vendredi 28 septembre 2007

Le discours de Gbagbo a l'ONU... Morceaux choisis des commentaires du Maire

L'ONU comme le medecin qu'on invite au chevet du malade.

L'ONU ne cesse de dire combien ca lui coute de maintenir ses troupes en CI, et voici Gbagbo qui apres avoir demande l'envoie des troupes de l'ONU en CI vient dire a la tribune qu'il a trouve la solution tout seul comme un grand, et que tout ce qui a ete tente avant etait inutile. C'est comme si un malade qui appelles un medecin tres tard chez lui, et le doc vient malgre les autres malades dont il a la charge, et apres avoir passe toute la nuit au chevet du malade, celui ci commence a l'accuser d'avoir empirer sa condition et dit au medecin qu'il a trouve la solution a sa maladie, et que desormais le medecin devrait le laisser tenter son traitement d'abord avant de venir le fatiguer avec ses methodes. Apres avoir dit cela au medecin, le malade lui demande de l'argent pour appliquer son traitement qu'il a trouve. C'est ce tour qu'a joue Gbagbo a l'ONU.

Qu' auriez vous ressenti si vous etiez le medecin?

samedi 22 septembre 2007

Affaire “détournement de 100 milliards du FRC”- Les américains catégoriques : “c`est du blanchiment d`argent, nous avons les preuves”



vendredi 21 septembre 2007

L
e document que vous avez sous vos yeux date du 18 septembre 2007. Il est frappé du sceau de la confidentialité. Signé de M. Hausmann Alain Banet PhD, Directeur général de Lion capital Management group. Il a été adressé à M. Robert B. Zoellick, Président de la Word Bank group (Banque Mondiale), bureau du Président 1818 H rue NW, Washington DC 20433 USA. C'est une exclusivité "Nouveau Réveil" qui fait toute la lumière sur le scandale financier du FRC. Reconnaissant qu'un effort international est nécessaire pour le retour des fonds détournés à leurs ayants droit, couplé de l'instruction du Dept d'Etat des Etats Unis d'Amérique et de la part du comité de gestion de Lion capital management. Je soumets une plainte officielle qui s'inscrit dans la nouvelle initiative de la Banque mondiale des USA sur le retour des fonds volés (STAR) et aussi pour attirer l'attention de la Banque mondiale sur son indifférence de la situation qui oppose Lion capital management, et les bureaux de M. Gbagbo, président de la Côte d'Ivoire et le fonds de régulation et de contrôle café cacao (une agence quasi gouvernemental ivoirienne).
Aux environs de mars 2003, Lion capital Management fut informé de la fermeture imminente d'une usine de chocolat basée à Fulton, New York par Nestlé. Par conséquent, le chef des investissements de notre société (Lion capital mgt) demanda une étude de marché dans le but de déterminer si l'usine pouvait être un investissement rentable pour nos clients. Après plusieurs mois d'étude de marché, Lion capital a fait une offre à Nestlé USA pour acquérir l'usine de Fulton, New York. En juillet 2003, Mlle Leila N'diaye, commissaire plénipotentiaire et représentante spéciale du Président Gbagbo, nous a contacté en nous informant que le Président Gbagbo avait personnellement envoyé une délégation conduite par elle-même pour explorer une possibilité d'investissement dans l'usine que nous venions d'acquérir avec Nestlé. En juillet 2003, les bureaux du Président de la Côte d'Ivoire représentés par Mlle N'diaye et son collègue Jean Claude Amon, (conseiller spécial en charge du développement industriel et des infrastructures du Président Gbagbo) et d'autres hauts émissaires signaient des accords de partenariat avec Lion capital mgt pour la gestion de l'usine. Reconnaissant la belle opportunité d'être un partenaire du producteur mondial de cacao, Lion capital mgt n'a pas hésité à vendre des actions à la Côte d'Ivoire.
Cette vente était basée sur la condition que le FRC signe le "statut des actionnaires" et apporte une contribution de $40 millions de dollars cash. Le 2 mars 2004, le FRC écrit au Lion capital mgt pour l’informer que le FRC venait de décider le jour avant d'acquérir 80% du capital de l'usine basée à New York. Le FRC écrit " Les directeurs du FRC, lors d'une réunion le 1er mars 2004, ont décidé d'acquérir 80% du capital de la compagny NY3C, basée à Fulton, New York ". Une copie de cette lettre adressée à Lion capital est jointe pour référence. Les premières tentatives pour assurer le virement des fonds par le FRC ont échoué.
Malgré les assurances des messieurs Kouakou Firmin, directeur exécutif du FRC et Jean Claude Amon, conseiller spécial du Président Gbagbo, l'argent ne nous est pas parvenu immédiatement après les accords comme il en était convenu.
Malgré le non respect de leur part du marché, Lion capital mgt a continué de discuter avec les autorités ivoiriennes sans aucun appui financier. Après la lettre du FRC nous informant de la décision de ses directeurs d'acquérir 80% de l'usine, le FRC nous envoya une 1er somme de $700,000 dollars, ce qui enclencha la prise en possession de l'usine et qui représente les frais des opérations en cours. Progressivement, le FRC envoya des représentants à l'usine. Nous ne nous sommes pas opposés à la présence de ses représentants malgré le fait que ceux-ci n'avaient pas de visa de travail et aussi malgré le fait que le FRC n'avait toujours pas fait le versement pour l'acquisition des 80% de l'usine. Le 14 mai 2004, la délégation officielle des Ivoiriens arrive à New York pour rencontrer les officiels de la Lion Capital Mgt pour la 1ère fois et aussi introduire les 8 membres qui, plus tard, constitueront les directeurs de la NY3C (nouvelle appellation de cette aventure). Le pillage commence
Après la réunion du 14 mai 2004, le FRC commence à piller, la NY3C n'ayant aucun regard pour le fait que la compagny venait à peine de naître, les représentants de FRC décideraient ceci :
1) Payer à M. Amon un salaire annuel de $300,000 dollars sans contrat d'embauche, sans se référer aux directeurs.
2) Acheter une maison (sans en avoir informé les directeurs) à $429,000 dollars à Jamesville dans le centre de New York avec les biens de NY3C mais au nom de M. Amon et avec une hypothèque de $3,900 par mois payée par les fonds de la NY3C.
3) Acheter une autre maison de $150,000 à Liverpool dans le centre de New York avec les fonds de NY3C mais sous le nom de M. Yalle Agbré, (un autre diplomate de la Côte d'Ivoire) avec une hypothèque de $1900 par mois. Malgré le fait que M. Agbré ait déjà une maison en Georgie. " Une copie du titre foncier de ces 2 maisons sont jointes ".
4) Acheter une nouvelle Mercedes de $58,000 à M. Amon avec tous frais compris.
5) Donner un salaire de $250,000 à M. Kemakolum Comas, un Ivoirien qui est l'avocat du FRC sans que celui-ci ne détienne le contrat de travail. 6) Payer un bonus de $30,000 à M. Comas. Pendant l'année 2004, M. Comas a perçu $240,000 pour honoraire, frais de voyage et rémunération. Par conséquent, M. Comas a vu sa licence de pratiquer le droit sur le sol Américain.
7) Verser un salaire annuel de $250,000 sans contrat de travail à M. Agbré malgré le fait que le FRC savait que M. Agbré n'avait aucune connaissance dans le domaine de l'usine et qu'il était au chômage les 10 années précédentes. Verser un bonus de $25,000 à M. Agbré. Tous ces versements se sont faits sans que les directeurs de la compagnie n'en soient informés.
Pendant que NY3C paye les hypothèques sur les maisons de MM Amon et Agbré, ces messieurs déduisent ces mêmes sommes de leurs impôts comme s'ils avaient effectué les payements eux-mêmes.De plus, M. Amon continue de recevoir un salaire du gouvernement de la Côte d'Ivoire alors qu'il est dans la compagnie comme directeur exécutif. De ce fait, nous en concluons que ses fonctions avec les bureaux du président n'ont jamais été terminées. Il n'y a aucun contrat légal d'embauche concernant ces 2 individus, mais malgré cela, ils figurent sur la grille des salaires de la MY3c. De plus, chacun détient des contrats fictifs de vendeurs avec la compagnie de par le biais d'une compagnie fictive comme IC Trading qui a reçu de la Côte d'Ivoire plus $35 millions de dollars en cash par NY3C via Wachovia Bank.
Il est important de noter que IC Trading est une compagnie qui n'a pas d'employés, pas de contact téléphonique, et qui appartient exclusivement à M. Yallé Agbré qu'il gère de sa maison située à 1933, Blue Heron Way in Lawrenceville, Georgie. Dans le seul but de se servir de l'entité de NY3C pour détourner les fonds des producteurs de cacao. " Une copie de ces 2 différents transferts sur le compte de IC Trading et aussi une copie d'un article dans le New York time sur le sujet sont joints ". Le FRC a aussi créé une situation de conflit, et d'inexpérience à la NY3C. Ex : M. Agbré est un directeur nommé par le FRC en attente d'être confirmé dans ses fonctions par l'assemblée des directeurs. Malgré le fait que cette assemblée n'ait toujours pas confirmé M. Agbré dans ses fonctions, il a été nommé trésorier de la compagnie par le FRC. M. Agbré a un accord écrit avec le FRC qui est toujours en vigueur.
-L'arrangement entre M. Comas et le FRC est encore plus ridicule. Malgré le fait que M. Comas agissait comme avocat du FRC jusqu'en fin 2004, il figurait sur la grille de salaire de NY3C jusqu'au 18 août 2004. Pendant que les représentants de la FRC " vivent dans le luxe ", Lion Capital se bat pour maintenir la NY3C hors de l'eau. Jusqu'à ce jour, seuls les membres de la Lion Capital sont connus des autorités. Lion Capital Mgt s'efforce toujours de se faire rembourser par le FRC mais en vain.
Aujourd'hui, NY3C est un désastre. 4 ans après sa création, l'usine n'a produit aucune plaquette de chocolat. Il y a seulement 5 employés que nous avons gardés sur un total de 87 l'année dernière. Pour non respect des délais de payement, NY3C est actuellement poursuivie par des créditeurs. (Ussugar ; Mossis Productive Servcies ; Fulton Cogeneration Associates LP et d'autres). Plus tôt cette année, pour manque de fonds, l'eau et l'électricité ont été coupées. Comme argumenté ci-dessus, Lion Capital était d'accord pour transférer 800 actions au FRC en échange de la signature du statut des actionnaires et du versement de $40 millions de dollars. Le FRC n'a jamais signé le statut et ne s'est pas acquitté des $40 millions.
Avec tout ceci, voici d'autres raisons :
-Le non respect des accords,
-Le non payement de la somme due,
-L'usurpation de l'entité et des biens de NY3C
-La fausse représentation des représentants du FRC
Tout ceci nous amène à conclure que des malversations ont eu lieu au sein de NY3C. Avant que Nestlé ne vende l'usine, elle produisait 300 millions de kg de chocolat par an et employait plus de 1000 personnes. Alors que les représentants du FRC reçoivent de salaire mirobolant, roulent dans des voitures de haut de gamme, se font payer des maisons, la compagnie n'a produit aucun gramme de chocolat. En 4 ans et n'emploie que 5 personnes. La compagnie est poursuivie en justice par le créditeur. Un avocat sans équité aucune fut employé par la compagnie et détient des documents cruciaux de la compagnie ; Tout ceci nous amène à dire que NY3C est en sursis.
Seule votre intervention directe auprès du Président Gbagbo est notre espoir de sauver cette compagnie qui détient des millions de dollars de retraités. De plus, à partir du 22 janvier 2007 jusqu'à ce jour, j'ai effectué et continue d'effectuer des voyages pour rencontrer les représentants du FRC dans l'espoir d'une solution amiable. Mais hélas, à chaque rencontre, j'ai été servi des promesses vides. Car de toutes ces rencontres, Lion Capital a émis des propositions qui n'ont pas abouti. La dernière date du 10 juillet 2007 quand nous avons proposé de vendre nos 20% au FRC. Car nous sommes convaincus que c'est la seule solution pour sortir de cette crise. Mais malheureusement à ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse. Dans un effort de compréhension de cette attitude du FRC, nous avons mené une enquête sur les déplacements financiers.
Nous avons découvert que IC Trading a été exclusivement créée par M. Yallé Agbré dans le but de recevoir les transferts de millions de dollars des producteurs de Côte d'Ivoire pour être investis dans NY3C. Malheureusement, aucun de ces transfets n'est arrivé dans les comptes de la NY3C.
En fait, M. Agbré gère IC Trading de sa maison de Georgie pour camoufler les malversations qui y ont lieu.
A ce jour, plus de $35 millions de dollars ont été virés sur les comptes de IC Trading et Warchovia Bank pour les comptes de NY3C. Alors que NY3C détient le seul compte qui est à Key Bank à New York. Aujourd'hui, nous sommes étonnés qu'une opportunité aussi belle tourne si mal. Avec une analyse sur le passé et notre collaboration avec la Côte d'Ivoire, nous notons les évènements ci-dessous :
-Nous sommes en mesure d'affirmer que le partenariat de la Lion Capital et du FRC fut entièrement instigué par les bureaux du Président Gbagbo dans le seul but de blanchir l'argent des producteurs ivoiriens.
-De ce fait, nous ne pouvons être associés à de telles malversations.
Aujourd'hui, le combat de nos dirigeants est d'amener les dirigeants des pays en voie de développement à la bonne gouvernance et à faire face aux détournements des fonds de leurs pays. De ce fait, nous voulons nous inscrire dans cette logique et nous venons à vous pour vous demander d'intervenir auprès du Président Gbagbo afin que nous puissions sauver le peu de valeur des actions de la NY3C et aussi afin que celui-ci demande à nos partenaires ivoiriens d'arrêter de se servir de NY3C et des USA comme un canal de blanchiment des fonds des producteurs de cacao ivoiriens pour leur gain personnel et enfin que le FRC rembourse les fonds qu'il a tirés de NY3C.

jeudi 20 septembre 2007

Ce que le Maire pense de...

La menace de Gbagbo contre les medecins...

Monsieur du president, Vous et ces medecins etes tous alles a l'ecole eux ont decide d'aller faire la medecine, vous avez trouve que raconter des histoires etait votre domaine de predilection. Apres leurs longues etudes ils ont prete serments, et ont commence a sauver les vies des ivoiriens. Malgre les heures interminables qu'ils accumulent chaque jour, leurs salaire sont non seulement ridicule mais une sentence a mort a longue duree. 150 000 francs cfa, c'est moins que ce que gagne un vadrouillard aux etats Unis par semaine. Nos braves medecins gagnent cela par mois. Certes les medecins ont prete serment et ont promis de sauver des vies, mais vous, Gbagbo, vous avez aussi prete serment . Avez vous respecte un seul de vos nombreux serments a la tete du pays? Savez vous la valeur d'un serment? Si les medecins voulaient suivre votre exemple, ils passeraient leurs journees a rouler les malades dans une large dame-jeanne de farine.
Si vous recuperiez les 100 milliards que vos proteges ont vole (usine de Fulton), vous pourriez sauver non seulement les vies des medecins,mais aussi ceux des malades. Vous perdez la voix face a ces nombreux vols et detournements de fonds, et vous jouez les durs sur ceux qui doivent subir votre incompetence legendaire.

Et si vous veniez a sanctionner ces medecins et qu'ils decidaient d'arreter le travail pendant 1 mois, iriez vous soigner ces malades? Ou iriez vous raconter ves nombreuses histoires a ces malades? Parce qu'on sait que la vie des ivoiriens n'a pas d'improtance a vos yeux. Lorsque vous les voyez un peu joyeux, vos amis les intoxiquent aux dechets toxiques, et pour couver leur desespoir ils doivent aller s'enivrer dans les boites, et les bars. Mais vous trouvez que c'est parce qu'ils sont tout heureux qu'ils perferent jouer a cache cache avec le virus du SIDA. Vous ne pouvez etre cruel a ce point. IL y a une limite a la perfidie, mon grand. Arretez ca.



lundi 17 septembre 2007

Gbagbo et Soro saisis, le procureur interpellé

Plus de 100 milliards des planteurs détournés et blanchis aux USA :
Gbagbo et Soro saisis, le procureur interpellé

Le détournement et le blanchiment de plus de cent milliards de F CFA au préjudice des cacaoculteurs ivoiriens commencent à faire des vagues. Le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro ont été saisis très officiellement par les partenaires américains du FRC (Fonds de régulation du café et du cacao).

L’affaire du détournement et du blanchiment de plus de 100 milliards des planteurs ivoiriens aux Etats-Unis commence à prendre des tournures inquiétantes.
Nous écrivions dans notre parution du samedi 15 septembre que les dirigeants de Lion capital Management, le Fonds de pension américain, qui est en affaires dans le rachat de l’usine de fabrication de chocolat avec le FRC (Fonds de Régulation et de contrôle) ont très officiellement saisi le département d’Etat américain.
Les mêmes responsables ont saisi la présidence de la République de Côte d’Ivoire et le Premier ministre Guillaume Soro.
Cette affaire, qui a toute l’allure d’une opération mafieuse, commence à faire des vagues dans les milieux d’affaires ivoiriens.
Il nous revient que M.
Guy M’Bengue, le directeur de l’Apexci (Agence pour la promotion des exportations en Côte d’Ivoire), en est très sérieusement préoccupé.
Surtout que des intérêts américains ont été exposés.
Et surtout aussi que c’est sur le sol du pays de George W.
Bush qu’une partie de cette honteuse affaire s’est déroulée.
Rappelons à ce propos que c’est sur le compte de IC Trading, LLC à « Wachoria Bank, NA, que les sommes faramineuses qui partaient de la « Citibank » et « Ecobank» transitaient pour se volatiliser dans la nature.
Le président de l’Apexci est d’autant plus inquiet qu’il a en charge la renégociation avec les autorités américaines afin que la Côte d’Ivoire soit à nouveau rééligible au système AGOA, après en avoir perdu le privilège, suite, entres autres, de l’affaire Cora de Comstar.
Il sert donc d’interface entre les autorités ivoiriennes et les officiels américains.
Aussi, nous dit-on, qu’il a demandé que la présidence de la République de la Côte d’Ivoire se saisisse très rapidement de cette affaire pour éviter qu’elle ne compromette irrémédiablement le bénéfice du système de désarmement douanier américain.
Si le Directeur de l’Apexci a exprimé ses inquiétudes, selon nos informations, en revanche, le silence du parquet d’Abidjan ne manque pas de surprendre.
La presse nationale et internationale qui s’est faite l’écho de cette sordide affaire a donné des détails très précis et cité des noms avec leur degré d’implication.
Le parquet reste curieusement sans réaction là où il aurait pu s’auto-saisir, à défaut de l’être par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, au vu de la gravité des faits exposés par la presse.
Le plus curieux dans l’affaire, c’est que le Procureur de la République, Raymond Tchimou, qui semble avoir opté de saisir l’ombre au lieu de la proie, a mis dans son viseur les journalistes qui ont levé le lièvre sur ce crime économique.
La Côte d’Ivoire, c’est vraiment la Côte d’Ivoire !

Théodore SINZE

samedi 15 septembre 2007

Plus de 100 milliards des planteurs détournés et blanchis aux USA :

Plus de 100 milliards des planteurs détournés et blanchis aux USA :
Voici les preuves des virements bancaires

Source: 24 heure.

Dans notre parution d’hier vendredi 14 septembre, nous avions décrit comment au prétexte de l’achat d’une usine de chocolat aux Etats-Unis (Fulton) par le FRC (Fonds de régulation et de contrôle) des sommes astronomiques avaient pris la route de ce pays pour disparaître dans la nature. Nous revenons aujourd’hui sur ce dossier explosif pour dévoiler comment l’opération a été montée et les documents bancaires qui ont servi à l’évasion de l’argent des planteurs.

Tout part d’abord de la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Une jeune dame du nom de Leila N’Diaye, fille de l’ancien président de la Banque africaine de développement (BAD), le Sénégalais Babacar N’Diaye, ont les fonctions à la présidence ivoirienne n’ont jamais été officiellement définies, prend contact avec M.
Ousmane Gbané, un ressortissant Ivoirien vivant aux Etats-Unis.
M.
Gbané qui a sans doute pris la nationalité américaine a adapté ses nom et prénoms qui sont désormais Hausmann-Alain Banet et est gestionnaire du Fonds de pension américaine « Lion capital management » et c’est avec lui que Mme Leila N’Diaye est entrée en contact.
Dans un encadré à ce dossier (voir si contre), nous expliquons plus longuement le rôle joué par cette dame et ses déboires actuels.
Pour le reste, on peut retenir simplement que c’est cette dame qui a établi les premiers contacts entre les responsables de « Lion capital management » et Abidjan.
Dès lors, les appétits se sont aiguisés.
Et ce qui devait être un contact d’affaires se transforme en projet de détournement-blanchiment de fonds publics.
A partir de cet instant, un nouvel acteur entre en scène.
Ivoirien vivant aux Etats-Unis depuis longtemps, lui aussi, va jouer sa partition.
Mais pour le compte des acteurs d’Abidjan, à savoir les dirigeants du FRC et leurs mentors.
Il s’agit de M.
Yalé Agbré, anciennement représentant de la défunte Caistab à New York, qui s’est reconverti dans « la consultance ».
Nous écrivions hier que I.
C.
Trading, LLC étaient une société écran créée par les dirigeants du FRC.
Cette information n’est pas complète et comporte une légère méprise.
De fait, si I.
C.
Trading, LLC a bien servi de société écran, elle n’a pas été créée par le FRC, mais elle appartient au nommé Yalé Agbré qui entre temps a noué des relations avec le FRC.
Il bénéficie même d’un contrat de consultant qui le lie au Fonds.
Le compte numéroté 200017211848 domicilié à « Wachovia Bank, N.
A est celui de sa société de consulting, I.
C.
Trading, LLC.
Ayant été mis en intelligence avec les responsables du FRC, à savoir Angeline Kili, PCA du Fonds de régulation et Firmin Kouakou, le Directeur général de ce même fonds, les transactions frauduleuses pouvaient commencer.
Ainsi, les comptes du FRC domiciliés à la « Citibank » d’Abidjan-Plateau et « Ecobank » seront débités au profit de I.
C.
Trading, LLC qui, rappelons-le, a son compte à « Wachoria Bank, N.
A.
Le 15 janvier 2004, un ordre de virement co-signé de M.
Firmin Kouakou et Angeline Kili est émis pour débiter le compte FRC-Reserve de Prudence N°630319005 au profit de I.
C.
Trading, LLC.
Le transfert de ce fonds porte sur la somme de 2 (deux) millions de dollars US environ 1 (un) milliard de francs FCA.
Les transferts partant de ce compte pour la banque américaine seront répétés plusieurs fois.
Le 15 juin 2004, un autre ordre de virement sera donné cette fois-ci à « Ecobank » d’Abidjan-Plateau par le PCA et son DG pour débiter le compte FRC-Reserve de Prudence N°10000052387025 de 3.
430.
119 (trois millions quatre cent trente mille cent dix neuf dollars (environ 1,8 milliard de F CFA).
Là aussi, l’opération sera répétée selon nos investigations à plusieurs reprises.
Plus de 15 fois pour être plus précis, entre 2003 et 2006.
Toutes les sommes qui sont parties de la Citibank et de « Ecobank » ont toutes atterries sur les comptes de I.
C.
Trading, LLC aux Etats-Unis.
C’est à partir de ce compte que les faramineuses sommes qui atterrissent s’évaporent.
M.
Yalé Agbré, propriétaire de I.
C.
Trading, LLC, s’occupe de les ventiler dans divers comptes préalablement désignés par ses commanditaires, sans qu’un seul dollar ne prenne la route de l’usine de Fulton.
Dans les fac-similés que nous produisons à l’appui de ce papier, il est ajouté au bas de I.
C.
Trading, LLC « New York Chocolate and confections compagny », histoire de faire croire que le vrai bénéficiaire des transferts de fonds est « New York chocolate and confections compagny », la fameuse usine au centre de toute cette machination.
Car des mouvements de fonds aussi importants au bénéfice d’une simple société de consulting auraient facilement attiré la curiosité des responsables de « Wachovia Bank », la banque américaine et, surtout, des autorités fédérales américaines qui, depuis les attentats du 11 septembre 2001, ne badinent plus avec les fonds qui vagabondent à travers la planète.
C’est la raison qui explique que dans les ordres de virements, en plus de IC.
Trading, est mentionné « New York chocolate confections compagny », qui peut tromper la vigilance, en tant qu’entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication du chocolat.
Mais le pot aux roses a pété et l’affaire est aujourd’hui devant les tribunaux américains.
* “Lion capital” saisit le département d’Etat : Les Américains tiennent coûte que coûte à récupérer leur argent Le temps est maussade pour les dirigeants du FRC et pour plusieurs membres du cabinet présidentiel.
Et pour cause, « Lion capital management group », dans le contentieux qui l’oppose au Fonds de régulation et de contrôle café-cacao, a décidé de saisir le département d’Etat.
C’est donc sur la base de cette saisine que le Fonds de pension de retraite américaine a décidé de ne pas laisser les fossoyeurs dormir aussi tranquillement qu’ils en donnent l’impression.
« Sur instruction du département d’Etat et sur la base du Conseil des commissaires aux comptes de Lion capital management, je viens, à travers cette lettre, vous exprimer une plainte et porter à votre attention, l’évident manque de regard d’une situation qui s’est produite entre Lion capital management et le cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire et le Fonds de régulation et de contrôle café-cacao », écrit dans ses propos liminaires Hausmann-Alain Banet, avant d’inviter, à la fin de son courrier, le département à tout mettre en œuvre pour le remboursement des sommes détournées.
« (…) Nous sollicitons respectueusement votre intervention auprès du président Gbagbo, dans l’espoir de sauver l’argent de producteurs américains (…) et d’exiger le remboursement des producteurs américains qui ont investi leurs fonds de retraite dans ce projet », a terminé le PDG de Lion capital management group dans sa correspondance adressée au département d’Etat et dont copie est transmise à la Secrétaire d’Etat, Condolezza Rice, et à l’ancien ambassadeur des USA à Abidjan, Aubrey Hooks.
Autant le dire, les dirigeants du FRC et tous les autres membres de la nébuleuse sont bel et bien pris dans l’étau.

Théodore SINZE/M.D.

“Pour les Américains, il s’agit d’un blanchiment d’argent”

Le PDG de TGC, lobbyiste de LCM, s’explique :
24heur

Trois questions au PDG de TGC, lobbyiste, qui avait été mandaté par Lion Capital Management Group (LCM) pour essayer de trouver une issue négociée à l’affaire de l’usine de chocolat qui oppose la société de Fonds de pension de retraite américaine au FRC (Fonds de Régulation du Cacao). Le patron du cabinet TGC, que nous avons joint hier au téléphone, lève le voile sur les échanges qu’il a eus avec la présidence de la République ivoirienne et la saisine du Premier ministre, Guillaume Soro.

* M.
quel était votre mandat et quels sont les résultats que vous avez obtenus dans cette opération ? LCM, devant les difficultés qu’elle rencontrait pour amener la partie ivoirienne à respecter ses engagements dans ce dossier, m’a demandé d’entrer en contact avec les autorités ivoiriennes, notamment le président de la République, pour que le contentieux soit liquidé.
Ce que j’ai fait en lui écrivant, et son cabinet m’a contacté en me disant de régler le dossier avec les personnes qui sont malheureusement partie prenante des transactions financières douteuses, à savoir l’ex-conseiller du Président aux infrastructures qui se trouve être le Directeur de l’usine, et qui s’est acheté une maison en son nom propre ici aux USA en utilisant l’argent de l’usine.
Il faut savoir que ce dernier avait même poussé loin l’affaire en voulant exproprier LCM de ses 20 %.
Les tribunaux américains l’ont débouté en demandant aux deux parties de conférer et de trouver une solution.
La répartition du capital restait alors maintenue à 80 % pour le FRC, et 20 % pour LCM.
Je n’ai rien obtenu de la partie ivoirienne, car, elle n’a pas bougé, mais de LCM, j’ai obtenu qu’au lieu de rester en conflit ouvert avec son associe le FRC, qu’il sorte de l’affaire en vendant ses parts, et une offre de vente a été faite au FRC qui a juste envoyé un courrier à LCM pour dire qu’il en prend acte.
Il faut savoir que cette usine, si elle entrait en production, serait une véritable machine à faire de l’argent.
Mais à l’inverse, chaque jour qu’elle reste fermée, ce sont des sommes importantes qui sont perdues.
Elle aurait vraiment constitué une valeur ajoutée pour les planteurs si elle rentrait en production.
* Quel était le rôle de IC Trading ? Nous ne l’avons jamais su.
Cependant, les copies de plusieurs virements de fonds controversés et de montants importants montrent que IC Trading devait jouer un rôle dans les transferts de fonds entre la Côte d’Ivoire et les USA.
Car tous les virements étaient libellés comme suit : Bénéficiaire : IC Trading et New York Chocolate and Confections Company, mais le destinataire final était IC Trading et non New York Chocolate.
Lorsque cela a été découvert, les Américains ont commencé à douter que les Ivoiriens ne voulaient pas faire l’affaire, mais cherchaient plutôt une affaire à laquelle ils veulent s’adosser pour faire des transferts de fonds pour leur propre compte.
Et, il faut savoir qu’ils m’ont demandé d’informer les partenaires au développement de la Cote d’Ivoire à savoir la Banque Mondiale, le FMI, la BAD, etc.
, afin de bloquer les négociations de prêts avec la Côte d’Ivoire ; d’informer le département d’Etat américain de cette affaire afin de bloquer les négociations sur l’AGOA etc.
Car, ils estiment que la Côte d’Ivoire ne peut pas être en train de demander des prêts ou de l’aide alors qu’elle a beaucoup d’argent entre les mains d’individus, et aussi qu’on ne doit pas spolier les planteurs qui vivent dans l’extrême pauvreté, alors qu’en réalité, ils ont de l’argent confisqué par quelques personnes.
Je leur ai expliqué que je ne croyais pas encore qu’on pourrait trouver un arrangement, et j’ai envoyé une deuxième note au chef de l’Etat qui, malheureusement, est restée sans suite.
Je crois pour ma part qu’il a été beaucoup trahi par son entourage dans cette affaire.
Car on lui a toujours fait croire que tout se passait bien et que du chocolat était produit, ou alors que ce sont ses opposants qui essaient de le déstabiliser avec cette affaire.
Ce qui n’est pas le cas, du moins, en ce qui me concerne.
Car je ne fais pas de politique, je suis plus business, et en toute honnêteté, je n’aime pas voir qu’on montre la Côte d’Ivoire et ses dirigeants du doigt, notamment dans ce type d’affaires.
Cela dit, il s’agit plutôt d’une affaire complètement opaque qui laisse penser à beaucoup de choses… Les Américains pensent définitivement qu’il s’agit d’un blanchiment d’argent.
Sauf, si on leur prouve le contraire.
D’ailleurs, suite aux récentes plaintes portées contre le FRC dans cette affaire ici aux USA, je vous informe que l’avocat du FRC, sans doute ayant mesuré la gravité des faits, a dû les abandonner cette semaine en demandant à quitter leur comité de défense.
Cela est-il un signe que des faits graves sont établis ? * Que doit-on faire pour remédier à la situation ? Il faut une véritable volonté politique de la partie ivoirienne.
Vu l’importance des enjeux, nous sommes encore ouverts à la discussion.
Le président de la République et le Premier ministre doivent cette fois-ci marquer un engagement fort à régler ce problème dont les conséquences sont incalculables et peuvent être un frein à beaucoup de choses.
J’ai écrit au Premier Ministre à travers un de ses conseillers, pour lui proposer de mettre en place un comité de médiation, qui pourrait permettre de débloquer cette situation.
Car, il faut savoir que le FRC a effectué huit voyages ici aux USA, soi-disant pour régler cette affaire, mais on s’est bien aperçu que c’était plutôt des voyages d’agréments aux frais des planteurs.
Car, rien n’a avancé.
J’ai refusé d’informer les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire de cette affaire, de même que le Département d’Etat comme LCM me le demandait.
Cependant, je vous informe que LCM s’apprête à le faire ces jours-ci, car il faut bien comprendre que les sommes qu’ils ont investies proviennent de fonds de retraite, c’est comme si la CNPS plaçait son argent avec des gens peu crédibles et le perdait.
Des Américains qui ont travaillé toute leur vie ne pourraient pas bénéficier de leurs économies de pension ! Ce genre de chose est gravement puni aux USA, et je ne crois pas que LCM puisse accepter de perdre autant d’argent et partant sa crédibilité.
Je vous informe qu’il s’agit de 39 de leurs investisseurs qui perdraient de l’argent et qui ont en gestion plusieurs centaines de millions de dollars, d’où leur crédibilité.
A.
S.
* Les mésaventures de Jean-Claude Amon et Leila N’Diaye Les plus malchanceux dans cette combine juteuse sont d’abord Leila N’Diaye et Jean-Claude Amon qui ont été jetés comme le citron après en avoir extrait tout le jus.
Mme Leila N’Diaye était au tout début de l’affaire.
C’est elle qui a noué les premiers contacts avec “Lion capital management”.
C’est par la suite que Jean-Claude Amon qui était jusque-là conseiller technique chargé des Infrastructures à la présidence a été associé.
Les deux plénipotentiaires et missi dominici du palais d’Abidjan ont vu l’avantage de travailler en duo dans leurs intérêts réciproques bien compris.
Une commission de 40.
000 dollars (environ 20 millions de F CFA) a été négociée par ceux-ci auprès de « Lion capital management ».
Mais quand l’argent a été versé, Jean-Claude Amon s’est assis dessus sans verser le moindre sou à sa comparse.
Aux dernières nouvelles, la route de la présidence ivoirienne lui a même été interdite.
Elle qui était naguère si introduite.
Jean-Claude Amon n’aura pas un sort plus brillant.
Et pourtant, tout avait si bien commencé pour lui.
Dans notre parution d’hier, nous mentionnions que c’est lui qui avait été désigné administrateur provisoire de la société NY3C, l’usine de Fulton.
Dès son arrivée aux Etats-Unis, il s’achètera une coquette villa avec les Fonds du FRC et ses émoluments avaient été fixés à la somme vertigineuse de 300.
000 dollars par mois, soit 150 millions de nos francs.
Ne s’étant pas contenté de cette situation princière, il s’était très vite enfoncé dans les frasques.
Mais comme depuis le départ, l’affaire était du pipeau, la source des fonds qui lui étaient si généreusement alloués a tari.
Il a été lâché par la présidence de la République et aujourd’hui, il est sur le carreau tirant le diable par la queue aux Etats-Unis.

A.S./Théodore SINZE

jeudi 13 septembre 2007

Le plus grand scandale financier que la Côte d`Ivoire ait jamais connu : Plus de 100 milliards disparaissent entre Abidjan et New York

Akwaba Saint Clair

vendredi 14 septembre 2007


C
'est sans aucun doute le plus gros scandale financier que la Côte d'Ivoire indépendante ait jamais connu. Plus de 100 milliards de nos francs ont disparu entre Abidjan et les Etats-Unis dans le cadre des transactions financières pour l'acquisition de la fameuse usine de traitement de cacao que voulait réaliser le Président Laurent Gbagbo via le Fonds de régulation café-cacao (FRC). C'est une affaire qui avait fait grand bruit en son temps. Voulant faire un peu plus qu'Houphouët-Boigny qui, selon les refondateurs, ne s'était contenté que de vendre les fèves de cacao aux blancs, Laurent Gbagbo ne s'est pas donné un temps d'échauffement et de réflexion nécessaire avant de sauter pieds joints sur l'offre d'achat d'une usine aux Etats-Unis. Dans le cadre de cette opération d'achat, l'Etat ivoirien, désireux d'être l'actionnaire majoritaire de la future usine, s'était réservé 80% des actions et les 20 autres à la société américaine Lion Capital Management Group, dirigé par un ressortissant ivoirien Hausmann Banet, son président directeur général. Il faut souligner, comme l'atteste la correspondance que ce dernier a d'ailleurs adressée au Chef de l'Etat ivoirien, que le Président Laurent Gbagbo était au cœur de ce deal. Il l'a encouragé et favorisé. Mais pour des raisons que nous ignorons encore, le FRC a créé une société écran IC. Trading, basée en Georgie pour recevoir les fonds destinés à sa participation au capital de New York Chocolate Confections Company (NY3C). Selon nos sources, des ordres de virements, signés du PCA Angeline Kili et du DG du FRC Kouakou Firmin, ont permis de débloquer plusieurs milliards de F CFA vers le numéro de compte de IC Trading : 061000227 Wachovia Bank. Mais chose curieuse, ces fonds n'ont jamais atterri à NY3C pour permettre à l'Etat ivoirien d'honorer ses parts dans le capital. L'argent a été débloqué à Abidjan, les détectives privés de la société NY3C ont pu retrouver les traces de ces fonds sur les comptes de IC Trading mais les milliards ont pris, à partir de là, une destination autre que la société de NY3C. Plus de 100 milliards de francs se sont ainsi volatilisés entre Abidjan et New York. Il faut indiquer que cette affaire se déroulant au sein d'un cercle très restreint, c'est M. Amon Jean Claude, conseiller spécial du Président de la République qui a été désigné administrateur provisoire de la société, avec un salaire mensuel colossal à vous donner le vertige. Nous y reviendrons.
Akwaba Saint Clair


Kouamouo, Est ce necessaire toute cette attaque contre ta soeur Yamb?

Jeudi 13 Septembre 2007
Le maire

Kouamouo, etait ce necessaire de preciser que Nathalie Yamb est suisse d'origine camerounaise? Parce que ta compatriote a ecrit un article que tu n'as pas aime, alors il faut l'exposer a la reprobation des patriotes? Il ne manquait plus que tu donnes le numero de la maison et le quartier ou reside ta compatriote pour que le tour soit joue. C'est Moliere qui disait, si j'ai bonne memoire, "je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire". Si tu t'etais arrete a Sylvestre Konin, on aurait dit que tu as une raison de lui porter grief, mais aller jusqu'a exposer ta soeur camerounaise a la furie des patriotes, il faut vraiment etre tombe bas pour le faire. C'est dans ces cas d'especes que nous autres disons " voici quelqu'un qui est devenu plus royaliste que le roi". Ce kpakpatoisme exacerbe est generalement l'expression d'un crise identitaire, et merite une serieuse analyse. L'ere des rabatteurs negriers n'est pas revolu a ce que je vois.

On vous paye combiens au sein de cette nebuleuse "patriotique" pour perdre si facilement votre ame? Vraiment! Pourtant, cher Kouamouo, tu etais l'un des quelques journalistes que j'aimais beaucoup lire. Hmmmmm!!!!


Attaques médiatiques contre mamadou koulibaly: Ma part de vérité
Théophile KOUAMOUO
Notre Voie
Issue No.: 2783

Jeudi 13 Septembre 2007

Le 10 septembre dernier, en me faisant remettre une lettre de licenciement sans préavis et en faisant envahir les locaux du Courrier d’Abidjan par une meute de vigiles dont certains étaient armés pour m’expulser des lieux, Sylvestre Konin, mon associé et directeur de publication, prenait la responsabilité de transformer des divergences entre associés en conflit ouvert, avec son corollaire de développements médiatiques et judiciaires. Dernière pomme de discorde en date : mon refus, en tant que rédacteur en chef, de publier un article de Nathalie Yamb alias Mahalia Ntéby, que j’ai estimé, en tant que journaliste professionnel, injurieux et diffamatoire pour le président de la République de Côte d’Ivoire. Obligé de défendre mes droits et ma dignité, j’ai décidé de l’attaquer aux termes du droit social pour licenciement abusif et aux termes du droit des sociétés pour incompétence en tant que gérant – il n’a jamais publié de bilan d’une entreprise qui édite Le Courrier d’Abidjan depuis le 1er janvier 2005.
A ma grande surprise, ce qui était un conflit éditorial et financier entre deux associés d’un journal privé revendiquant son ancrage au sein de la galaxie patriotique a été transformé par le quotidien Le Patriote, grand spécialiste de la manip devant l’Eternel, en conflit entre le président de la République Laurent Gbagbo et le président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly. A ma plus grande surprise, le président Mamadou Koulibaly m’a violemment accusé, à en croire le quotidien Nord-Sud, d’être impliqué dans cette énième manœuvre du Patriote, accompagnant ces affirmations – sur lesquelles il a toutefois émis des doutes – de propos extrêmement blessants pour ma personne. Serais-je l’outil d’une conspiration visant à opposer les présidents Gbagbo et Koulibaly ? Trois fois non.
J’affirme ici que le président de l’Assemblée nationale, pour lequel j’ai beaucoup d’estime et d’admiration, a été induit en erreur par un duo infernal constitué de deux nageurs en eaux troubles : Sylvestre Konin et Nathalie Yamb alias Mahalia Ntéby. Je les accuse d’avoir voulu transformer Le Courrier d’Abidjan en journal d’intrigues, fabriquant ou exacerbant des divergences internes au camp présidentiel et au FPI. Paniqués par mon opposition argumentée à leurs magouilles, et par la mise en lumière de celles-ci, ils ont décidé de faire croire au président Koulibaly, à qui je n’ai pas parlé depuis plusieurs mois, qu’il est urgent de me brûler. Ils recherchent ainsi une solidarité politique de premier plan à leur aventure. Sylvestre Konin, qui n’a pas respecté ses obligations d’associé-gérant, a trouvé le moyen de me discréditer, alors qu’il nourrit depuis des mois des frustrations liées à son anonymat et à ma notoriété, et qu’il sait qu’il devra répondre de ses actes délictueux devant les tribunaux.
Je suis obligé de défendre mon honneur. Et je le ferai.

Un contexte particulier

Lors de la Flamme de la paix à Bouaké, le numéro un ivoirien a affirmé qu’il était temps d’aller aux élections le plus vite possible. Dans un contexte où il a brisé la conspiration marcoussiste et a pris les devants tandis que les partis politiques adversaires font face à des dissensions. Tout de suite après la Flamme de la paix, la presse de l’opposition s’est mise à broder autour de dissensions, dans son camp à lui cette fois. Elle a engagé une campagne de rumeurs visant à faire croire que le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, serait en dissidence ou se préparerait à l’être. L’intéressé a démenti les faits, le jeudi 30 août dernier. Et a accusé la nébuleuse française d’être à l’origine des rumeurs venimeuses distillées à foison. L’affaire était réglée, la presse de l’opposition n’avait plus d’os à ronger. Tout allait bien au FPI et dans le camp présidentiel. C’était sans compter sans une campagne perverse menée par Sylvestre Konin et Nathalie Yamb.
Acte premier : Le 4 septembre 2007, Sylvestre Konin transmet à mes subordonnés, sans m’en informer, une étrange interview signée de lui et accordée à Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb. L’interviewer présente l’interviewée comme une «bonne connaisseuse de la géopolitique africaine», tandis qu’elle-même donne à se voir comme une spécialiste de «l’âme et de la psychologie» de Mamadou Koulibaly. Mamadou Koulibaly, explique-t-elle, soutient l’accord de Ouagadougou, «même s’il n’a pas été, comme d’autres, jusqu’à danser sur l’estrade du lieu de la cérémonie avec les rebelles». Les rumeurs de brouille Gbagbo-Koulibaly ? «Je vais peut-être vous étonner, mais je subodore que les rumeurs de son départ du FPI ont initialement été lancées par les refondateurs pointés du doigt eux-mêmes. Au lieu de se remettre en question, au lieu de se dire «Maintenant qu’on s’est fait prendre les dix doigts dans le pot de confiture et que l’on s’est fait tancer, arrêtons la gabegie», ceux-ci ont préféré dire et faire dire que si Koulibaly les dénonce, c’est parce qu’il a un agenda caché et s’apprête à quitter le FPI. Pour eux, que ce soit par mauvaise foi ou par atrophie intellectuelle, on n’a pas le droit de critiquer un système de l’intérieur. Il faut forcément être passé à l’ennemi pour dénoncer des comportements déviants. Comment, dès lors, s’étonner qu’avec de tels raisonnements, le développement de l’Afrique stagne ? Toujours est-il que, cette rumeur découlant initialement d’un refus de se remettre en cause par des prédateurs refondateurs, a été bien opportunément reprise et amplifiée par l’opposition, trop ravie de l’aubaine d’un éventuel schisme au sein du parti au pouvoir et par les réseaux françafricains, dont Mamadou Koulibaly est le pire cauchemar depuis qu’il a claqué la porte de Marcoussis en 2003 et qu’il a entrepris sa croisade dénonciatrice du Pacte colonial (…) En croyant exposer Koulibaly qui a, selon eux, eu l’outrecuidance d’indexer, même superficiellement, leurs mauvaises pratiques, les rebfondateurs se sont eux-mêmes tirés une série de balles dans le pied. Non seulement Koulibaly est érigé en héros vertueux, même par les adversaires historiques du FPI, mais en plus, ils ont déstabilisé les militants frontistes et la galaxie patriotique, qui en sont arrivés à penser devoir choisir entre Gbagbo et Koulibaly, ce qui a entrainé de fortes turbulences au Front Populaire Ivoirien», affirme Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb. Interrogée par Sylvestre Konin sur le caractère impensable d’une scission Gbagbo-Koulibaly, Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb répond : «Monsieur Konin, rien n’est impensable. (…) Je crois que si les dérives FPIstes continuent sans que le chef de l’Etat ne trouve utile d’y mettre le holà, alors des divergences pourraient effectivement voir le jour entre les deux hommes. Mais on n’y est pas.»
Dans un tel contexte, quel est l’objectif d’une telle interview d’un personnage fictif qui, par ailleurs, n’apparaît pas en photo dans le journal, sinon de relancer une polémique morte dès l’intervention du président Koulibaly à la RTI ? Pourquoi l’avoir diffusée dans Le Courrier d’Abidjan à l’insu de son rédacteur en chef ? Quel est l’objectif de ses intrigues ?
Acte deux : L’interview de Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby est diffusée dans Le Courrier d’Abidjan le 4 septembre 2007, mais la veille, elle a été publiée sur son blog (saoti.over-blog.com). Un lecteur du nom de Fernand Agbo Dindé réagit en lui envoyant, en guise de commentaire, un article titré : «Jusqu’à quand serez-vous en état de grâce, monsieur le président ?» Il est très vite contacté par Sylvestre Konin qui lui propose de publier cet article dans le journal du 5 septembre 2007. Un article qui passe au-dessus de ma tête, une fois de plus. Informé du projet de diffusion, je m’y oppose clairement par SMS. J’estime en effet que le fait de passer les deux papiers l’un à la suite de l’autre pouvait être interprété comme une campagne et alimenter les intrigues de l’opposition. Sylvestre Konin a maintenu la parution de cet article, en dépit de mon avis défavorable.
Acte trois : Dans la soirée du 5 septembre, je me rends compte que Sylvestre Konin a décidé de lancer, en me contournant, une série de papiers intitulée «Le blues de la résistance». Sylvestre Konin crée volontairement un rapprochement avec le papier «Le blues de la République » de Mamadou Koulibaly. Le premier papier de cette série est de Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby. Il a été publié sur son blog le 26 août et sur le média citoyen français Agoravox le 30 août. Mais visiblement, il n’a pas eu l’écho recherché. Il est donc question de publier cet article au vitriol dans un quotidien ivoirien. Mais pas dans Le Patriote ou Le Nouveau Réveil, qui accepteraient facilement ce type de papier. Il faut le publier dans Le Courrier d’Abidjan, journal « bleu », dont les dirigeants sont notoirement des amis de Mamadou Koulibaly, dont le rédacteur en chef a écrit le texte d’un livre d’art réalisé par l’Assemblée nationale et qui s’appelait, au contraire, «Naissance d’une nation».
Je refuse de diffuser l’article qui comporte des parties qui tombent sous le coup de la loi et qui, de toute façon, ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Nous critiquons volontiers le président Gbagbo, mais nous refusons de le disqualifier politiquement. Je sollicite un aîné pour ramener Sylvestre à la raison. Par respect pour cet aîné, je prends la précaution de surseoir à la diffusion du papier.
Dès lors, je suis l’objet d’un harcèlement moral hystérique de Sylvestre Konin, qui fait de la non-diffusion de ce papier problématique un casus belli. Il m’envoie plusieurs SMS pour me demander de m’expliquer sur ce fait. J’y réponds tant que je peux.
Acte quatre : Le 7 septembre en début d’après-midi, Sylvestre Konin envoie un message électronique à Fernand Agbo Dindé, en réponse à un mail le remerciant d’avoir diffusé son article. Il en fait copie à de nombreux quotidiens ivoiriens dont… Le Patriote ! «Merci mon cher Dindé, mais je pense qu'il est bon que vous sachiez que mon rédacteur en chef en l'occurence Théophile Kouamouo, s'était catégoriquement opposé à la publication de cet article dans Le Courrier d'Abidjan. Cela a inauguré une énième période de crise dont très certainement vous entendrez parlé dans les jours qui suivent». Le projet d’arriver à une crise médiatisée est déjà conçu, Le Patriote déjà pris à témoin ! En fin d’après-midi, Sylvestre Konin me transmet une demande d’explication. A peine ai-je fini de lire sa demande que j’apprends qu’une réunion d’urgence se tient pour informer le personnel de cette demande d’explication. La machine folle de Konin ne s’arrête plus.
Une chose est sûre. Cet homme et son amie Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb ont engagé dans Le Courrier d’Abidjan une campagne à l’esprit divisionniste. Cet homme a mis la puce à l’oreille de la presse d’opposition l’information d’une crise au Courrier d’Abidjan. Jusqu’où est-il allé ? A-t-il transmis au Patriote le papier recalé par Le Courrier d’Abidjan ? Je ne peux rien affirmer. Mais il est hors de question, à mon sens, qu’on accuse celui qui a refusé à la fois une campagne perverse et un scandale public, d’avoir livré Mamadou Koulibaly en pâture. Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby se répand quasi-quotidiennement sur le net, affirmant qu’elle «connaît bien» Gbagbo et annonçant, avant qu’elles ne soient rendues publiques, les initiatives de Mamadou Koulibaly. De manière très perfide, cette citoyenne suisse aux origines camerounaises, met de l’huile sur le feu… bien planquée dans la compagnie de téléphonie internationale où elle fait carrière et bien protégée par l’anonymat. Les intrigants ne sont pas là où on le croit. Les patriotes ivoiriens doivent avoir de la mémoire et mesurer les sacrifices des uns et des autres ainsi que leur crédibilité.
Je tiens ici à affirmer, de manière très solennelle, mon intime conviction : Mamadou Koulibaly n’est pas lié aux basses intrigues de Konin et de Yamb. Ces intrigues sont une épreuve pour cet homme politique courageux et à l’intelligence vive. Je n’ai jamais rien entrepris contre lui, malgré quelques frustrations liées aux hauts et aux bas classiques d’une relation amicale. En tout état de cause, je me défendrai jusqu’au bout contre ceux qui veulent détruire mon honneur et ma réputation.

Par
Théophile KOUAMOUO
www.kouamouo.afrikblog.com

mardi 11 septembre 2007

Paix sur la Terre Parmi les Hommes qu'il Agree...

Mardi 11 Septembre 2007
Le Maire

Lorsque nous lisons l'histoire des enfants d'Israel dans l'ancien testament (Bible), nous sommes fascines par la similitude avec celle que vit la Cote D'Ivoire en ce moment. Attention, cela ne fait pas de nous des enfants d'Israel, ni la Nouvelle Jerusalem, arretons ces amusements la, s'il vous plait. La similitude dont je parle serait applicable a nimporte quel pays qui traverse des difficultes dans sa progression vers un ideal.

La Cote D'ivoire est comme le peupel d'Israel, se trouvant dans le desert en route pour la terre promise. Apres avoir surmonte de petites epreuves par ci par la, il fallait affronter la derniere etape, celle de Canaan. Moise etait le leader d'un peuple diverse sans gouvernement, sans autorite, chacun faisant ce qui lui plaisait, et ne poursuivant que ses interets egoistes. Ce peuple decida de s'engager derriere Moise, plus pour echapper a la furie du Pharaon D'Egypte que parce qu'il partageait sa vision. Ce peuple devait s'unir pour vaincre leur plus puissant adversaire, les geants de Canaan. Moise choisit parmis les plus braves de son armee douze jeunes qui devaient aller espionner les habitants de Canaan. Les douzes rentrent dans Canaan et apres avoir espionne retournent faire le compte rendu a Moise. Sur les douze, dix trouvent que c'est impossible de vaincre l'adversaire, et que "si Moise est malin, il va oublier cette histoire de pays promis pour se chercher dans le desert", en Cote D'Ivoire on lui aurait ditt "il n'a qu'a chercher son mangement, et la fermer", parce qu'au moins dans le desert la mort n'est pas si garantie qu'affronter les geants de Canaan. Deux jeunes gens, Caleb et Josue, ont trouve qu'il y avait des chances de vaincre l'adversaire, malgre l'impressionnante taille des habitants et les forteresses de Jericho. Moise se laissa convaincre par la majorite (democratie oblige???), oublia la mission et les promesses faites par Dieu, et a la fin de sa vie, il n'entra pas dans le pays promis. A la court sont les courtisants comme on le dit, et les courtisants disent aux leaders ce qu'ils croient qu'ils aimeraient entendre. Le peuple d'Israel era pendant 40 ans dans le desert, se nourrissant de sauterelles, de criquets, de manne, et de pain secs.

La Cote D'Ivoire est aujourd'hui comme le peuple d'Israel dans le desert, nimporte qui fait ce qu'il veut, l'autorite de l'Etat n'existe pas, parce que l'autorite elle meme se cherche face a ses demons qui sont le sexe, le vol, l'enrichissement sur fonds publiques, et l'incompetence. Chacun pour soi, et Dieu pour ceux qui connaissent un "refondu". Et le refondateur en chef qui avait fait tant rever, prefere lui, se bercer de douces melodies comme jadis le faisait le roi Saul lorsque ses demons le hantaient. Ici Monsieur n'a pas besoin d'un petit David pour lui jouer de la Harpe, Il est pianiste, il lui suffit de s'asseoir sur son synthetiseur dans le coin de sa chambre pour se porter mieux. A defaut de leader qui se preoccupe de ses besoins, le peuple se contente de ses nombreux DJ pour lui faire oublier son triste quotidien. Incapble donc d'affronter l'adversite qu'est la paix, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, nos leaders preferent s'adonner au vol, au sexe, au plaisir, se gavant ainsi a la sueur du front du pauvre peuple.

Nos pasteurs, eux, n'ont plus de message d'espoir a partager avec le peuple qui souffre, mais preferent plus inciter leurs fideles a la poursuite du materiel selon la theorie "en meme temps est mieux". Lorsque ce ne sont pas des pratiques satanistes qui les emerveillent, ce sont les croupes arrondies des jeunes dames qui les attirent. Face a un tel tableau, la Cote D'Ivoire a t-elle un avenir?
Face au racket des policiers et des FDS, Monsieur le president de l'assemblee nationale trouve que c'est encore la faute a la guerre, et que lorsque la guerre sera finie, les policiers et FDS rentreront en caserne et alors, on saura qui de ces messieurs censes proteger le peuple est racketteur. Pourtant cette guerre la, un chef refondu et son poulain avaient annonce sa fin a Bouake au festival de la flamme. Ou bien, ca c'etait technique?

La guerre, toujours la meme excuse... A cause de la guerre, selon le Professeur Mamadou Koulibaly, il n'est pas possible de parler de gouvernance. Peut etre que je suis lent a comprendre mais, pratiquement, en quoi, la guerre de 2003 empeche aujourd'hui de lutter contre les rackets, les detournements de fonds, les pietres resultats aux examens. Pourtant vous nous avez dit que depuis 2002, les recettes de l'etat ne vont qu'accroitre. En quoi donc la presence de cherif Ousmane a Bouake empeche a 14 milliards de francs CFA des paysans destines a l'usine de chocolat de Fulton d'arriver a New York, mais trouvent plus facilement le chemin qui mene en Georgie? Expliquez nous en quoi la guerre empeche la bonne gouvernance. Cher Professeur Koulibaly, qu'est ce qui ne va pas? Vous ne pouvez serieusement pas tenir de tels arguments en face des Burundais. Entre nous ivoiriens on peut se ridicoculiser de temps en temps, mais face a des etrangers, s'il vous plait, soyez un peu plus elegant que ca. Que justifie cette fuite totale de responsabilites? Cher ami, si ces derniers temps, les journalistes de l'opposition s'activent a ecrire sur vous, c'est que surement derniere la tete, il esperent voir en vous un Josue ou un Caleb. Je parie que c'est ce qui motivent ces personnes. Ils cherchent une lueur d'espoir quelque part, nimporte ou, et se forcent a trouver peut etre en vous cette voix la qui pourra ouvertement denoncer la corruption, le vol, en gros, la mauvaise gouvernance. On voit que vous ne supportez pas le spectacle auquel vous assistez, et meme si vous le niez, vous ne pouvez pas vous renier vous meme. Il y a ceux qu'on achete facilement et ceux qui sont si fiers qu'ils ne sont pas a vendre. On les reconnait a distance, par leur maniere de marcher, de parler. Leur stature impose le respect, et meme si ces personnes se font violence pour se metamorphoser en suivistes fanatiques, cet etat etranger a leur nature demeure transitoire, car elles retournent toujours a leur etat initial. Trouvez cher ami une certaine fierte a etre celui que les autres admirent. Heureux sont ceux qui luttent pour la justice, nous enseignent les saintes ecritures.

Notre pays sombre, et il a besoin de personnes de bonne volonte. A qui donc irons nous?

Comme pour sodome et gomorre, s'il se trouvait en Cote D'Ivoire, ne serait que 10 personnes de bonne volonte, je parie que la Cote D'ivoire gagnerait le combat de la paix, de l'unite, et de la democratie. A qui irons nous donc?

Bonne journee de Mercredi.

lundi 10 septembre 2007

La Triste Aventure d'un Projet Mal Maitrise.

Lundi le 11 Septembre 2007
Le maire.

Tout a commence sur une bonne idee et s'acheve aujourd'hui sur la manifestation d'un mal qui tue depuis tous les projets en Afrique: La mauvaise gestion, les querelles de personnes, et le combien omnipresent detournement de fonds.

Lorsqu'il faut faire une chose, il faut la faire bien, et s'il faut payer un peu plus pour qu'elle soit faite par des experts, il faut pouvoir payer le prix pour un travail bien fait. Comme le disent les Americains "Mieux vaut mesurer 10 fois et couper une fois que de couper 10 fois et mesurer une fois".
Dans cette aventure de l'usine de chocolat, nous aboutissons apres 4 ans a la mort de ce projet qui avait tant donne espoir. J'etais fier lorsque j'ai appris qu'enfin la Cote D'Ivoire produirait du chocolat. Mon ami et moi avions debattu les pour et les contres d'avoir une usine ici aux Etats Unis lorsque le geant du chocolat lui meme a trouve sage de l'abandonner. Mais a la fin, l'essentiel etait qu'enfin nous, ivoiriens, participions au produit fini qu'est le chocolat. Et depuis le jour ou nous avons ete informes du projet, nous n'avions de cesse de nous enquerir de l'etat de ce projet. Et c'est avec deception que nous avons lu dans les journaux les peripeties qui ont abouti a la mort de ce projet. Mort du au demon du detournement de fonds, et cela au detriment des planteurs de cacao de Cote D'Ivoire, ceux la meme grace a qui le pays tient encore malgre la crise que nous traversons.

Si je devais resumer la vie de ce court projet, je dirais que tout a commence sur une bonne idee, un conflit de personnes, un detournement de fonds et a la fermetture de l'usine. Le Dr Ousmane Gbane a propose au president Gbagbo l'achat de l'ancienne usine de Nestle de Fulton a New York. Gbagbo a adopte l'idee lorsque le senateur de New York, Schummer, l'a rencontre en 2003. Gbane cree precipitamment une compagnie du nom de Lion Capital management, pour faciliter l'achat de l'usine. Et puisque le Dr Ousmane a ete l'intermediaire dans la transaction, il s'est nomme lui meme CEO de la nouvelle entreprise, le NEW YORK CHOCOLATE, qui devait gerer l'usine de chocolat. Le gouvernement ivoirien a naivement tout confier au Dr Ousmane Gbane dans le rachat de l'usine. Dr Ousmane Gbane a donc paye de lui meme l'usine et une deuxieme usine, le Fulton Cogeneration, tout juste a cote qui alimente l'usine de chocolat en electricite. En tant que chef des operations, Dr Ousmane libere 1000 actions au nom de la New York Chocolate. Il devient le partenaire incontournable dans la gestion de l'usine des planteurs de cacao. Rappelons que cette entreprise devait etre financee par l'argent des planteurs de cacao de Cote D'ivoire. La FRC representant le gouvernement ivoirien et donc les planteurs de cacao de Cote D'Ivoire.
Dr Ousmane qui a rachete l'usine apres la vente aux encheres par Nestle, est legalement le proprietaire de l'usine, puisque c'est lui qui a paye de sa poche, quitte au FRC de lui rembourser apres son argent. Sentant que l'usine avait un avenir prometteur, Dr Ousmane Gbane s'octroie 200 actions et donne 800 au FRC. Mais il se passe que pour des conflits de personnes ou dans le but de controler l'usine, Ousmane et FRC ont commence a se faire palabres. le FRC decide de se liberer de Dr Ousmane, qui lui veut conserver son pouvoir sur l'entreprise. Toute cette querelle finit en justice, et le juge conclue que personne n'a raison, et renvoie les deux parties a s'entendre sur leurs desaccords. Pendant ce temps, l'usine meurt faute d'argent, car les 14 milliards qui devaient arriver d'Abidjan, a semble t-il pris le chemin d'un autre etat, celui de la Georgie pour disparaitre dans une compagnie obscure gere par 2 personnes dont une se nomme Yalle. L'argent des planteurs de cacao de Cote D'Ivoire a donc ete detourne. L'usine de chocolat de Fulton a maintenant ferme ses portes. Le projet est presque mort. Et pendant que Dr Ousmane Gbane se querelle avec le FRC, les planteurs reclament une clarte dans la gestion de leur argent, mais le FRC leur repond qu'il ne leur doit rien, seul le president Gbagbo peut leur exiger quoi que ce soit.

Quatorze milliards de francs disparaissent comme ca comme par enchantement. Ce n'est pas permis a tout le monde de maitriser cette prestidigitation. Pouf, et l'argent disparait! Et personne n'est responsable. Bravo messieurs!

Encore un autre projet de developpement initie par des ivoiriens et qui, comme des milliers d'autres avant celui ci, finit dans la deception. Comment expliquez vous cela?

Bonne journee.

Pour en savoir plus:

More on the struggles of an Oswego County chocolate factory

dimanche 9 septembre 2007

Ces Informations d'Abidjan qui revoltent...

Dimanche, le 9 Septembre 2007
Le maire.

Pour ceux qui ont l'habitude de me lire, ce que j'ecris ici n'est pas nouveau, pour ceux qui decouvrent mes ecrits, j'aimerais simplement dire que ce n'est ni par malice, ni par animosite que j'ecris, j'ecris parce que je suis passionne de justice, et que j'aime mon pays, la Cote D'ivoire.

Depuis quelque heures j'ai recu dans ma boite a email des informations qui me laissent reveur.
N'etant pas a Abidjan, je ne peux les verifier, mais la source de l'information est assez serieuse pour que je doute de l'information. Si je poste l'information pour que tous la lisent, c'est premierement pour que ceux qui s'adonnent aux pratiques qui font saigner l'economie de la Cote D'ivoire comprennent que les autres les regardent et ne sont pas contents de leur actions et qu'ils risquent de se retrouver dans de mauvais draps s'ils venaient a perdre leurs positions de privileges. L'ideal serait donc qu'ils mettent fin a ces pratiques qui n'assurent pas leur avenir. Toutes les informations que je poste circulent a Abidjan, elles ne sont donc pas nouvelles.

Quel est donc le contenu du message que j'ai recu? La voici:

Le maire, tu sais quoi?
1. Le petrole?

Meme DIBY, le ministre de l'economie, ne sait pas combien de barrils de petrole la Cote d'Ivoire produit. Tout est entre les mains de Gbagbo, Bohoun BOUABRE et MONNET Leon.
2. Le cacao?
C'est la structure de TAPE Doh qui la gere, et s'il y a fuite d'argent c'est a lui qu'il faut s'adresser. Il est derriere l'achat de l'usine de chocolat. La BCC est dirigee par une intime de AFFI N'guessan du nom de Mle KILI, juste sortie de l'ENA, envoyee a la BCEAO pour commencer, avant d'echoir a la tete de la BCC. Son expertise dans le domaine reste a demontrer

ARCC est dirigee par ZOUGRANA Placide, sa mere est originaire de Toumodi. Il devait etre ministre de l'agriculture en 2000, puisqu'il dirigeait la cellule agricole du FPI. Son nom a surement ete son handicape.

Le maire, te souviens tu de COCO Services? Cette aventure a ete surfacturee a plus de 6,5 milliards FCFA. L'argent est alle dans la poche du directeur financier de la Presidence, qui a maintenant une residence secondaire a Assinie. Il faut la voir pour y croire. Tape Doh et Jacques Anoma sont a couteaux tires car le 2e a double le 1er sur le partage de la commission.

3. Il y a un Ivoirien qui travaille au Canada, dans une entreprise specialisee dans la production d'energie thermique. Il a monte un projet a hauteur de 7 milliards de FCFA qui devait produire de l'energie thermique a Abidjan avec les dechets urbains et ce qui est stocke a Akouedo ou l'usine devait etre implantee. L'avantage? On aurait achete les ordures dans la ville d'Abidjan, en demandant aux gens de classer les dechets.

Le KWH devait:
-revenir a 8FCFA;
-etre vendu a la CIE a 12FCFA (50% de benefice pour l'entreprise).
-suffire pour alimenter la ville d'Abidjan.
Pour l'instant, la CIE vend le KWH a 47 FCFA aux entreprises et a 55 FCFA aux particuliers.
Le projet etait donc rentable.
Pour trouver les autorisations, la societe canadienne a tourne en rond entre les ministeres, dont celui des mines, avant qu'on ne lui indique la Presidence.
L'interlocuteur a la Presidence exigeait 10% de l'investissement, soit 700 millions de FCFA, pour que le projet soit accepte. Ce n'est pas de la blague, le 1er avril est passe.
Les Canadiens sont alles au Gabon. La-bas, c'etait pire. L'usine est fonctionnelle aujourd'hui, mais a Shangai.

A plus,

Cette information m'a un peu attriste, non pas a cause de la richesse que se font les personnes citees, mais parce que si nous voulons un pays developpe, il y a des pratiques que nous devons proscrire en Cote D'Ivoire. Je crois que notre pays a adhere au "freedom of information Act" et cela indique que les informations economiques doivent etre mises a la disposition des populations. Un secteur comme celui du petrole ne devrait pas etre si opaque que meme le ministre qui le gere ne sache pas combiens de bariques de petrole sont produites en Cote D'Ivoire. C'est simplement malheureux. C'est bien de parler de lutte contre la colonisation, c'est bien de parler de renaissance africaine, tout cela est merveilleux, mais lorsque par nos actes nous plongeons notre pays dans la regression economique, tous nos discours populeux perdent de leur sens. Certes, il est de coutume chez certains d'exiger qu'on ne regarde pas dans leurs bouches de mangeurs d'arachides, mais quand meme, nous voulons savoir si nous avons des arachides encore dans la plantation ivoirienne. Si vous mangez et les arachides et les plantes d'arachides, qu'esperez vous du peuple? Nous avons tous vu la politique du president Houphouet Boigny. Il savait manger et faire manger le peuple. Il mangeait et laissait tomber quelques morceaux pour que nous autres fils de pauvres ayons une education gratuite, des bourses d'etudes, des ecoles qui nous rendaient fiers d'etre ivoiriens. Il savait nous faire rever par toutes ces grandes ecoles et ces grandes realisations qui sortaient de terre en Cote D'ivoire. Je me souviens de la fierte que j'ai eu lorsque je me suis trouve la premiere fois dans les batiments des etudiants de l'INSET a Yamoussokro. C'etait simplement merveilleux. J'ai fait envier plus d'etudiants americains a vanter les locaux de l'INSET. Le vieux avait un projet pour son peuple, et surtout pour sa jeunesse. Mais certains nous ont dit, profitant de leurs positions d'educateurs, qu'Houphouet etait le pion de la France et qu'il etait un vieux con, qu'il etait contre l'independance Africaine. On nous a meme dit de crier dans les salles de conference "houphouet , vieux con, houphouet voleur". Houphouet est parti, et ceux qui nous incitaient a insulter ce vieil homme sont dans le fauteuil qu'il occupait. Leur arrivee au pouvoir apportat de gros nuages a notre horizon, et depuis la Cote D'ivoire est traumatisee par de violents ouragans. A defaut de travailler pour le peuple, messieurs ont decide de sacrifier le peuple dans une nouvelle lutte d'independance contre la France, lutte dont ils n'avaient ni l'expertise, ni le courage de mener. Et depuis, au nom de cette lutte, nous ne devons plus savoir les revenues du petrole, du cacao, et nous ne devons plus rien exiger. L'arrogance dans la gestion quotidienne des affaires de l'etat a declenche une rebellion, qui depuis est devenue l'excuse trouvee pour ne rien reussir.

"oh, si vous souffrez, ce n'est pas de notre faute, nous etions sur le point de faire de la Cote D'Ivoire le petit paradis, la nouvelle Jerusalem, lorsque la guerre est arrivee".
"C'est la France qui est jalouse de nous et nous empeche de controler les finances de l'Etat"
"C'est la France qui nous empeche de nettoyer dans Abidjan"

La grande France ne vous empeche t-elle pas de vous enrichir? Le budget de souverainete meritait t-il d'etre tripler pour lutter contre la France? C'est pas mauvais comme technique de self-defense. Ainsi la France vous empeche de travailler, mais elle vous laisse accumuler les richesses personnelles? Elle vous laisse acheter des maisons chez elle? De quelle France parlons nous au juste? Ne vous genez pas de repondre, Je sais la reponse! C'est plutot de Chirac que vous parlez et non de la France, n'est ce pas? Maintenant que Chirac n'est plus la et que la fin de la guerre a ete annoncee avec passion a Bouake, pouvons nous savoir combiens de bariques de petrole la Cote D'ivoire produit? Ou bien, cela est un secret d'etat? Pour le cacao et cafe, il ne faut meme pas demander parce que, ca peut tuer.... N'est ce pas? C'est un domaine mortel, tu t'approches un peu trop, ton cadavre disparait comme celui de Kieffer. Okay, chers messieurs, je m'excuse de vous avoir derange. Continuez de manger des deux mains ce que vous pouvez.

Le peuple, lui peut toujours prier a Dieu, et ne s'inquieter de rien, car de meme que les oiseaux du ciel n'ont ni champs, mais sont nourris par Dieu, de meme le peuple ivoirien peut prier, et Dieu repondra. La banane plantain descendra du ciel comme la manne dans le desert. Et puisque tout gouvernement est choisi par Dieu, nous ne devons par critiquer le chef, meme si rien dans la pratique et la gestion du pays nous dit que Dieu est avec ce chef. Il faut accepter par la foi que dans notre nouvelle Jerusalem, beni de Dieu, "les pharisiens", n'y ont pas encore mis les pieds. Okay, naivete obligeant, fermons les yeux, et laissons les benis de Dieu s'engraisser a la sueur de nos fronts. Dieu sauvera certainement les siens. Et, si le SIDA galope, si le peuple meurt dans les hopitaux, si la pauvrete a atteint des records jamais egales, si l'ecole a foutu le camp, et que sur deux ivoiriens que tu rencontres un est surement analphabete, cela est le signe evident de la benediction que Dieu repand sur la Cote D'ivoire. Y'a t-il plus bel exemple de naivete collective que ce que nous rencontrons chez notre population ivoirienne? A moins que le peuple soit si traumatise qu'il ne peut plus rien dire de peur d'etre execute, soit par les rebelles, soit par nos elus.

Je sais, ce n'est pas la faute au president, c'est la faute a la guerre, et a la france. Et je parie que s'il n'y avait eu de guerre et de France, c'aurait ete la faute aux demons et a lucifer. Malheureusement les demons et lucifer ne construisent pas de maisons a Assinie et n'ont pas de comptes en banques aux Etats Unis, en France, a Geneve, ou partout ailleurs dans le monde. On aurait peut etre eu un peu plus de chance si les demons nous gouvernaient, car nos prieres auraient surement ete entendues par le Dieu tout puissant et surement que son archange Michael serait venu au secours des ivoiriens... Dommage que ce soient nos freres ivoiriens qui nous gouvernent. Eux sont sans pitie et sans coeur face a la misere de leurs populations!

Bon debut de semaine a tous.

Le maire.



samedi 8 septembre 2007

L'usine de chocolat des planteurs de cacao de Cote D'ivoire qui n'a jamais existe.

Visitez ce qui etait cense etre l'usine de chocolat des planteurs de cacao de Cote D'Ivoire.


14 milliards de francs CFA depenses et ce sont les herbes, les ecureils, et les araignees qui se disputent ce qui reste de la vieille usine de Nestle de Fulton, aux Etats Unis d'Amerique. Qui a donc vole l'argent des planteurs de cacao de Cote D'Ivoire?

Lire ici la decision de la justice suite a la plainte de FRC contre Ousmane Gbane.
Court Proceeding 1.

SCHUMER MEETS WITH PRESIDENT OF IVORY COAST TO DISCUSS MAKING THE FULTON
CHOCOLATE PLANT FLOURISH















Pictured standing, from left, are K.C. Comas, Comas and Associates Attorneys; Yalle G. Agbre, president of I.C. Management, Inc.; Chairman of the Oswego County Legislature Morris Sorbello; Donald Kunzwiler, County of Oswego Industrial Development Agency (IDA) board member; Ahmed Diomande, director of fiscal studies, New York State Senate; Dr. Ousmann-A. Gbane, principal and CIO of Lion Capital Management Group; City of Fulton Mayor Michael Stafford; IDA board members Arthur Ospelt and Gary Toth; and Kevin Caraccioli, Seiter, Caraccioli and Associates.
Pictured seated, from left, are Firmin Kouakou, general manager of FRC Control and Regulation Funds, Ivory Coast; IDA Chairwoman Carolyn Rush; and L. Michael Treadwell, IDA secretary and executive director of Operation Oswego County.

Three Companies Investing $52.6 Million to Re-Open Nestle and Sonoco Plants

STATE OF NEW YORK
EXECUTIVE CHAMBER
GEORGE E. PATAKI, GOVERNOR

Press Office
518-474-8418
212-681-4640


http://www.state.ny.us

FOR RELEASE: IMMEDIATE
12/10/2003

GOVERNOR PATAKI HAILS 630 NEW JOBS FOR THE CITY OF FULTON

Three Companies Investing $52.6 Million to Re-Open Nestle and Sonoco Plants

Governor George E. Pataki today announced that two companies, The New York Chocolate and Confections Company and Spear USA, LLC, will create 430 new jobs and invest $46.25 million in the City of Fulton, re-opening the city’s former Nestle plant and the Sonoco Flexible Packaging facility.

Today’s news is in addition to the Governor’s October 8th announcement of 200 new jobs and an intended $6.375 million investment by the Fulton Chocolate Company at the former Nestle plant.

“We’ve worked hard to bring these 630 jobs to Fulton,” Governor Pataki said. “Upstate New York has a bright economic future anchored by our tremendous workforce and business-friendly policies that attract companies such as these to create jobs here. We have worked to keep taxes and business costs down so that we can continue to compete and win these jobs and new investments.”

The New York Chocolate and Confections Company, a new company formed by the cocoa bean producer's cooperatives of the Republic of Cote d'Ivoire (the Ivory Coast), in a joint venture with Lion Capital Management Group, intend to invest $40 million in the former Nestle facility where they will manufacture cocoa, cocoa butter, bulk and flake chocolate. The company will initially occupy approximately 250,000 square feet of space. Project costs include building renovations, equipment purchases and necessary site work. The company expects to hire 373 people within the first three years of operation.

Senator Jim Wright said, "This is wonderful news for the City of Fulton and Oswego County. The long history of chocolate making and packaging attracted these companies to Fulton, but the quality of local workers sealed the deal. This was a team effort from local employees to city and county officials up to Governor Pataki. I applaud everyone for their hard work and welcome these three new companies to Fulton."

Assemblyman Will Barclay said, "Over the past year, the City of Fulton has been hard hit by job losses as a result of factory closings. Fortunately, due to the leadership of Governor Pataki and the assistance of ESDC, Fulton is on the verge of recovering from these losses. I salute the Fulton Chocolate Company, the New York Chocolate and Confections Company and Spear for making a commitment to begin business in the City of Fulton, and I look forward to working with these businesses to help them prosper in years to come."

As previously announced by the Governor, a new business entity, the Fulton Chocolate Company, will make a $6.375 million investment in approximately 140,000 square feet of space at the former Nestle plant. The company will create 80 new jobs within one year and 200 new jobs within three years. They will manufacture a variety of candy bars and a product line of zero-carbohydrate bars.

The third company, Spear, will invest $6.25 million to expand its U.S. operations into New York State. The company will lease the Sonoco Flexible Packaging facility and will hire 60 workers within three years. Many of these new jobs are expected to be filled by former Sonoco employees, otherwise scheduled for layoffs as that company closes in early 2004. Spear manufactures prime, pressure sensitive labels for the beverage, food and personal care industries.

Dr. Ousmann-A Gbane, Principal & Chief Investment Officer of Lion Capital Management Group, said, “I can say without reservation that this is truly a unique structure at a unique place – Something no one has done before in this industry. To be able to bring a consortium of cocoa producers as direct investors to the business of manufacturing fine chocolate with the already trained labor available at the oldest chocolate manufacturer is wonderful. By building on the strength of the Cote-d’Ivoire cocoa producers and Fulton chocolate labor market reputation and savior faire in the chocolate industry, we intend to bring our global expertise and innovation to this business. This will enable us to better serve existing customers and attract other world-class customers to the American marketplace, creating opportunity for the entire sector.”

Richard Duffy, Chief Executive Officer of Fulton Chocolate Company said, “We are excited to be here to help usher in a new era of chocolate making for Fulton. We are here because the people have a 100 year heritage of chocolate making and have the tremendous experience and expertise to make a major impact on the entire chocolate industry.”

Michael Stafford, Mayor, City of Fulton said, “This is a tremendous announcement for the City of Fulton. The creation of these additional jobs will help the city turn the corner towards improving economic growth and the quality of life. I want to thank Governor Pataki and everyone involved for their investment and commitment to see the Nestle and Sonoco plants re-open."

Morris Sorbello, Chairman, Oswego County Legislature said, “Thank you to Governor Pataki, Mayor Stafford, ESD, Oswego County IDA, and all the companies involved for their support, commitment and investment to our region. This is another great opportunity to improve on the existing infrastructure and move towards building a strong economy for the City of Fulton and the County of Oswego."

L. Michael Treadwell, CEcD, executive director of Operation Oswego County, said, “The city of Fulton and Oswego County will soon benefit from the reutilization of two major manufacturing facilities in Fulton is a true testament to the dedication and partnership between Empire State Development, Niagara Mohawk, the County of Oswego IDA and our other federal, state and local elected officials and community partners. The reuse of the Nestle and Sonoco facilities provides not only a significant economic impact associated with re-establishing jobs that were lost due to the plant closures, but in addition, it creates the potential to generate additional jobs and economic stability for the future. We are fortunate that the Fulton Chocolate Company, Lion Capital Management and Spear Corporation have chosen to locate their manufacturing operations in Oswego County."

Charles A. Gargano, Chairman of Empire State Development (ESD), said, “These projects clearly demonstrate the effectiveness of Governor Pataki’s economic programs and our ability to attract new investment and jobs to the Upstate economy. This announcement of more than 600 jobs for the City of Fulton is outstanding news and speaks to our proactive work to recruit new business."

In consideration of its commitment to the New York State economy, these three companies will receive assistance from Empire State Development. The New York Chocolate and Confections Company is eligible to apply for a $1 million capital grant, while Spear is eligible for a $225,000 capital grant. As previously announced, the Fulton Chocolate Company is eligible to apply to ESD for a $500,000 capital grant.

La Societe ecran qui a servi a detourne l'argent.

Ic Trading Llc
2380 Buford Dr, Lawrenceville, GA 30043-7638, United States

Phone: (678) 985-2516
SIC:Chocolate and Cocoa Products
Line of Business:Mfg Chocolate/Cocoa Products

This company profile is for the private company Ic Trading Llc, located in Lawrenceville, GA. Ic Trading Llc's line of business is mfg chocolate/cocoa products.

Company Profile: Ic Trading Llc
Year Started:N/A
State of Incorporation:N/A
URL:N/A
Location Type:Single Location
Stock Symbol:N/A
Stock Exchange:N/A
Also Does Business As:N/A
NAICS:N/A
SIC #Code:2066
Est. Annual Sales:$110,000
Est. Employees:2
Est. Employees at Location:2
Contact Name:Yalle Avert