mercredi 24 juillet 2013

Mai 2011, massacres ethniques à Sago en Côte d’Ivoire, Noms des victimes et photos


Publié le juillet 23, 2013
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Tous nos remerciement à cette personne qui a mis à notre disposition toutes ces informations, mais qui pour des raisons de sécurité, doit rester anonyme.. Faisons bon usage de ces informations

11 avril 2011. Après plusieurs jours de bombardements des avions français et onusiens sur sa résidence,  le président Laurent Gbagbo, élu quelques mois plus tôt décide de mettre fin à la guerre imposée à la Côte d’Ivoire par la France et l’ONU et se rend aux forces spéciales françaises qui le remettront immédiatement entre les mains  des rebelles dirigés par Alassane dramane Ouattara, et qui depuis le 18 septembre 2002 avaient imposé une guerre extrêmement meurtrière aux ivoiriens.
Mais la guerre n’est pas totalement finie. A yopougon, bastion du président Gbagbo, des soldats fidèles aux institutions ivoiriennes continuent de résister farouchement aux multiples assauts menés contre leurs positions par l’artillerie  et les hélicoptères de la LICORNE et de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire. Cette prolongation de la bataille d’Abidjan se poursuivra jusqu’à début mai 2011, lorsque voulant éviter un bain de sang parmi la population civile, principale victime des bombardements, les derniers soldats restés fidèles aux institutions ivoiriennes décideront de se retirer.
Craignant des représailles, les défenseurs de Yopougon prennent la direction de la frontière ouest de la Côte d’Ivoire vers le Liberia, car pensent ils, l’exil vaut mieux que le sort que leur réserverait les rebelles à la solde de Ouattara qui, depuis quelques semaines commettaient  des massacres de masse.  Les militaires ivoiriens en retraite décident de passer par la Sous-préfecture de Sago, département de Sassandra, dans la Région du Bas-Sassandra. Des témoins interrogés par le journal ivoirien NOTRE VOIE affirment avoir vu le 6 mai 2011, à l’entrée du village de Godjiboué (côté mosquée ) , une forte colonne de combattants venus d’Abidjan en passant par Okromoudou ( Département de Fresco ) négocier avec les rebelles d’Alassane Ouattara afin que ceux-ci les laissassent continuer jusqu’à la frontière. Peine perdue, les rebelles de Ouattara, soutenus par les chasseurs traditionnels dozo et les allochtones du village, refusent de laisser passer ceux qu’ils appellent des libériens. Face à ce refus, les combattants venus d’Abidjan décident de se frayer un chemin par la force des armes, et en quelques minutes, l’entrée du village de Godjiboué est jonchée de cadavres de FRCI (armée pro-Ouattara). Les "libériens" peuvent donc continuer leur retraite vers la frontière.
Après le départ des combattants venus d’Abidjan, les hommes d’Alassane Dramane Ouattara venus en renfort envahissent la sous-préfecture de Sago. Ils accusent les populations civiles d’ethnie Godié  des villages de la sous-préfecture de Sago d’avoir contribué à l’arrivée des "libériens" dans la région. Mais aussi de cacher des armes en vue de venger le président Laurent Gbagbo. C’est la débandade générale dans les différents villages. Qui peut fuit dans la foret, les moins heureux sont rattrapés,  fusillés et/ou égorgés et parfois brulés vifs. Les soldats d’Alassane Dramane Ouattara, avec l’aide des populations civiles étrangères massacrent tous ceux  d’ethnie Godié qu’ils croisent sur leur chemin.
Les massacres ne s’arrêtent pas au seul village de Godjiboué, mais se poursuivent dans les villages environnants, avec comme cibles privilégiées, les autochtones d’ethnie Godié. Pendant plusieurs jours, ces massacres continueront. Des journalistes occidentaux alertés par des cyber-activistes viendront constater les massacres, mais minimiseront la portée de ceux ci… Les partisans du président Gbagbo, concentrés sur les massacres plus importants qui avaient eu lieu à Duékoué quelques mois auparavant et n’ayant pas la possibilité de vérifier sur place les informations alarmantes provenant de la sous-préfecture de Sago, tenteront tant bien que mal de dénoncer ces massacres avec le peu de moyens à leur disposition.
C’est la première fois qu’une liste de 154 civils, massacrés par les soldats de Ouattara du 06 au 10 mai 2011  dans les villages de  Adebem, Godjiboué, Trikpoko, Gnegrouboue et Gobroko est rendue publique.  Ces jours là, moururent des hommes, des femmes et des enfants. Des maisons furent incendiées avec leurs propriétaires, des cadavres jetés dans des puits lorsqu’ils n’étaient pas tout simplement abandonnés à la merci des chiens,des porcs et autres charognards qui ces jours là dévoreront de la chair humaine. Ni le gouvernement Ouattara, ni la cour pénale internationale n’ont jusqu’à ce jour, ouvert des enquêtes afin de déterminer qui furent les responsables de ces atrocités. Et les victimes attendent encore que justice leur soit rendue.
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ADEBEM
Dans leur fuite vers Sassandra, les combattants venus d’Abidjan ne sont pas passés par Adébem pour la simple raison que par rapport à leur itinéraire, Adébem est situé du côté de Lakota, précisément à 45 km de Lakota et à 90 km de Sassandra. Aucun combattant en fuite vers Sassandra n’a donc traversé Adébem. Aucun combattant n’a donc pu recevoir d’arme lourde et de munitions à Adébem selon les témoignages concordants.
Le 6 mai 2011, des dizaines de soldats des FORCES RÉPUBLICAINES DE CÔTE D’IVOIRE (fidèles à Alassane Dramane Ouattara ) et des DOZOS, envahissent Adébem et occupent toutes les voies qui y mènent.
Les populations Godié, sont sauvagement réprimées surtout par les dozo installés depuis longtemps dans le village, appuyés par les Frci. « Ici, Pierre Dapleu a été la première victime abattue par les Forces de Ouattara vers 10 heures. Ensuite, ils ont tué Gbalé Babo Daniel et Beugré Zazou Théodore qu’ils ont enterré derrière la maison de Lazare Gbale Dapleu, cadre au Ministère de la Défense. Il faut ajouter que 14 jeunes ressortissants qui ont fuit Godjiboué et se sont réfugiés chez nous à Adebèm ont été ligotés avant d’être tous abattus sous l’antenne MTN. Vers 16 heures, les frères Digbeu Gnaba Jean Baptiste et Digbeu Affi Alexis eux-aussi ont été tués sauvagement », témoignent plusieurs jeunes rescapés, la gorge nouée par l’émotion et l’angoisse. « Ils nous ont dit de rentrer dans nos maisons pour ne pas être agressés par les libériens qui arrivent. C’est quand nous sommes tous entrés qu’ils ont allumé nos maisons, »
ÉTATS DES LIEUX
PERSONNES TUÉES
63
MAISONS DÉTRUITES
65
PUITS DÉTRUITS
07
POMPES HYDRAULIQUES DÉTRUITES
02
MARCHES DÉTRUITS
01

1-KPAOULI OKOU DALE (fusillé et égorgé)
2-TETI LAKPA JEAN (fusillé)
3-TETI BLAWA (fusillé)
4-DAGO GERARD (fusillé)
5-MENEDA KOUKOUGNON (fusillé)
6-DAKOURY DOUKOURY JACOB (fusillé)
7-MENEDA ALLOPO (fusillé)
8-DAGO ZAKUE NESTOR (fusillé)
9-DAGO FRANCK EZECHIEL (fusillé)
10-DAGO AWALO PROSPER (fusillé)
11-BOLE ZOUkOU LOUIS (fusillé)
12-BOLE DALLI FRANCK (fusillé)
13-TABEU LAKPA IGNACE(fusillé)
14-KADJI OWALO VINCENT
15-KOUASSI ZIE MARIE (une veille femme assassinée)
16-BAYORO DAKOURY HERMAN (fusillé)
17-BAYORO DAGO ROBERT(un vieux fusillé)
18-ZELI ZILIHORE JOSEPH (un vieillard fusillé et égorgé)
19-ZOH AUGUSTIN (fusillé)
20-ZOH AKOH MARCELLIN fusillé)
21-DAGO BEUGRE BARTHELEMY (fusillé et égorgé)
22-DIGBEU AFFI ALEXIS (un vieillard fusillé et égorgé)
23-DIGBEU GNABA JEAN-BAPTISTE (un vieillard fusillé et égorgé)
24-DALLY TETY ABEL (un vieillard malade brûlé vif dans sa maison)
25-AKO GBALE PASCAL (fusillé)
26-DAGO BEGRO ISAAC (fusillé)
27-GBALE BABO DANIEL (fusillé)
28-GBALE TAFFIA PATRICE (fusillé)
29-DOBRE DAPLEU PIERRE (fusillé)
30-LAKPA ZAHI BERNARD (fusillé)
31-BEUGRE ZAZOU THEODORE (fusillé)
32-DAGO LAGAN ROSE (une jeune fille enceinte brûlée vive dans sa maison)
33-DAGO BABO GEREMIE (fusillé)
34-KPASSOU BENAHI GERMAINE (une femme brûlée vive dans sa maison)
35-DAGO ZELI SERGE (fusillé)
36-ABOUSSOU MICHEL (fusillé)
37-GBALE ZAHI SETH (fusillé)
38-KOUDOU DJAGUER (fusillé)
39-DADJA AZIZ (fusillé)
40-LAKPA BEUGRE PATRICE (fusillé)
41-DAGO N’GUESSAN JEANNE (fusillée)
42-KADJI GAEL (enlevé et tué)
43-KADJI PATRICE (enlevé et tué)
44-KADJI DIDIER (enlevé et tué)
45-DAKOURY DAGO DAVID (enlevé et tué)
46-GNAYORO DAGO FABRICE (enlevé et tué)
47-KATA CHARLES (enlevé et tué)
48-GOZE AGOLI (enlevé et tué)
49-DAGO BEUGRE MICHEL (enlevé et tué)
50-GBALE JEAN-PAUL (enlevé et tué)
51-BEUGRE TETI MARTIAL (enlevé et tué)
52-GNAKOURI DAGO MARCELLIN (enlevé et tué)
53-BAYORO GNANGBO DIDIER (enlevé et tué)
54-ZAHI DAPLEU MAXIME (enlevé et tué)
55-KOUKOUA BABI ELI (enlevé et tué)
56-DAGBELI DAHON BERNADETTE
57-DAKOURI LAGAN JACQUELINE
58-KOBLI ZELIO JEANNE
58- KPAKLEHONNON EPOUSE BAYORO (morte des suites de ses blessures)
59- AKABLA BEUGRE ELIE (enlevé et tué)
60- AKABLA SERI MICHEL (enlevé et tué)
61- AKO ZELLY CLAUDE (enlevé et tué)
62- ZAGRE ZAHI (enlevé et tué)
63- GNAKOURY BOSSET (enlevé et tué))

 

GODJIBOUE
Tout y a été incendié ou détruit. Dans le village, il ne reste qu’une vingtaine de vieillards retranchés à l’école primaire. A cause de leur âge très avancé, ils n’ont pu fuir comme les autres, plus valides, lorsque les hommes armés d’Alassane Ouattara ont violemment attaqué les populations autochtones Godié au début du mois de mai 2011. Selon les témoignages, soixante-six  personnes toutes de l’ethnie autochtone Godié, ont été massacrées. Le chef du village n’a pas été épargné.
L’autorité traditionnelle, le doyen Okou Zabi Justin a été égorgé le samedi 7 mai 2011 à l’entrée du village par les hommes d’Alassane Ouattara. Sur le site de l’ex-habitation de feu Gbiga Zéa dit Grafo. Rattrapé par les combattants d’Alassane Ouattara au niveau du barrage dit « Sans manquer », alors qu’il s’en fuyait. Ligoté, le chef Okou Zabi Justin a été froidement tué en même temps que Bossé Amieko Léonard et   Akre Koukougnon Félix puis enterrés dans une fosse commune.
Toujours samedi 7 mai au matin, quelques jeunes gens revenus exceptionnellement dans le village pour enterrer dame Beugré Christine, atteinte mortellement par une balle perdue sont eux-aussi tués à bout portant sur le lieu de l’enterrement par les Frci appelés en renfort de Sago, Niambézaria, Moussadougou. Et qui saisissent l’occasion, avec l’appui des allogènes et allochtones Malinké vivant dans le village pour brûler toutes les maisons des autochtones Godié. « Le lundi 9 mai 2011, Lébé Frédéric, son frère Lébé Zida et 6 autres membres de la famille ont été rattrapés dans brousse avant d’être égorgés », se souviennent de jeunes qui ont fui le village. De nombreux autochtones Godié ont été livrés et exterminés dans des campements. Il s’agit de Tiégbèkro, Davidkro, Bientôtkro, Djah-kouakoukro, Bouaffokro, Diabykro, L’eau Verséekro…où ils ont été enterrés dans des charniers.
ÉTATS DES LIEUX
PERSONNES TUÉES
66
MAISONS DÉTRUITES
215
PUITS DÉTRUITS
06
POMPES HYDRAULIQUES DÉTRUITES
02
ÉCOLES DÉTRUITES
01
MARCHES DÉTRUITS
01
1-GAZO LODE PIERRE
2-ABONDO BEGRO BRUNO
3-BEDI BEUGRE DENIS
4-BEUGRE GNENEGBE
5-OKOUI DAGO CESAR
6-ZABI ARSENE
7-LODE BROH MARC
8-KOFFI BEUGRE NESTOR
9-GNAKOULI BOLET PIERRE
10-BOLET OKOUTE ANGE
11-BAHI DIGBEU JOHN
12-MME BAHI DGBEU
13-GUEUBEU LOKA ISAAC
14-GUEUBEU GNAHORE LOTH
15-DAGO DALLY PIERRE
16-DALLY YABLA
17-AKRE KOUKOUGNON
18-KOUKOUGNON AKRE
19-BOSSE DAGO MATHIEU
20-BOSSE AMIEKO LEONARD
21-BOSSE RENE CYLAIRE
22-BOSSE STEVE
23-DADA AIME CESAIRE
24-DADA GUEKOU SAMUEL
25-LEBE KPATA CHRISTOPHE
26-LEBE DAPLEU BLAISE
27-LEBE GNAPI FREDERIC
28-GNAHOUA BAHI
29-GNAHOUA ZADI
30-HORY GNAHOUA FIDELE
31-DAGO GNAHOUA GERMAIN
32-DAGO AWATO ADOLPHE
33-GNAKOUE TETY ROLAND
34-HORI DADA JEAN-PAUL
35-MME BEDI BEUGRE CHRISTINE
36-OKROU GBADOU ELI
37-BROH DAGO
38-GBLEY GRAH PATRICE
39-OKOU ZABI JUSTIN (CHEF)
40-BEUGRE ZADI
41-GNALI GNAPI CLAUDE
42-TETY GRAH JEAN-JACQUES
43-DADA TRANSE
44-DAGO ZABI EMILE
45-NAHOUNOU CYRILLE
46-NAHOUNOU FREDERIC
47-GOUBO SAMUEL
48-DAGO BEUGRE
49-ABOUSSOU DAGO
50-ABOUSSOU DAZIE
51-DAZIE GNAKOULY NOEL
52-GNAYOR TIEKPA MAKENZI
53-HORY NEKPEHONO
54-BAWA OKOU JULES
55-BEDI OKOUI CHARLES
56-ZIA LODET FELIX
57-KOFFI GNAGBO JEAN-PAUL
58-KOFFI DAPPA GASTON
60-DAGO JEAN-JECQUES
61-N’DRI KRAGBE
62-BAHI LEBE
63-DAPPA KPATA THIERRY
64-SEPI MONI OLIVIER
65-DAGO DAGON
66-KPATA BEUGRE JOSEPH
TRIKPOKO

ÉTAT DES LIEUX
PERSONNES TUÉES
03
MAISONS DÉTRUITES
37
PUITS DÉTRUITS
02
ÉCOLES DÉTRUITES
00
POMPES HYDRAULIQUES DÉTRUITES
00
MARCHES DÉTRUITS
00
1-NABOUHO BEUGRE
2-ODIBO GODE
3-DOUZOUA MADOU GABRIEL
GNEGROUBOUE

ÉTAT DES LIEUX
PERSONNES TUÉES
14
MAISONS DÉTRUITES
18
PUITS DÉTRUITS
00
POMPES HYDRAULIQUES DÉTRUITES
00
ÉCOLES DÉTRUITES
00
MARCHES DÉTRUITS
00
DISPENSAIRES DÉTRUITS
00
1-DAMA GNAPI JULES
2-AKPETOU DOPLI CLAUDE
3- GNAWA DALI
4-SAZORO GNAWA GRAH
5- GNAWA LADJI
6-DAGO PACOME
7- DOUKONOU SAZORO
8- DOUKONOU GNAPI
9-DAGO BEUGRE ALPHONSE
10-DAGO KEKEU LEGRE
11-DAGO KEKRE DOSSORO
12- TAPE ZELI PIERRE
13-TEMIAKO GNAWA DEGUI
14-KOUBEU STEPHANE
GOBROKO
ÉTAT DES LIEUX
PERSONNES TUÉES
08
MAISONS DÉTRUITES
50
PUITS DÉTRUITS
00
POMPES HYDRAULIQUES DÉTRUITES
00
ÉCOLES DÉTRUITES
00
MARCHES DÉTRUITS
00
DISPENSAIRES DÉTRUITS
00
1-BEUGRE ATTA CESAR
2-DOUDOU BELO YACINTHE
3-ZIE GNASSE
4-BEUGRE AKETE
5-DEDJI BALLO
6-DIGBEU KOUHEU JACQUES
7-ZIE DOUDOU MATHIAS
8-AWALO KOUKO
9-RABET DENIS
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RECAPITULATIF DES DEGATS COMMIS LORS DES MASSACRES DU 05 AU 10 MAI 2011 DANS LA SOUS-PREFECTURE DE SAGO DANS LE DEPARTEMENT DE SASSANDRA
VILLAGES
MORTS
MAISONS
PUITS
POMPES
ECOLES
MARCHES
DISPENSAIRES
ABEDEM
63
65
07
02
00
01
00
GODJIBOUE
66
215
06
02
01
01
00
TRIKPOKO
03
37
02
00
00
00
00
GNEGROUBOUE
14
04
00
00
00
00
00
GOBROKO
08
50
00
00
00
00
00
TOTAL
154
371
15
04
0