mardi 26 février 2013

A la question des violations des droits de l'homme par les soldats d'ADO et des dozos

Plutot que de parler des arrestations et des poursuites, ADO comme toujours protege ses hommes, et demande d'etre felicite pour les seminaires qu'il a organise. La foutaise doit avoir ses limites.



RÉPONSE OFFICIELLE DES
AUTORITÉS
Réponse reçue le 11 février 2013
MINISTERE DE LA JUSTICE,
DES DROITS DE L’HOMME
ET DES LIBERTES PUBLIQUES
REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union – Discipline - Travail
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J’ai l’honneur d’accuser réception de votre mémorandum sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire que vous m’avez communiqué par mon adresse électronique en vue de recueillir mes observations avant sa publication dans la dernière semaine du mois de février 2013.
Je voudrais d’emblée me féliciter de cette démarche que le gouvernement ivoirien a toujours souhaitée des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits de l’Homme dans le cadre de leurs missions en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne votre document, les informations qu’il renferme ont été déjà citées dans les rapports des organisations Non Gouvernementales et l’Organisation des Nations Unies au cours du dernier trimestre de l’année 2012. Toutes ces productions accusent les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et les chasseurs traditionnels « dozos » de violations massives des droits de l’Homme, traitent la justice ivoirienne d’impartialité et non indépendante ainsi qu’une inertie de la politique de réconciliation nationale…

A cette occasion, le Gouvernement avait pris la résolution de poursuivre les auteurs si les allégations rapportées sur les Forces de Sécurité étaient avérées.
Par ailleurs, quant à vos recommandations, certaines n’ont plus les besoin d’être au regard des actions posées par les autorités ivoiriennes dans le sens de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. je pourrais citer entre autres :
- l’organisation des sessions de formations sur les droits de l’homme au bénéfice des forces militaires, paramilitaires et de sécurité en 2011 et en 2012 ;
- création d’un groupe de travail sur l’éthique et la déontologie militaire par le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense (arrêté n°494 du 24 décembre 2012). Les résultats sont attendus pour le mois d’avril 2013 ; - création d’un groupe de travail sur les allégations de tortures et de mauvais traitement dans les lieux de détention, soutenus par des rapports des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits de l’Homme sur la période allant du 1er juin 2012 au 30 octobre 2012 ;
- l’organisation par le Ministère chargé de la Sécurité des actions de sensibilisation à l’endroit des chasseurs traditionnels « Dozo » à l’effet de les exhorter à ne plus se substituer aux forces publiques et de se confiner désormais que dans leurs missions traditionnelles, celles de dépositaires de la tradition et de protecteur.
- La mise en liberté provisoire de huit (08) personnes proches de l’ex-président de la république en décembre 2012.
- création en août 2012 de la nouvelle Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex combattants (ADDR) en Côte d'Ivoire. Celle-ci a démarré ses activités en octobre 2012 avec le lancement d'une opération de désarmement et de démobilisation des ex-combattants sur l'ensemble du
territoire ;
- la priorité accordée par le Gouvernement à l’harmonisation de la législation nationale aux standards internationaux relatifs aux droits de l’homme. L’insertion de l’article 85 bis dans la constitution en vue de la ratification du traité de Rome sur la Cour Pénale Internationale, la modification de certaines dispositions de la
loi sur le mariage et la ratification de certaines conventions internationales témoignent les bonnes dispositions des autorités ivoiriennes à travailleur pour l’amélioration des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. 

Tous ces efforts déployés par l’Etat dans le sens d’un cadre apaisé en Côte d’ Ivoire méritent d’être signalés et félicitées.

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