jeudi 13 septembre 2007

Kouamouo, Est ce necessaire toute cette attaque contre ta soeur Yamb?

Jeudi 13 Septembre 2007
Le maire

Kouamouo, etait ce necessaire de preciser que Nathalie Yamb est suisse d'origine camerounaise? Parce que ta compatriote a ecrit un article que tu n'as pas aime, alors il faut l'exposer a la reprobation des patriotes? Il ne manquait plus que tu donnes le numero de la maison et le quartier ou reside ta compatriote pour que le tour soit joue. C'est Moliere qui disait, si j'ai bonne memoire, "je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire". Si tu t'etais arrete a Sylvestre Konin, on aurait dit que tu as une raison de lui porter grief, mais aller jusqu'a exposer ta soeur camerounaise a la furie des patriotes, il faut vraiment etre tombe bas pour le faire. C'est dans ces cas d'especes que nous autres disons " voici quelqu'un qui est devenu plus royaliste que le roi". Ce kpakpatoisme exacerbe est generalement l'expression d'un crise identitaire, et merite une serieuse analyse. L'ere des rabatteurs negriers n'est pas revolu a ce que je vois.

On vous paye combiens au sein de cette nebuleuse "patriotique" pour perdre si facilement votre ame? Vraiment! Pourtant, cher Kouamouo, tu etais l'un des quelques journalistes que j'aimais beaucoup lire. Hmmmmm!!!!


Attaques médiatiques contre mamadou koulibaly: Ma part de vérité
Théophile KOUAMOUO
Notre Voie
Issue No.: 2783

Jeudi 13 Septembre 2007

Le 10 septembre dernier, en me faisant remettre une lettre de licenciement sans préavis et en faisant envahir les locaux du Courrier d’Abidjan par une meute de vigiles dont certains étaient armés pour m’expulser des lieux, Sylvestre Konin, mon associé et directeur de publication, prenait la responsabilité de transformer des divergences entre associés en conflit ouvert, avec son corollaire de développements médiatiques et judiciaires. Dernière pomme de discorde en date : mon refus, en tant que rédacteur en chef, de publier un article de Nathalie Yamb alias Mahalia Ntéby, que j’ai estimé, en tant que journaliste professionnel, injurieux et diffamatoire pour le président de la République de Côte d’Ivoire. Obligé de défendre mes droits et ma dignité, j’ai décidé de l’attaquer aux termes du droit social pour licenciement abusif et aux termes du droit des sociétés pour incompétence en tant que gérant – il n’a jamais publié de bilan d’une entreprise qui édite Le Courrier d’Abidjan depuis le 1er janvier 2005.
A ma grande surprise, ce qui était un conflit éditorial et financier entre deux associés d’un journal privé revendiquant son ancrage au sein de la galaxie patriotique a été transformé par le quotidien Le Patriote, grand spécialiste de la manip devant l’Eternel, en conflit entre le président de la République Laurent Gbagbo et le président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly. A ma plus grande surprise, le président Mamadou Koulibaly m’a violemment accusé, à en croire le quotidien Nord-Sud, d’être impliqué dans cette énième manœuvre du Patriote, accompagnant ces affirmations – sur lesquelles il a toutefois émis des doutes – de propos extrêmement blessants pour ma personne. Serais-je l’outil d’une conspiration visant à opposer les présidents Gbagbo et Koulibaly ? Trois fois non.
J’affirme ici que le président de l’Assemblée nationale, pour lequel j’ai beaucoup d’estime et d’admiration, a été induit en erreur par un duo infernal constitué de deux nageurs en eaux troubles : Sylvestre Konin et Nathalie Yamb alias Mahalia Ntéby. Je les accuse d’avoir voulu transformer Le Courrier d’Abidjan en journal d’intrigues, fabriquant ou exacerbant des divergences internes au camp présidentiel et au FPI. Paniqués par mon opposition argumentée à leurs magouilles, et par la mise en lumière de celles-ci, ils ont décidé de faire croire au président Koulibaly, à qui je n’ai pas parlé depuis plusieurs mois, qu’il est urgent de me brûler. Ils recherchent ainsi une solidarité politique de premier plan à leur aventure. Sylvestre Konin, qui n’a pas respecté ses obligations d’associé-gérant, a trouvé le moyen de me discréditer, alors qu’il nourrit depuis des mois des frustrations liées à son anonymat et à ma notoriété, et qu’il sait qu’il devra répondre de ses actes délictueux devant les tribunaux.
Je suis obligé de défendre mon honneur. Et je le ferai.

Un contexte particulier

Lors de la Flamme de la paix à Bouaké, le numéro un ivoirien a affirmé qu’il était temps d’aller aux élections le plus vite possible. Dans un contexte où il a brisé la conspiration marcoussiste et a pris les devants tandis que les partis politiques adversaires font face à des dissensions. Tout de suite après la Flamme de la paix, la presse de l’opposition s’est mise à broder autour de dissensions, dans son camp à lui cette fois. Elle a engagé une campagne de rumeurs visant à faire croire que le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, serait en dissidence ou se préparerait à l’être. L’intéressé a démenti les faits, le jeudi 30 août dernier. Et a accusé la nébuleuse française d’être à l’origine des rumeurs venimeuses distillées à foison. L’affaire était réglée, la presse de l’opposition n’avait plus d’os à ronger. Tout allait bien au FPI et dans le camp présidentiel. C’était sans compter sans une campagne perverse menée par Sylvestre Konin et Nathalie Yamb.
Acte premier : Le 4 septembre 2007, Sylvestre Konin transmet à mes subordonnés, sans m’en informer, une étrange interview signée de lui et accordée à Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb. L’interviewer présente l’interviewée comme une «bonne connaisseuse de la géopolitique africaine», tandis qu’elle-même donne à se voir comme une spécialiste de «l’âme et de la psychologie» de Mamadou Koulibaly. Mamadou Koulibaly, explique-t-elle, soutient l’accord de Ouagadougou, «même s’il n’a pas été, comme d’autres, jusqu’à danser sur l’estrade du lieu de la cérémonie avec les rebelles». Les rumeurs de brouille Gbagbo-Koulibaly ? «Je vais peut-être vous étonner, mais je subodore que les rumeurs de son départ du FPI ont initialement été lancées par les refondateurs pointés du doigt eux-mêmes. Au lieu de se remettre en question, au lieu de se dire «Maintenant qu’on s’est fait prendre les dix doigts dans le pot de confiture et que l’on s’est fait tancer, arrêtons la gabegie», ceux-ci ont préféré dire et faire dire que si Koulibaly les dénonce, c’est parce qu’il a un agenda caché et s’apprête à quitter le FPI. Pour eux, que ce soit par mauvaise foi ou par atrophie intellectuelle, on n’a pas le droit de critiquer un système de l’intérieur. Il faut forcément être passé à l’ennemi pour dénoncer des comportements déviants. Comment, dès lors, s’étonner qu’avec de tels raisonnements, le développement de l’Afrique stagne ? Toujours est-il que, cette rumeur découlant initialement d’un refus de se remettre en cause par des prédateurs refondateurs, a été bien opportunément reprise et amplifiée par l’opposition, trop ravie de l’aubaine d’un éventuel schisme au sein du parti au pouvoir et par les réseaux françafricains, dont Mamadou Koulibaly est le pire cauchemar depuis qu’il a claqué la porte de Marcoussis en 2003 et qu’il a entrepris sa croisade dénonciatrice du Pacte colonial (…) En croyant exposer Koulibaly qui a, selon eux, eu l’outrecuidance d’indexer, même superficiellement, leurs mauvaises pratiques, les rebfondateurs se sont eux-mêmes tirés une série de balles dans le pied. Non seulement Koulibaly est érigé en héros vertueux, même par les adversaires historiques du FPI, mais en plus, ils ont déstabilisé les militants frontistes et la galaxie patriotique, qui en sont arrivés à penser devoir choisir entre Gbagbo et Koulibaly, ce qui a entrainé de fortes turbulences au Front Populaire Ivoirien», affirme Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb. Interrogée par Sylvestre Konin sur le caractère impensable d’une scission Gbagbo-Koulibaly, Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb répond : «Monsieur Konin, rien n’est impensable. (…) Je crois que si les dérives FPIstes continuent sans que le chef de l’Etat ne trouve utile d’y mettre le holà, alors des divergences pourraient effectivement voir le jour entre les deux hommes. Mais on n’y est pas.»
Dans un tel contexte, quel est l’objectif d’une telle interview d’un personnage fictif qui, par ailleurs, n’apparaît pas en photo dans le journal, sinon de relancer une polémique morte dès l’intervention du président Koulibaly à la RTI ? Pourquoi l’avoir diffusée dans Le Courrier d’Abidjan à l’insu de son rédacteur en chef ? Quel est l’objectif de ses intrigues ?
Acte deux : L’interview de Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby est diffusée dans Le Courrier d’Abidjan le 4 septembre 2007, mais la veille, elle a été publiée sur son blog (saoti.over-blog.com). Un lecteur du nom de Fernand Agbo Dindé réagit en lui envoyant, en guise de commentaire, un article titré : «Jusqu’à quand serez-vous en état de grâce, monsieur le président ?» Il est très vite contacté par Sylvestre Konin qui lui propose de publier cet article dans le journal du 5 septembre 2007. Un article qui passe au-dessus de ma tête, une fois de plus. Informé du projet de diffusion, je m’y oppose clairement par SMS. J’estime en effet que le fait de passer les deux papiers l’un à la suite de l’autre pouvait être interprété comme une campagne et alimenter les intrigues de l’opposition. Sylvestre Konin a maintenu la parution de cet article, en dépit de mon avis défavorable.
Acte trois : Dans la soirée du 5 septembre, je me rends compte que Sylvestre Konin a décidé de lancer, en me contournant, une série de papiers intitulée «Le blues de la résistance». Sylvestre Konin crée volontairement un rapprochement avec le papier «Le blues de la République » de Mamadou Koulibaly. Le premier papier de cette série est de Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby. Il a été publié sur son blog le 26 août et sur le média citoyen français Agoravox le 30 août. Mais visiblement, il n’a pas eu l’écho recherché. Il est donc question de publier cet article au vitriol dans un quotidien ivoirien. Mais pas dans Le Patriote ou Le Nouveau Réveil, qui accepteraient facilement ce type de papier. Il faut le publier dans Le Courrier d’Abidjan, journal « bleu », dont les dirigeants sont notoirement des amis de Mamadou Koulibaly, dont le rédacteur en chef a écrit le texte d’un livre d’art réalisé par l’Assemblée nationale et qui s’appelait, au contraire, «Naissance d’une nation».
Je refuse de diffuser l’article qui comporte des parties qui tombent sous le coup de la loi et qui, de toute façon, ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Nous critiquons volontiers le président Gbagbo, mais nous refusons de le disqualifier politiquement. Je sollicite un aîné pour ramener Sylvestre à la raison. Par respect pour cet aîné, je prends la précaution de surseoir à la diffusion du papier.
Dès lors, je suis l’objet d’un harcèlement moral hystérique de Sylvestre Konin, qui fait de la non-diffusion de ce papier problématique un casus belli. Il m’envoie plusieurs SMS pour me demander de m’expliquer sur ce fait. J’y réponds tant que je peux.
Acte quatre : Le 7 septembre en début d’après-midi, Sylvestre Konin envoie un message électronique à Fernand Agbo Dindé, en réponse à un mail le remerciant d’avoir diffusé son article. Il en fait copie à de nombreux quotidiens ivoiriens dont… Le Patriote ! «Merci mon cher Dindé, mais je pense qu'il est bon que vous sachiez que mon rédacteur en chef en l'occurence Théophile Kouamouo, s'était catégoriquement opposé à la publication de cet article dans Le Courrier d'Abidjan. Cela a inauguré une énième période de crise dont très certainement vous entendrez parlé dans les jours qui suivent». Le projet d’arriver à une crise médiatisée est déjà conçu, Le Patriote déjà pris à témoin ! En fin d’après-midi, Sylvestre Konin me transmet une demande d’explication. A peine ai-je fini de lire sa demande que j’apprends qu’une réunion d’urgence se tient pour informer le personnel de cette demande d’explication. La machine folle de Konin ne s’arrête plus.
Une chose est sûre. Cet homme et son amie Mahalia Ntéby-Nathalie Yamb ont engagé dans Le Courrier d’Abidjan une campagne à l’esprit divisionniste. Cet homme a mis la puce à l’oreille de la presse d’opposition l’information d’une crise au Courrier d’Abidjan. Jusqu’où est-il allé ? A-t-il transmis au Patriote le papier recalé par Le Courrier d’Abidjan ? Je ne peux rien affirmer. Mais il est hors de question, à mon sens, qu’on accuse celui qui a refusé à la fois une campagne perverse et un scandale public, d’avoir livré Mamadou Koulibaly en pâture. Nathalie Yamb-Mahalia Ntéby se répand quasi-quotidiennement sur le net, affirmant qu’elle «connaît bien» Gbagbo et annonçant, avant qu’elles ne soient rendues publiques, les initiatives de Mamadou Koulibaly. De manière très perfide, cette citoyenne suisse aux origines camerounaises, met de l’huile sur le feu… bien planquée dans la compagnie de téléphonie internationale où elle fait carrière et bien protégée par l’anonymat. Les intrigants ne sont pas là où on le croit. Les patriotes ivoiriens doivent avoir de la mémoire et mesurer les sacrifices des uns et des autres ainsi que leur crédibilité.
Je tiens ici à affirmer, de manière très solennelle, mon intime conviction : Mamadou Koulibaly n’est pas lié aux basses intrigues de Konin et de Yamb. Ces intrigues sont une épreuve pour cet homme politique courageux et à l’intelligence vive. Je n’ai jamais rien entrepris contre lui, malgré quelques frustrations liées aux hauts et aux bas classiques d’une relation amicale. En tout état de cause, je me défendrai jusqu’au bout contre ceux qui veulent détruire mon honneur et ma réputation.

Par
Théophile KOUAMOUO
www.kouamouo.afrikblog.com

2 commentaires:

  1. Il est vrai que désigner à la vindicte des foules chauffée à blanc par la propagande est dangereux.
    Imaginez mon cher Théophile que cela vous arrive... un jour ;-)))

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  2. Je crois que Theophile avait tout a fait raison, car connaissant desormais Natalie Yamb, elle merite tout ce que Kouamouo a eu a dire d'elle. Une vraie vipere cette dame.

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