samedi 22 septembre 2007

Affaire “détournement de 100 milliards du FRC”- Les américains catégoriques : “c`est du blanchiment d`argent, nous avons les preuves”



vendredi 21 septembre 2007

L
e document que vous avez sous vos yeux date du 18 septembre 2007. Il est frappé du sceau de la confidentialité. Signé de M. Hausmann Alain Banet PhD, Directeur général de Lion capital Management group. Il a été adressé à M. Robert B. Zoellick, Président de la Word Bank group (Banque Mondiale), bureau du Président 1818 H rue NW, Washington DC 20433 USA. C'est une exclusivité "Nouveau Réveil" qui fait toute la lumière sur le scandale financier du FRC. Reconnaissant qu'un effort international est nécessaire pour le retour des fonds détournés à leurs ayants droit, couplé de l'instruction du Dept d'Etat des Etats Unis d'Amérique et de la part du comité de gestion de Lion capital management. Je soumets une plainte officielle qui s'inscrit dans la nouvelle initiative de la Banque mondiale des USA sur le retour des fonds volés (STAR) et aussi pour attirer l'attention de la Banque mondiale sur son indifférence de la situation qui oppose Lion capital management, et les bureaux de M. Gbagbo, président de la Côte d'Ivoire et le fonds de régulation et de contrôle café cacao (une agence quasi gouvernemental ivoirienne).
Aux environs de mars 2003, Lion capital Management fut informé de la fermeture imminente d'une usine de chocolat basée à Fulton, New York par Nestlé. Par conséquent, le chef des investissements de notre société (Lion capital mgt) demanda une étude de marché dans le but de déterminer si l'usine pouvait être un investissement rentable pour nos clients. Après plusieurs mois d'étude de marché, Lion capital a fait une offre à Nestlé USA pour acquérir l'usine de Fulton, New York. En juillet 2003, Mlle Leila N'diaye, commissaire plénipotentiaire et représentante spéciale du Président Gbagbo, nous a contacté en nous informant que le Président Gbagbo avait personnellement envoyé une délégation conduite par elle-même pour explorer une possibilité d'investissement dans l'usine que nous venions d'acquérir avec Nestlé. En juillet 2003, les bureaux du Président de la Côte d'Ivoire représentés par Mlle N'diaye et son collègue Jean Claude Amon, (conseiller spécial en charge du développement industriel et des infrastructures du Président Gbagbo) et d'autres hauts émissaires signaient des accords de partenariat avec Lion capital mgt pour la gestion de l'usine. Reconnaissant la belle opportunité d'être un partenaire du producteur mondial de cacao, Lion capital mgt n'a pas hésité à vendre des actions à la Côte d'Ivoire.
Cette vente était basée sur la condition que le FRC signe le "statut des actionnaires" et apporte une contribution de $40 millions de dollars cash. Le 2 mars 2004, le FRC écrit au Lion capital mgt pour l’informer que le FRC venait de décider le jour avant d'acquérir 80% du capital de l'usine basée à New York. Le FRC écrit " Les directeurs du FRC, lors d'une réunion le 1er mars 2004, ont décidé d'acquérir 80% du capital de la compagny NY3C, basée à Fulton, New York ". Une copie de cette lettre adressée à Lion capital est jointe pour référence. Les premières tentatives pour assurer le virement des fonds par le FRC ont échoué.
Malgré les assurances des messieurs Kouakou Firmin, directeur exécutif du FRC et Jean Claude Amon, conseiller spécial du Président Gbagbo, l'argent ne nous est pas parvenu immédiatement après les accords comme il en était convenu.
Malgré le non respect de leur part du marché, Lion capital mgt a continué de discuter avec les autorités ivoiriennes sans aucun appui financier. Après la lettre du FRC nous informant de la décision de ses directeurs d'acquérir 80% de l'usine, le FRC nous envoya une 1er somme de $700,000 dollars, ce qui enclencha la prise en possession de l'usine et qui représente les frais des opérations en cours. Progressivement, le FRC envoya des représentants à l'usine. Nous ne nous sommes pas opposés à la présence de ses représentants malgré le fait que ceux-ci n'avaient pas de visa de travail et aussi malgré le fait que le FRC n'avait toujours pas fait le versement pour l'acquisition des 80% de l'usine. Le 14 mai 2004, la délégation officielle des Ivoiriens arrive à New York pour rencontrer les officiels de la Lion Capital Mgt pour la 1ère fois et aussi introduire les 8 membres qui, plus tard, constitueront les directeurs de la NY3C (nouvelle appellation de cette aventure). Le pillage commence
Après la réunion du 14 mai 2004, le FRC commence à piller, la NY3C n'ayant aucun regard pour le fait que la compagny venait à peine de naître, les représentants de FRC décideraient ceci :
1) Payer à M. Amon un salaire annuel de $300,000 dollars sans contrat d'embauche, sans se référer aux directeurs.
2) Acheter une maison (sans en avoir informé les directeurs) à $429,000 dollars à Jamesville dans le centre de New York avec les biens de NY3C mais au nom de M. Amon et avec une hypothèque de $3,900 par mois payée par les fonds de la NY3C.
3) Acheter une autre maison de $150,000 à Liverpool dans le centre de New York avec les fonds de NY3C mais sous le nom de M. Yalle Agbré, (un autre diplomate de la Côte d'Ivoire) avec une hypothèque de $1900 par mois. Malgré le fait que M. Agbré ait déjà une maison en Georgie. " Une copie du titre foncier de ces 2 maisons sont jointes ".
4) Acheter une nouvelle Mercedes de $58,000 à M. Amon avec tous frais compris.
5) Donner un salaire de $250,000 à M. Kemakolum Comas, un Ivoirien qui est l'avocat du FRC sans que celui-ci ne détienne le contrat de travail. 6) Payer un bonus de $30,000 à M. Comas. Pendant l'année 2004, M. Comas a perçu $240,000 pour honoraire, frais de voyage et rémunération. Par conséquent, M. Comas a vu sa licence de pratiquer le droit sur le sol Américain.
7) Verser un salaire annuel de $250,000 sans contrat de travail à M. Agbré malgré le fait que le FRC savait que M. Agbré n'avait aucune connaissance dans le domaine de l'usine et qu'il était au chômage les 10 années précédentes. Verser un bonus de $25,000 à M. Agbré. Tous ces versements se sont faits sans que les directeurs de la compagnie n'en soient informés.
Pendant que NY3C paye les hypothèques sur les maisons de MM Amon et Agbré, ces messieurs déduisent ces mêmes sommes de leurs impôts comme s'ils avaient effectué les payements eux-mêmes.De plus, M. Amon continue de recevoir un salaire du gouvernement de la Côte d'Ivoire alors qu'il est dans la compagnie comme directeur exécutif. De ce fait, nous en concluons que ses fonctions avec les bureaux du président n'ont jamais été terminées. Il n'y a aucun contrat légal d'embauche concernant ces 2 individus, mais malgré cela, ils figurent sur la grille des salaires de la MY3c. De plus, chacun détient des contrats fictifs de vendeurs avec la compagnie de par le biais d'une compagnie fictive comme IC Trading qui a reçu de la Côte d'Ivoire plus $35 millions de dollars en cash par NY3C via Wachovia Bank.
Il est important de noter que IC Trading est une compagnie qui n'a pas d'employés, pas de contact téléphonique, et qui appartient exclusivement à M. Yallé Agbré qu'il gère de sa maison située à 1933, Blue Heron Way in Lawrenceville, Georgie. Dans le seul but de se servir de l'entité de NY3C pour détourner les fonds des producteurs de cacao. " Une copie de ces 2 différents transferts sur le compte de IC Trading et aussi une copie d'un article dans le New York time sur le sujet sont joints ". Le FRC a aussi créé une situation de conflit, et d'inexpérience à la NY3C. Ex : M. Agbré est un directeur nommé par le FRC en attente d'être confirmé dans ses fonctions par l'assemblée des directeurs. Malgré le fait que cette assemblée n'ait toujours pas confirmé M. Agbré dans ses fonctions, il a été nommé trésorier de la compagnie par le FRC. M. Agbré a un accord écrit avec le FRC qui est toujours en vigueur.
-L'arrangement entre M. Comas et le FRC est encore plus ridicule. Malgré le fait que M. Comas agissait comme avocat du FRC jusqu'en fin 2004, il figurait sur la grille de salaire de NY3C jusqu'au 18 août 2004. Pendant que les représentants de la FRC " vivent dans le luxe ", Lion Capital se bat pour maintenir la NY3C hors de l'eau. Jusqu'à ce jour, seuls les membres de la Lion Capital sont connus des autorités. Lion Capital Mgt s'efforce toujours de se faire rembourser par le FRC mais en vain.
Aujourd'hui, NY3C est un désastre. 4 ans après sa création, l'usine n'a produit aucune plaquette de chocolat. Il y a seulement 5 employés que nous avons gardés sur un total de 87 l'année dernière. Pour non respect des délais de payement, NY3C est actuellement poursuivie par des créditeurs. (Ussugar ; Mossis Productive Servcies ; Fulton Cogeneration Associates LP et d'autres). Plus tôt cette année, pour manque de fonds, l'eau et l'électricité ont été coupées. Comme argumenté ci-dessus, Lion Capital était d'accord pour transférer 800 actions au FRC en échange de la signature du statut des actionnaires et du versement de $40 millions de dollars. Le FRC n'a jamais signé le statut et ne s'est pas acquitté des $40 millions.
Avec tout ceci, voici d'autres raisons :
-Le non respect des accords,
-Le non payement de la somme due,
-L'usurpation de l'entité et des biens de NY3C
-La fausse représentation des représentants du FRC
Tout ceci nous amène à conclure que des malversations ont eu lieu au sein de NY3C. Avant que Nestlé ne vende l'usine, elle produisait 300 millions de kg de chocolat par an et employait plus de 1000 personnes. Alors que les représentants du FRC reçoivent de salaire mirobolant, roulent dans des voitures de haut de gamme, se font payer des maisons, la compagnie n'a produit aucun gramme de chocolat. En 4 ans et n'emploie que 5 personnes. La compagnie est poursuivie en justice par le créditeur. Un avocat sans équité aucune fut employé par la compagnie et détient des documents cruciaux de la compagnie ; Tout ceci nous amène à dire que NY3C est en sursis.
Seule votre intervention directe auprès du Président Gbagbo est notre espoir de sauver cette compagnie qui détient des millions de dollars de retraités. De plus, à partir du 22 janvier 2007 jusqu'à ce jour, j'ai effectué et continue d'effectuer des voyages pour rencontrer les représentants du FRC dans l'espoir d'une solution amiable. Mais hélas, à chaque rencontre, j'ai été servi des promesses vides. Car de toutes ces rencontres, Lion Capital a émis des propositions qui n'ont pas abouti. La dernière date du 10 juillet 2007 quand nous avons proposé de vendre nos 20% au FRC. Car nous sommes convaincus que c'est la seule solution pour sortir de cette crise. Mais malheureusement à ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse. Dans un effort de compréhension de cette attitude du FRC, nous avons mené une enquête sur les déplacements financiers.
Nous avons découvert que IC Trading a été exclusivement créée par M. Yallé Agbré dans le but de recevoir les transferts de millions de dollars des producteurs de Côte d'Ivoire pour être investis dans NY3C. Malheureusement, aucun de ces transfets n'est arrivé dans les comptes de la NY3C.
En fait, M. Agbré gère IC Trading de sa maison de Georgie pour camoufler les malversations qui y ont lieu.
A ce jour, plus de $35 millions de dollars ont été virés sur les comptes de IC Trading et Warchovia Bank pour les comptes de NY3C. Alors que NY3C détient le seul compte qui est à Key Bank à New York. Aujourd'hui, nous sommes étonnés qu'une opportunité aussi belle tourne si mal. Avec une analyse sur le passé et notre collaboration avec la Côte d'Ivoire, nous notons les évènements ci-dessous :
-Nous sommes en mesure d'affirmer que le partenariat de la Lion Capital et du FRC fut entièrement instigué par les bureaux du Président Gbagbo dans le seul but de blanchir l'argent des producteurs ivoiriens.
-De ce fait, nous ne pouvons être associés à de telles malversations.
Aujourd'hui, le combat de nos dirigeants est d'amener les dirigeants des pays en voie de développement à la bonne gouvernance et à faire face aux détournements des fonds de leurs pays. De ce fait, nous voulons nous inscrire dans cette logique et nous venons à vous pour vous demander d'intervenir auprès du Président Gbagbo afin que nous puissions sauver le peu de valeur des actions de la NY3C et aussi afin que celui-ci demande à nos partenaires ivoiriens d'arrêter de se servir de NY3C et des USA comme un canal de blanchiment des fonds des producteurs de cacao ivoiriens pour leur gain personnel et enfin que le FRC rembourse les fonds qu'il a tirés de NY3C.