent Joffrin est également Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1994 et fait partie du groupe de réflexion mondialiste
« Le Siècle ». L’actionnaire majoritaire de Libération est Edouard de Rothschild (10) (de la dynastie de banquiers mondialistes) et est associé-gérant de Rothschild & Cie Banque qui est l’un des soutiens de la Fondation Franco-Américaine. Edouard de Rothschild fait partie du « Siècle »(11) également…Le monde est petit !
Le journal  »Le Figaro » est contrôlé par Socpresse qui appartient à Serge Dassault.Ce dernier avec Dassault Aviation est dans l’aéronautique et l’armement. Il a notamment signé un accord industriel majeur dans le domaine des drones MALE en Mai 2008 avec Israel(12).Pour continuer avec  »Le Figaro »,son rédacteur éditorial, Alexandre Adler est membre, lui aussi,  du groupe « Le Siècle » et était invité en 2003 à la réunion du Groupe Bilderberg à Versailles(13).Il a également co-écrit un rapport de la fondation Franco-Américaine titré « le congrès démocratique et la politique américaine concernant l’Irak et le Moyen-Orient(14).Avec toutes ses relations,on comprend son parti pris pour « l’axe du bien », l’axe américano-sioniste et mondialiste.
Quand au Groupe Bolloré, il diffuse  »Direct Matin » et  »FranceSoir » et contrôle le CSA(16) depuis juillet 2008.Bolloré est impliqué dans la déforestation en Afrique depuis le rachat du groupe Rivaud. Il a acquis notamment deux grandes sociétés forestières au Cameroun : la Sibaf à la frontière du Congo-Brazzaville et la Société HFC/Forestière de Campo, dans la province de l’Océan, à la frontière de la Guinée Equatoriale. Très implanté en Afrique dans le secteur des transports, Bolloré est également lié à de nombreux dictateurs africains comme Denis Sassou Nguesso et Idriss Déby(17).Au sein du comité stratégique du Groupe Bolloré,on trouve Alain Minc(18) qui conseille de nombreux politiciens français et qui a la particularité d’être lui aussi un Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1981 et d’appartenir au groupe de réflexion « Le Siècle ».
En ce qui concerne  »France Monde »(France24,RFI et 49%de TV5), la directrice Chrisitne Ockrent a été en 2008 à la réunion du Groupe Bilderberg(19) à Chantilly aux USA et elle est Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1981.
Quand à David Pujadas qui présente le « JT » de France2,il fait partie du groupe « Le Siècle » également.
Les médias RTL et M6 apprtiennent en totalité à la fondation Bertelsman(20).La fondation est actionnaire de Canal+ à hauteur de 5.1%.Cette fondation Bertelsman est un groupe de réflexion mondialiste.La Fondation est derrière le projet de relance de la constitution européenne,derrière l’Union Méditerranéenne et travaille sur le partenariat transatlantique(21).Elle compte parmi ses membres Henry Kissinger, Joschka Fischer et Jean Claude Trichet (Président de la Banque Centrale Européenne) et est très lié au gouvernement allemand et à Bruxelles.
Intéressons nous au journal  »Marianne », réputé à gauche et anti-système.Le journal est détenu à 25% par Yves de Chaisemartin(22).Ce dernier est le conseiller de Carlyle Europe depuis juillet 2005.Le Groupe Carlyle est un fond d’investissement américain basé entre autres dans l’armement. Carlyle compte parmi ses sociètés Halliburton dont Dick Cheney a été le PDG.Ce Groupe compte parmi ses conseillers George H.W Bush, Franck Carlucci(ancien président de la CIA),à la direction Olivier Sarkosy(le demi frère de Nicolas Sarkosy) et parmi les financiers George Soros.
Avec tous ces conflits d’intérets, l’information des médias dominant ne peut pas être impartiale.Certains sujets font tomber le masque de l’appareil médiatique.Entre autres,l’élection d’Obama,la couverture du conflit au Moyen-Orient,la désinformation sur les projets mondialistes et la chasse à toute personne osant remettre en cause la version officielle du 11 septembre 2001 comme des centaines de familles de victimes américaines,des universitaires,ingénieurs et scientifiques américains.
Basculez sur internet ou vous pourrez au moins avoir deux opinions différentes.
Farid pour Mecanopolis
Cet article est un tract de We Are Change Paris, téléchargeable sur leur site
Notes :

samedi 17 décembre 2011

Une histoire de petrole entre la Cote D'Ivoire et le Ghana

An oil dispute could break out between Ghana and neighboring Ivory Coast if immediate steps are not taken to redefine the boundaries between the two nations.

Ivorian authorities have been meeting with some oil companies in Ghana ordering them to stop their operations.

Ivory Coast is reportedly laying claim to portions of the huge oil wealth in the deep waters of the Western region of Ghana.

In the new development, Ivory Coast is laying claim to much of Tullow Oil’s Jubilee, Tweneboa, Enyenra and Owo discoveries, among others, plus the West Tano-1X find and several prospects.

Joy News checks indicate that even though talks between Ghana and Ivory Coast have not been concluded, Ivory Coast now plans to develop its own gas processing infrastructure, ostensibly duplicating proposals advanced by Ghana.

Officials at that country’s oil company Petroci unveiled a controversial map last week that redraws the maritime border between the two nations, which have been in long-running talks over the disputed area.

Meanwhile, the Jubilee Partners have already raised concerns about the boundary problem.

Texas-based oil explorer, Kosmos Energy has expressed fears about the development.

The oil producer says the future of a portion of its license in the Deepwater Tano Block is uncertain as the issue remains unresolved.

Kosmos fears it may lose some of its license if changes are made to the maritime boundary demarcation between Ghana and Ivory Coast.

Uncertainty remains with regard to the outcome of the boundary demarcation between Ghana and Côte d’Ivoire and we do not know if the maritime boundary will change, therefore affecting Ghana’s rights to explore and develop its discoveries or prospects within such areas.


Reactions cote Ghanaen


Ivory Coast may well have a case, howbeit questionable, and I am sure Alassane Ouatarra knows exactly what he is doing. Want to know why I am saying this?

Ivory Coast would have been taping oil long ago if Jerry John Rawlings didn’t intervene. In effect, it was around 1982 when the Ivorian President Felix Houphouet -Boigny announced on the State TV, shortly after hydrocarbon of-shore explorations that Ivorians were going to “wash their hands” with oil before they ate, obviously referring to a future oil boom. The areas of exploration have much to do with the present Ghana oil fields. However, unbeknownst to the Ivorian president, a certain absolutely stubborn Flt. Jerry John Rawlings of Ghana was all but monitoring the events. 

Now when it was time to tap in the oil, supported by several institutions, France and backed by the United States, JJR sent the Ghana navy to occupy the place in a very daring stand-off when at the time, French troops were stationed in Ivory Coast. I would even say the Ivorian army didn’t really exist. Rawlings really called off the bluff of Houphout-Boigny by stopping the oil dream. When France and the US raised concerns about the issue, Britain stepped in saying Rawlings was right, inviting the US out of the polemic.

A meeting was later convened by the Ivorian Government in the honor of Jerry Rawlings who manipulated the events in his favor. Initially intended to have taken place in the Ivorian Capital, Rawlings arrived that morning and instead waited a little on the tarmac at the airport, then continued to Yamossoukro, the second capital and birthplace of the Ivorian president Boigny asking the president to meet him there. He must most certainly have had his reasons, but no one clearly understood Rawlings’ motive for this abrupt change of mind, however, it is understandable Jerry Rawlings was extremely unpredictable in situations like this. Who was the prime Minister of Ivory Coast that time? A certain Alassane Ouatarra! Houphouet-Boigny’s very pacific stance on the issue didn’t inspire Alassane Ouatarra’s fancy. Neither did it France which didn’t turn her eyes off the oil issue completely. Later on, in 2011, backing Ouatarra in a presidential coup was only a very predictable occurrence in the scheme of things, and one could estimate that the present events were only a matter of time.

When the rebels began getting organized in the North in 2002, with Ouatarra’s involvement, financed partly by France and channeled through Burkina’s Compaore most of us knew the final project or objectives. 

Why did France and other parties involve refused to disarm the rebels before the 2010 presidential elections as dictated by the Markoussis accord in France? They wanted the rebels still armed in case there was going to be armed conflict as outcomes turned out sour in this oil problem with Ghana.

dimanche 13 novembre 2011

Le RDR et ses different coups d'etats.



Publié le lundi 14 novembre 2011 | L'Inter


La confession du commandant Koné Bilhamany ; Ses révélations sur 10 années de clandestinité et de lutte ; Son appel aux nouveaux dirigeants

Le militaire ne parle pas. Mais, lui, a décidé de rompre un tant soit peu le silence. Sa situation sociale lui en impose, parce qu'il se sent victime d'une injustice qu'il appelle à réparer, après avoir donné sa vie pour l'aboutissement d'une cause. Lui, c'est le commandant Koné Bilhamany, l'un des chefs de guerre de la crise post-électorale, aujourd'hui basé à la brigade anti-émeute (BAE) de Yopougon. Des vertes et des pas murs, il en a connu assez depuis les années 2000, et les relate avec force précisions comme si c'était hier. Entretien.

Commandant Koné, pouvez-vous vous présenter aux Ivoiriens qui ne vous connaissent pas?

Je suis le commandant Koné Bilhamany, militaire depuis 1988. J'ai été recruté à Bouaké et j'ai fait ma formation commune de base (FCB) au 1er bataillon d'Akouédo. Après, j'ai été affecté au 2ème bataillon de Daloa.

Comment êtes-vous arrivé dans l'ex-rébellion?

A l'issue d'un mouvement que nous avons mené ensemble, je me suis retrouvé en exil, précisément le 13 janvier 2001.

Déjà avant la rébellion?

Oui, déjà avant la rébellion. Nous avions monté un mouvement que l'on a appelé ''Le complot de la mercedès noire''. Nous avons monté ce complot avec un ancien ministre très proche du régime actuel qui avait pour nom de code ''Tam-tam'', tout comme le Premier ministre actuel que l'on surnommait aussi ''Bogota''. J'ai eu à effectuer des missions très secrètes et risquées qu'ils m'ont souvent confiées. Je suis le seul à savoir comment j'ai pu faire entrer les armes au pays. Je me dis, avec ce qui m'arrive aujourd'hui, que si on m'arrêtait en ce moment là, certains allaient certainement dire qu'ils ne me connaissaient pas. On m'aurait présenté comme un trafiquant d'armes de braquage. Dieu merci, j'ai réussi à m'en sortir et nous avons monté le complot de la mercedès noire. Quand nous avons engagé les offensives, j'étais à Abidjan et je suis même intervenu sur les antennes pour inviter nos frères d'armes, gendarmes comme militaires, à se rallier à nous. J'avais pris la radio au Plateau et j'attendais du renfort de nos grands frères, feu ''IB'', Tuo Fozié, Koné Gaoussou, etc.; ceux-là à qui je rendais constamment visite depuis leur exil à Ouagadougou. J'étais l'intermédiaire entre ces exilés et les recrues pour les préparatifs sur le terrain ici au pays. Il fut un moment où le grand frère ''IB'', qui était en contact avec le ministre et Soro Guillaume, a démissionné. Sachant que je suis un de ses demi-frères, ils ont pris contact avec moi et j'ai accompli la mission comme ils me l'ont demandé. A savoir, aller rencontrer souvent ''IB'' et prendre des choses pour rentrer...

Tout ça, c'était avant l'offensive du 19 septembre 2002?

Effectivement, c'était pendant la transition, sous le Général Robert Guéi. Après cette opération, qui a échoué, je suis allé en exil pour ne revenir qu'après les accords de Linas Marcoussis, en 2003.

Après l'éclatement de la rébellion?

Exactement, nous avons eu beaucoup de difficultés à notre niveau là-bas, lorsque nous étions en exil. C'est la raison pour laquelle je n'avais pas voulu suivre le mouvement à son début. Après, j'ai été joint par le ministre Tuo Fozié, mais j'avais indiqué que j'allais les rejoindre au moment opportun. C'est ainsi que je suis rentré après les accords de Marcoussis, mais je suis arrêté le mardi 23 décembre 2003 à 18h45 par la Direction de surveillance du territoire (DST) au marché de l'Habitat d'Adjamé. Alors que j'étais en compagnie de beaucoup de frères, au nombre de 6 personnes parmi lesquelles Coulibaly Issa, garde du ministre de la Justice d'alors, Henriette Diabaté, et petit frère du comédien tué Camara ''H''.

Qu'est-ce qui vous a poussé à monter le complot de la mercedès noire?

Sous la transition militaire, on a senti que le Général Guéi était en train de dévier de sa trajectoire. On arrivera à l'élimination de certaines candidatures telles que celles du président Bédié et du Dr Alassane. Ce qui a occasionné le charnier à l'issue des élections de 2000 par des éléments du camp commando d'Abobo et d'Agban. C'est ce charnier qui va provoquer la démission de ''IB'' de son poste d'attaché de défense au Canada où il avait été affecté.

Que reprochiez-vous, à cette époque, à Gbagbo qui venait d'arriver au pouvoir?

C'était lui le conseiller du Général Guéi, qui était le chef de l'Etat. Les deux ont convenu d'un deal pour aller aux élections. Il a même promis au Gal Guéi qu'il serait son Premier ministre quand il serait élu. Donc, il n'était pas question qu'il accepte les candidatures des autres qui ne leur étaient pas favorables. C'est ce qui n'a pas marché et ils se sont trahis entre eux. Etant donné que dans les casernes, le général ne considérait pas les autres militaires et que c'est Boka Yapi qui était devenu son lieutenant de guerre, ils ont baissé les bras et ne l'ont pas soutenu lorsque le président Gbagbo s'est proclamé élu.

Que s'est-il passé par la suite, après votre arrestation?

Nous avons été envoyés à la DST. Ma femme que j'ai pu joindre le jour de mon arrestation, est allée rencontrer le ministre de la Défense d'alors, René Amani. Ce dernier a appelé à la DST pour demander qu'on nous défère à la maison d'arrêt militaire d'Abidjan (MAMA). J'ai été déféré avec le caporal, en son temps, Coulibaly Issa. Les 6 autres personnes, avec qui nous étions, sont restées à la DST. Sans que nous ayons reçu de visite, après 3 mois, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi est venu me libérer. Au moment où le complot de la mercedès noire se passait, mon chef de corps qui était au service, était parti à la retraite. Mais, comme il était peut-être avec le pouvoir en place, il a été reconduit aux Renseignements de la défense. Lorsqu'on m'avait arrêté, il était le directeur des renseignements des armées. Il a dit qu'il n'était pas question qu'on me libère. Mais, le colonel Ange Kessi a rétorqué qu'il n'avait pas de preuve contre moi et a menacé de se décharger de l'affaire et de me déférer à la maison d'arrêt correctionnelle d'Abidjan (MACA). C'est ainsi que j'ai été déféré à la MACA le 11 février 2004, comme un prisonnier civil. J'y suis resté durant plus d'un an. Vous savez, j'étais au cabinet de Mme Sangaré, qui était la Conseillère de Mme Gbagbo. Avec les renseignements, elle a su que c'était moi. Donc, il fallait me garder en prison le plus longtemps possible. Ce qui a été fait.

En quelle année êtes-vous sorti de la prison?

Je suis sorti de la prison en 2008, mais à la maison, je continuais de recevoir toujours la visite de policiers au nom de mon chef de corps qui m'a livré à la prison. C'est l'un des hauts gradés, commandant d'une unité de la place. Un jour, j'ai décidé de fuir pour me rendre chez un de mes beaux-parents, quand on m'a encore arrêté à la gare, alors que j'étais en tenue avec mon sac en main. Ceux qui m'ont arrêté ont même dit au commandant de brigade de la ville de me tuer là où je me suis rendu, parce que je serais un élément très dangereux pour la République. Mais, c'était trop tard, beaucoup de personnes étaient déjà au courant, même mes chefs hiérarchiques, qui me rendaient visite en son temps. Voyez combien j'ai eu un parcours très tumultueux fait de beaucoup de risques, au nom de ce combat qui a abouti aujourd'hui. Imaginez-vous qu'en son temps, il existait plus de 280 barrages à franchir entre le Burkina et la Côte d'Ivoire! Allez prendre du matériel de guerre dans un pays comme cela pour revenir, il fallait avoir de la baraka pour le faire. Je n'ai pas hésité à le faire pour la cause.

Donc, vous n'avez pas pris part à l'attaque du 19 septembre 2002?

Non, beaucoup ne me croyaient pas encore en vie. Même ceux avec qui j'étais déjà en exil. Tous croyaient que j'avais été tué. Récemment, quand j'ai retrouvé certains après les combats, même le commandant Ben Laden n'a pas cru que c'était moi quand il a vu les engins avec lesquels j'étais au front et qu'on lui a dit que c'était les hommes du commandant de la brigade Ninja, Koné Bilhamany. Il a été très surpris de me revoir en vie. Sinon, il faut le dire clairement, je n'ai pas été un élément des Forces nouvelles. Au contraire, peut-être des éléments des Forces nouvelles doutaient de

moi, a vec tout ce qui s'était passé entre nous depuis notre exil. D'autres ont même tiré sur Hervé Touré (alias Vétcho). Tous ces faits ont fait que je n'ai pas voulu revenir si tôt. Parce que la confiance n'était pas encore de mise.

Que faisiez-vous alors quand vous étiez sorti de prison, pendant que les autres continuaient le mouvement?

J'étais à Abidjan, à la maison. Je ne faisais rien. C'est ma femme qui nous nourrissait avec son commerce de ciment dans la sous-région. J'ai rejoint le mouvement depuis le mois de décembre 2010, après le second tour de l'élection présidentielle. J'ai pu réintégrer la troupe grâce à mon petit, Traoré Daouda (il nous l'indique), qui m'a suivi jusque même dans mon exil. Quand le mouvement a commencé, lui, étant rentré, m'a appelé et est allé à ma rencontre là où j'étais. Je n'avais même pas le transport pour revenir. C'est à crédit que je suis venu avant qu'il ne paye. On s'est croisés précisément à Agboville d'où j'ai rejoint le mouvement à Abobo PK 18.

Avec feu le commandant Ibrahim Coulibaly?

Non, j'étais avec le commandant Konaté, l'un des responsables du commando invisible d'Abobo, les chefs de guerre tel Dédougou, Inza Karamoko, etc. En tout cas, Abobo était partagé. C'est à cette période que j'ai revêtu la tenue. Je me suis rendu pour ma première fois au Golf hôtel où j'ai rendu visite au ministre Tuo Fozié. J'y ai rencontré le commandant Ouattara Youssouf ; ils étaient tous étonnés de me revoir vivant.

Comment avez-vous été accueilli, comme un des leurs?

Franchement, ils m'ont bien accueilli. Je dis merci au ministre Tuo Fozié et à Ouattara Youssouf. On se voit quand c'est possible et ils m'ont dit de venir les voir tant que j'ai un problème.

Vous dirigiez la brigade Ninja pendant les combats. Où était basée cette brigade?

La brigade Ninja n'avait pas une base fixe. Elle existe depuis 2003 et est composée de jeunes qui se sentaient un peu frustrés, parce que pourchassés, menacés en permanence d'arrestation et de mort. A la vérité, nous avions créé cette brigade depuis l'exil. Vous aviez du remarquer que sur le tee-shirt des éléments de cette brigade, il y a le signe G5, qui est le groupe des 5 fondateurs de cette brigade que sont les commandants Hervé Touré, Konaté Daouda (qui est retourné aujourd'hui en exil), feu Koné Donetenin tombé aux combats en 2002 à Agban, Coulibaly Yorogbogbo dit ''Tchuc'' , tué pendant l'attaque de M'bahiakro et Koné Bilhamany, votre serviteur. A mon retour d'exil, lorsque j'ai voulu monter une troupe pour soutenir mes devanciers sur le terrain, c'est cette même brigade Ninja que j'ai reprise. Nous étions basés à ''Bois Sec'' à Abobo PK 18.
Revenons un peu sur le commando invisible. Vous qui avez combattu à Abobo, qui en est le vrai père?

Il n'y a pas pas un vrai père du commando invisible. C'est une histoire d'organisation et de solidarité. Il y avait plusieurs groupes. Celui des commandants Konaté, Inza Karamoko et Dédougou. On menait les actions en groupe. Après les combats, on se partageait le matériel sur lequel nous avons pu mettre la main sur le terrain, et chacun s'en allait dans sa base. Parce qu'on n'avait pas de matériel, il fallait attaquer et arracher du matériel à l'adversaire en face.

''IB'', qui s'est proclamé général, a réclamé la paternité du commando invisible?

IB est venu nous trouver sur le terrain. Lorsqu'il rentrait, il existait déjà le commando invisible. Les éléments du CeCOS tués devant la MACA (maison d'arrêt et de correction d'Abidjan), ça s'est passé avant que ''IB'' n’arrive. C'est d’ailleurs pourquoi dès qu'il est arrivé, il a entrepris de conquérir les autres combattants pour les ramener à lui. Il a tenté de les amener à se rallier à lui, puisque que ce sont des combattants qu'ils connaissait, pour avoir été ensemble depuis le coup d'Etat de 1999.

Avez-vous rencontré ''IB'' avant sa mort?

Pas avant sa mort. Vous savez, IB c'est mon cousin. C'est mon grand frère, puisque sa mère et la mienne sont de la même famille et du même village. Mais, il n'y avait pas de lien ni de contact entre nous, vu ce qui s'est passé entre nous depuis l'exil. C'est le jour de sa mort que je me suis rendu à la morgue d'Anyama pour aller constater les faits.

Alors, aujourd'hui, que devient le commandant Koné?

Le commandant Koné est là, toujours à la BAE avec le commandant Coulibaly Ousmane (alias Ben Laden).

Occupez-vous un poste à la BAE?

En tout cas, ce n'est pas ce que je voulais. Depuis 2001, où mes déboires ont commencé, je suis suspendu de ma solde. J'ai pris mon dernier salaire le 31 décembre 2000. Jusqu'à ce jour, je survis grâce à ma femme et à mon petit frère. On ne m'a pas encore réintégré dans mes fonctions et je continue de vivoter. Le contexte ayant changé, j'attends encore qu'on me rétablisse dans mes droits, après tous ces sacrifices que nous avons faits ensemble.

En avez-vous saisi les nouvelles autorités?

Pas pour le moment, puisque dans l'armée il faut procéder toujours par ordre hiérarchique. J'ai fait plusieurs tours à l'Etat-major, qui sont restés sans suite. Le colonel Soumahoro, que j'ai rencontré, m'a dit qu'il a adressé une lettre au colonel de la direction des ressources humaines (DRH) des armées. Mais, jusque-là, toutes ces procédures restent sans suite. Néanmoins, auprès du commandant Coulibaly Ousmane, qui est le chef de corps du groupement tactique (GT) 8 de la BAE dont je fais partie, je suis adjoint à son commandant des camps. Je lui ai soumis mon problème, et il a adressé un message à l'Etat-major. D'après ce qu'on m'a dit, ce message serait entre les mains du colonel Chérif Moussa.

Qu'en est-il du Premier ministre, ministre de la Défense avec qui vous sembliez avoir eu quand même des rapports très étroits par le passé?

A plusieurs reprises, j'ai tenté de rencontrer le Premier ministre Soro, sans succès. J'ai confié mon problème à mon avocat pour qu'il rencontre le ministre Amon Tanoh afin qu'il puisse m'aider à joindre le Premier ministre et lui expliquer mon cas.

N'est-ce pas parce que vous n'avez pas fait partie formellement des Forces nouvelles que votre cas bloque?

Non, ce n'est pas parce que je n'étais pas au commencement de la guerre. Tout le monde sait que j'ai combattu à ma manière, que ce soit tôt ou tardivement. Tous les préparatifs jusqu'à ce qu'on arrive à l'apothéose après les élections, j'étais au cœur du système. Ce n'est pas le Premier ministre Soro ni l'autre ancien ministre qui diront le contraire.

Qu'attendez-vous qu'on fasse pour vous?

Qu'on me mette là où je mérite d'être. Il faut qu'on me réintègre formellement dans mes fonctions de militaire et que je me retrouve au même niveau que mes camarades de promotion qui sont aujourd'hui des officiers, des commandants. Tous ceux qui ont fait l'exil avec moi, Chérif Ousmane, Koné Zackaria, etc, sont devenus tous commandants. Quand je partais en exil, j'étais caporal-chef, l'informaticien du chef de corps. J'ai fait ma formation à l'Ecole des forces armées (EFA). Il y en avait qui étaient moins gradés que moi. Après 21 ans de service et tout ce que j'ai enduré, je pense que je mérite qu'il y ait une mise à niveau me concernant.

Il est difficile de croire que vous ayez fait tout ce parcours et que l'on ne prête pas d'oreille à vos doléances. Qu'est-ce qui ne va pas?

C'est un peu cela qui est ma préoccupation. Je ne sais pas ce qui ne va pas, puisqu'aujourd'hui on agit en ''chacun pour soi Dieu pour tous''. Aucun chef n'est prêt à aider son ami. Ils se disent que '' ce que celui-là a fait pour le mouvement, si moi je prends mon temps pour l'aider, peut-être qu'il va finir par me dépasser''. Donc, chacun lutte pour sa tête, et se bat d'abord pour lui-même. Chacun plaide pour sa chapelle plutôt que de parler de quelqu'un d'autre.

Peut-on parler de problème de cohésion au sein des ex-forces nouvelles?

Non, il n'y a aucun problème de cohésion. Jusque-là, tout va bien. On collabore sans problème ; nos actions sont coordonnées. Mais seulement, il y a un problème d'intérêt et d'égo.

Qu'entendez-vous faire si ça ne marche pas?

Je ne sais pas ce que je vais faire. Sinon, je suis militaire de métier depuis 21 ans. Je ne sais pas ce que je vais faire encore, et j'espère que ça va marcher. Sinon, peut-être que je vais démissionner pour me retrouver ailleurs dans un autre pays pour ne pas paraître un suspect et subir encore des souffrances comme celles que j'ai déjà endurées.

Actuellement, comment vous en sortez-vous, vos hommes et vous?

Il y a des amis et des chefs tels que les ministres Messemba Koné et Tuo Fozié, qui m'aident à tenir mes éléments.

Commandant Bilhamany, votre nom serait cité aussi dans le ''complot du Badjan'', du 11 au 12 novembre 2003 sur la RTI...

C'est à partir de cette opération même qu'il y eu la création de la brigade Ninja. Et c'est à l'issue de cette opération que j'ai été arrêté, le 23 décembre 2003, quand on disait que j'avais une base à UNICAFE à Anyama. Or, tout cela était faux.

Que recherchiez-vous à travers toutes ces attaques?

Nous avons pris des risques pour notre peuple, pour notre liberté. Il fallait reconquérir, nous-mêmes, nos propres libertés d'abord, parce qu'on ne pouvait plus vivre en paix comme les autres. On était traqué partout. Moi, j'ai passé plus de 3 ans sans dormir chez moi. J'étais obligé de dormir chez un cousin à Adjamé et la journée, je fais mes courses, je prends contact avec mes collaborateurs. Je ne pouvais pas rentrer chez moi à la maison, tellement j'étais recherché. Ma tête a même été mise à prix pour 5 millions. Si on me tuait, à ce moment-là, personne n'allait savoir que je me battais pour une cause noble. Puisque c'est moi qui étais l'homme orchestre de tous les préparatifs. Tout ça est passé, et Dieu merci je suis encore en vie.

On parle de nouveaux recrutements au GT 8 de la BAE. Qu'en est-il?

Nous, pour le moment, on regarde faire. Il y a des gens qui nous ont rejoints. Nos collaborateurs, qui nous ont aidés à combattre, qui n'ont jamais été en exil et qui ne connaissent pas nos souffrances. Aujourd'hui, ils sont tous dans l'organisation. Raison pour laquelle il y a problème dans le profilage. Nous avons d'énormes problèmes, parce qu'on laisse les combattants et chacun envoie son cousin ou sa cousine. Actuellement, on peut avoir 2 sections de jeunes filles, à raison de 30 personnes par section. Elles ne savent même pas comment on en est arrivé là. Chacun fait venir sa famille parce qu'aujourd'hui, on ne combat pas. Ce qui fait que les vrais combattants intéressent peu par rapport à ces arrivants-là, puisqu'on dit même qu'il y a trop de combattants. Si tous ceux-là avaient combattu effectivement, les combats n'auraient pas duré. Maintenant, on oublie ceux qui ont combattu. On a du mal même à les profiler.

Peut-on dire qu'il y a une sorte de frustration en votre sein?

On ne peut que le dire. Il y a beaucoup de frustrations. On ne met pas les gens à leur place. Ceux qui nous ont soutenus depuis 2000, on dit qu'on va les démobiliser, etc. Pendant ce temps, on prend d'autres personnes. Et si on recrutait tout le monde et qu'on faisait 3 à 5 ans sans recrutement.

N'y a-t-il pas à craindre que ces frustrations créent d'autres problèmes?

C'est justement pourquoi je propose qu'on garde tout le monde, au lieu de démobiliser et de prendre d'autres personnes pendant ce temps.

Entretien réalisé par F.D.BONY 

lundi 7 novembre 2011

La Cooperation Ivoiro-Francaise. Imaginez ou se trouve la Cote D'Ivoire.



Pourtant nous croyons avoir recu notre independance.


Tout cela au nom de quoi? Etait ce cela la solution d'ADO? Vraiment degoutant!

jeudi 20 octobre 2011

reaction a L'incapacite des presidents africains a anticiper sur le futur


eudi 20 octobre 2011 à 09:42 ET  Silue
Sarkozy, Obama, et Cameron se prennent pour les rois du monde,et pourtant ils ne subiront pas le meme sort que les presidents Africains. Pourquoi? Tous simplement parcequ'il ya persone pour les faire subir ce sort.
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jeudi 20 octobre 2011 à 09:36 ET  Le Maire
je ne trouve jamais de justification a tuer un etre humain. Je n'en trouve pas pour Kadhafi comme je n'en ai pas trouve pour Sadam. L'homme ne peut etre totalement mauvais. Et je sais combien hier le meme Kadhafi etait frequentable par l'administration americaine et Goerge Bush, ils l'ont meme pris en exemple lorsqu'il a decide de detruire ses usines d'arme nucleaires. Il etait adule. Nous africains etions fiers, On change de regime au etats unis, on le trouve demoniaque, et nous crions "il est dictateur", Ils viennent le tuer, et vous voulez que je crie comme un enfant qu'on manipule a souhait? pffffff... mon cerveau ca me sert a quelque chose.
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jeudi 20 octobre 2011 à 09:13 ET  Imbecile
Ce qui tue les africains est qu'ils n'ont aucune culture politique et que cette absence de culture est double d'une incroyable incoherence !
Regardez Le maire :
Il pleure aujourd'hui la disparition de Kaddafi,tu quand meme par une bonne partie de son peuple (aide par l'OTAN ,c'est vrai,mais est ce que Kaddaffi n'etait pas deteste dans toute la Lybie ?),alors qu'il y a encore 6 mois tout le monde se souvenait la manire dont il a destabilise une grande partie de l'Afrique de l'Ouest, soutenu encore dernierement les rebellions touareg,se souvenait de la maniere dont il expulsait regulierement ses travailleurs noirs.
Et Les Gbagboistent le pleurent en oubliant qu'il a ete un des premiers a dire haut et fort que Gbagbo devait partir apres son putch electoral ,et qu'il etait un des soutiens du Beau Blaise !!!

Ce type a regne pendant 42 ans d'un pouvoir absolu,etait sur le point de mettre son fils sur le trone,pendant que le reste de sa famille se la coulait douce dans les palaces occidentaux,avec force filles et Whisky .
Et c'est lui que vous regrettez ?

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jeudi 20 octobre 2011 à 08:53 ET  Le Maire
Voici que Kadahffi a ete tue comme l'a dit Hilary CLinton. Il etait evident que nul ne l'aurait laisse vivre pour dire sa part de deal qu'il a signe avant qu'il devienne le demon qu'on veut nous convaincre qu'il etait. Les africains criront "oleeeee, le dictateur est parti", mais s'ils savaient aussi que un petit dictateur est parti parce que d'autre plus grands voulaient qu'il parte. Et l'Afrique retourne a la case depart. On est passe de la traite negriere, a la colonsiation, au neocolonisalisme, et retour a une colonsiation tres insolente, qui ne cache meme plus son jeu. La constance dans tout cela, ce'st que les africains eux acclament ou se resignent. Je partageais le reve des etats unis d'Afrique. Est ce que ce reve meurt avec Kadhafi?
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jeudi 20 octobre 2011 à 07:55 ET  Le Maire
Wawayou c'est que lespopulations africaines habitues a la chefferie tradtionnelle, et al la royaute ne se sont pas encore libere mentalement pour incorpore la notion de democratie, c'est a dire que desormais le pouvoir leur appartient, les africians peuvent decide de mettre fin en cours de mandat au reigne d'un despote si leur bien etre est en danger. Puisque le peuple a le dernier mot, il n'es tpas force de subir la politique homicide d'un tel ou tel president. Mais les africains aiment se referer a Dieu pour les liberer alors que ce sont eux qui ont donner le pouvoir a l'individu. Si tu as donne le pouvoir, tu peux le reprendre. Mais en Afrique il y a comme un totem, un blocage mental chez l'Africain qui lui fait crorie que le pouvoir ne lui appartient pas mais qu'il doit etre dominer par quelqu'un. Les plus ruses se cachent derriere le legalisme et disent "la constitution dit que j'ai 5 ans de mandat donc attendez", mais il oublie assez que la democratie dit aussi que le pouvoir appartient au peuple qui le donne, et le reprend a nimporte quel moment si la vie de la nation est en jeu. Le peuple de CI s'est assis comme un troupeau de mouton priant Dieu et les plus voyou sont venus les egorges comme des viande de tabaski, le peuple n'a pas eu le reflexe de s'unir pour crier merde contre tous ceux qui les tuent. Le peuple a fui. AUx etats unis, on aurait vu les gens ramasser matchette, coupeau, fusil, pour se defendre contre l'oppression. En Afrique c'est chacun ramasse ses pagnes et ses nattes et fuit. Nul n'a le reflexe de defendre ce qu'il lui appartient. c'est pourquoi en Afrique il suffit de 10 personnes avec un fusil pour chasser 300 personnes. Alors que 300 personnes armes de machettes et de gourdon peuvent mettre en deroute 10 personnes armes de kalash. En Afrique c'est la peur et l'esprit de moutons qui regne. Et ainsi le peuple ne sera jamais respecte.
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jeudi 20 octobre 2011 à 07:50 ET  Miss Dorcas
Merci Le Maire, tu me fais reflechir ce matin! en meme temps c'est trop marrants


LOL 'Bedie, il se prenait pour le sphinx, le descendant direct d'akhenaton, le phraraon D'egypte'

RELOL 'Koudou l'enfarineur est arrive. Les suivistes et les suiveurs ont commence a lui dire qu'il etait le Christ lui meme, le genie politique, le prix nobel de la paix, le fils heritier de l'Eternel des armee le rois des rois du monde, celui que tous les grands chefs et preisdents viendraient consulter sur les bords de la lagune ebrie.'

hahahaha 'il est celui qui a toute la terre sur son blackberry et qui peut tout et attire tous les fonds et caves d'or'


Je suis par terre "ce qui a tue nacloclo tuera naclacla".


Merci!

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jeudi 20 octobre 2011 à 07:46 ET   zouzou
Je remonte Le Maire. Pour te titiller sur "Il se convainc" lol!!! Tres bien Monsieur Le Maire !!!
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jeudi 20 octobre 2011 à 07:43 ET  Wawayou Le Resist...
Exactement Le Maire. Tu lis dans mes pensEEs mon grand. Comme quoi le pouvoir monte a la tEte c'est comme une drogue. Et persnne n'y echappe. Aucune thique politique aucun controle aucune limite du pouvoir du President c'est le flou artistique a tel enseigne que aujourd'huio on a un "super President" ADO.

Avec cela on a atteind le fond!

Les Occidentaux ont connu cela et le malheur que le pouvoir entraine; et donc ils ont reflechi dessus pour canalyser les pulsions incontrobles du pouvoir tout en le respectant pour le BIEN commun.

Chez nous le pouvoir a ce quelque d'inquietant parce que personnel acause de la faiblesse des institutions.

Il est tant que en Afrique notamment en Cte d'Ivoire nous entreprenons ce travail necessaire sur le controle du pouvoir.

Quelle ethique du pouvoir? s institutions pour quel pouvoir???!!!!

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