lundi 2 mars 2009

Côte d’Ivoire: Il faut fixer la date du procès de Modeste Seri ou le libérer

La détention provisoire prolongée viole les obligations du gouvernement selon le droit international
February 25, 2009

Modeste Seri et tous les ivoiriens en détention provisoire prolongée méritent d'être jugés sans délai ou libérés.

Corinne Dufka, chercheuse senior pour l'Afrique de l'Ouest de Human Rights Watch

(Dakar) - Le gouvernement ivoirien devrait commencer une procédure formelle contre un dirigeant de la société civile ivoirienne qui a dans le passé critiqué le gouvernement ou ordonner sa libération, a déclaré Human Rights Watch dans une lettre au Ministre ivoirien de la Justice rendue publique aujourd'hui. La détention provisoire prolongée viole les obligations de la Côte d'Ivoire, en vertu du droit international.

Dans sa lettre au Ministre de la Justice Mamadou Koné, Human Rights Watch a exprimé sa préoccupation au sujet des retards inexpliqués relatifs au procès de Modeste Seri, qui est en détention provisoire depuis plus d'un an. M. Seri a été arrêté le 17 janvier 2008, apparemment en raison de son implication présumée dans une tentative de renversement du gouvernement en décembre 2007. Il a été inculpé d'atteinte à la sûreté de l'État, mais aucune date n'a été fixée pour son procès.

« Modeste Seri et tous les ivoiriens en détention provisoire prolongée méritent d'être jugés sans délai ou libérés », a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior pour l'Afrique de l'Ouest de Human Rights Watch.

M. Seri s'est présenté volontairement à la Direction surveillance du territoire (DST) le 17 janvier 2008, ayant pris connaissance de la suspicion du gouvernement vis-à-vis de ses liens avec Ibrahim Coulibaly, l'un des organisateurs présumés d'une tentative de coup d'État en 2007. M. Seri a été gardé en détention, et le 28 janvier 2008, il a été transféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, MACA, où il est toujours détenu.

A quelques reprises, un juge d'instruction a interrogé M. Seri sur ses liens avec M. Coulibaly, le plus récemment en mai 2008. Depuis cette date, toutefois, ni son avocat ni M. Seri n'ont reçu des informations sur l'état de l'enquête. Dans sa lettre, Human Rights Watch a exprimé sa préoccupation à la fois au sujet du manque apparent de progrès dans l'enquête et du fait qu'une date pour le procès de M. Seri n'a toujours pas été fixée.

Depuis neuf ans, la Côte d'Ivoire est secouée par une crise sociale, politique et militaire qui a accéléré le déclin économique, approfondi les divisions politiques et ethniques, abouti à la division de fait du pays entre le sud contrôlé par le gouvernement et le nord contrôlé par les rebelles, et conduit à des violations des droits humains d'une ampleur inégalée depuis l'accession du pays à l'indépendance. En tant que dirigeant d'un groupe de la diaspora ivoirienne basé aux Etats-Unis, et depuis son retour en Côte d'Ivoire en 2006, Seri a sévèrement critiqué à la fois le gouvernement du président Laurent Gbagbo et les rebelles des Forces Nouvelles.

La guerre de Gbagbo et de Blaise Compaore contre la Cote D'Ivoire

Ce que je vais developper ici permettra a beaucoup de comprendre notre crise et d'en anticiper le denouement. Ce sujet pourrait etre developpe en profondeur par les etudiants en histoire ou en science politique. Tout ce que j'ecris ici pourrait etre verifie, car tout est vrai.


La Cote d'Ivoire souffre de l'inimitie entre Blaise Compaore et son ami Gbagbo. La guerre entre les deux amis a commence lorsqu'ADO a decide de briguer la magistrature supreme en Cote D'ivoire. Blaise et ADO partage en commun une vision commune de la region, ou pour l'un et l'autre La Cote D'ivoire et le Burkina sont un meme pays qui devrait etre plus unis. ADO enonce calirement cela dans le projet de societe du RDR lorsqu'il evoque le panafricanisme. Lorsqu'ADO decide de se presenter aux elections de 2000, Blaise le soutient. Gbagbo est fache de ce que son ami d'hier, Blaise, prefere son "parent" ADO a Gbagbo. Commence ainsi le divorce entre les deux amis. Gbagbo s'arrange a convaincre Guei d'ecarter ADO. Blaise ajoute sa voix a celle de la France, de l'ONU, des etats unis qui demandent que nul ne doit etre exclus des elections de 2000. De connivence avec Guei, les candidats serieux sont ecartes, et les elections sont tenues. Lorsque Guei essaie de s'autoproclamer president avant la fin des decomptes, Gbagbo n'attend pas de faire recourt a la justice ou la CEI pour contester les resultats des elections, il demande plutot aux jeunes ivoiriens de descendre dans les rues, risquant ainsi leur vies pour prendre le pouvoir. C'est le debut du desordre en CI. ADO lui aussi demande une marche pour protester contre son exclusion. La suite on l'a connait. Les ivoiriens s'entretuent avec plus de 350 morts. Le coup reussit par Gbagbo ne lui donne pas la quietude pour gouverner. De 2000-2001, Gbagbo essaie d'appaiser tous ceux qui contexte son election. Il voyage dans la sous region demandant a ses pairs de dire a ses voisins de le laisser gouverner. "laisser nous gouverner' c'est notre temps de gouverner". Il ira voir Bongo pour le supplier de convaicnre Blaise de le laisser gouverner. Cela ne lui reussit pas.
De 2001 a 2002, le front social est en movuement. les frontistes demandent un treve sociale. "Donnez nous 1 ans de treve et nous vous donnerons 10 ans de prosperite" disaient ils. Entretemps le fosse grandissait entre Gbagbo et Blaise.

Blaise ne se gene pas a donner refuges aux exiles ivoiriens. Gbagbo n'aimant pas Blaise, il ne veut meme pas lui demander de rappatrier les exiles. Les menaces a peine voiles sont echangees de part et d'autres.
Les exiles tentent differents coups contre Gbagbo sous l'oeil approbateur de Blaise.

Boga Doudou declare alors la phrase qui va porter la haine entre les deux hommes a un niveau superieur.
Boga Doudou, le ministre de l'interieur dit des exiles "nous connaissons a quel feu ils s'arretent, dans quelles boites de nuit ils dancent".
Djibril Bassole, le ministre de la defense du Burkina dit " Nous considerons la declaration de Boga Doudou comme une de claration de guerre". Pour Blaise Compaore, la guerre avec ete deja declare contre son pays. Gbagbo dira par la suite "nous cracherons le feu sur eux (Blaise Compaore)". Ainsi la tension etait lourde entre les deux hommes.

Blaise decide alors d'attaquer le regime de Gbagbo. Il sait que s'il attaque Abidjan, Gbagbo va repliquer et faire un embargo contre son pays. Il se rend au Ghana pour singer des contrats d'acces au port. Le preisdent Malien qui lui aussi est informe de ce qui se passe se rend au Ghana pour les memes accords.

Gbagbo sent qu'une attaque se prepare. Les fancis sont en alerte maximale la semaine du 18 Septembre 2002. Gbagbo a quitte le pays pour une visite a Paris et a Rome, peut etre pour parler de la tension entre les deux pays. Pendant que Gbagbo est a Paris, Blaise Compaore envoie ses hommes en soutient aux exiles pour attaquer la Cote D'ivoire.

Gbagbo qui sait que c'est le Burkina Faso qui l'attaque demande a la France de lui venir en aide cotnre le Burkina. Les francais aussi savait que c'etait Blaise qui etait derriere les exiles. Puisque les francais n'aimaient Gbagbo, ils refusent de l'aider.
Gbagbo se rend tres vite compte que son armee n'est pas prete a faire la guerre contre les soldats burkinabe. Lida Kouassi n'a pas achete les armes comme prevus.

Lorsque le coup d'etat echoue et que certains soldats ivoiriens rejoignent la rebellion, la France voulant eviter un bain de sang se depechent pour venir bloquer la progression des rebelles. La ligne de front est cree. Maintenant il faut trouver d'autres moyens pour faire partir Gbagbo. Gbagbo sait qu'il ne peut battre l'armee burkina, mais il se dit qu'il peut convaincre les rebelles ivoiriens a voir l'interet national et cesser d'etre aux services de Blaise. Mais, la reputation de Gbagbo l'a precedee, et les rebelles refusent de se laisser faire.
La rencontre de Lome est teleguidee par Blaise Compaore. Gbagbo fait des promesses aux rebelles qui refusent. Eyadema promet des helicopteres aux rebelles pour les amoindrir, ca echoue.
Soutenu par Blaise, qui lui a l'approbation de CHirac, soro tient tete a Gbagbo. A marcoussis, Gbagbo remet des enveloppe d'argent a Mamadou Koulibaly pour corrompre les rebelles. Mamadou Koulibaly se rend dans la chambre des rebelles et leur offrent les enveloppes que ceux ci refusent. Mamadou Koulibaly est en colere, et pretextant une opposition aux accords de mMrcousssi, se rend a Abidjan. Depuis, entre lui et les rebelles, c'est une guerre rangee.

Convaincu qu'il ne peut acheter les rebelles, Gbagbo decide en derrier ressort d'offrir a Soro le poste de premier ministre, et de faire la paix avec Blaise Compaore. Il avale sa fierte, demande pardon et depuis les deux hommes essaie de renouer leur amitie. Gbagbo espere que cela va amener Blaise a lacher la rebellion. Blaise aussi ne se presse pas a laisser la proie. Blaise est fier d'avoir fait mordre la poussiere a Gbagbo, et Gbagbo lui ne se soucie que de son fauteuil. Aussi longtemps que Blaise lui garantie cela, il est pret a porter toute humiliation. Mais Gbagbo n'a pas totalement confiance en Blaise, c'est pourquoi il s'entoure de milliers de soldats a chaque sortie d'Abidjan. Il le fait non pas parce qu'il pense que les quelques com'zones attenterotn a sa vie, mais plutot parce qu'il se dit que Blaise n'a pas encore totalement change son projet. Blaise a melange la Sierra Leone en compagnie de Charles Taylor, Il a melange la CI avec l'aide des exiles de l'armee ivoirienne.
ADO lui est pris entre les deux hommes. Gbagbo le sait, c'est pourquoi il pouvait dire "si j'avais les preuves qu'ADO est derriere la rebellion, je l'aurai fait arrete". Gbagbo sait la verite, mais prefere laisser le peuple dans l'ignorance, quitte a se creer des luttes anticoloniales d'une autre epoque. Il sait la verite, et refuse de la dire aux ivoiriens.

Le maire

lemaire00@gmail.com