samedi 31 mars 2012

Defection Touareg au sein de l'armee Malienne


Le colonel touareg, Alhaji ag Gamou, rallie le MNLA...
samedi 31 mars 2012
par Masin
Le colonel-major Alhaji ag Gamou, un des piliers de l’armée malienne qui a conduit l’essentiel des attaques contre le MNLA et qui a essuyé plusieurs pertes a fini par rallier ceux-là qu’il a voulu combattre.

Nous pûblions ci-dessous le communiqué du colonel-major Alhaji ag Gamou publié par Toumast Press.

La Rédaction




Communiqué du colonel-major Alhaji ag Gamou.


Moi, Colonel-Major AlHaji Ag Gamou, ancien chef de commandement des troupes maliennes dans la région de Kidal, ancien Chef d’Etat-major adjoint du Président de la République du Mali, en compagnie de l’ensemble des troupes d’origines Azawadiennes sous mon commandement, déclarons notre adhésion au Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA).

J’en appelle à l’ensemble des Azawadiens à rejoindre et renforcer le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) dans sa lutte pour l’indépendance, car il reste aujourd’hui la seule organisation capable de faire sortir notre peuple du gouffre dans lequel l’a entretenu le Mali depuis plus de 50 ans.

Nous dénonçons la mauvaise gestion et la politique de l’autruche de l’Etat malien dans l’Azawad, et nous déclarons à tous notre démission de toutes ses instances. J’en appelle à la communauté sous régionale, régionale et internationale a aider le peuple de l’Azawad à travers le MNLA pour son accession à l’indépendance. Nous déclarons que toutes nos expériences sont acquise au profit de l’Azawad, et pour l’intérêt du peuple de l’Azawad, dans l’atteinte de son objectif d’indépendance et la restauration des droits spoliés.

Nous rappelons que toutes les crises survenus jusque-là dans l’Azawad, sont révélatrices de la résurgence d’actions libératrices, longtemps différées par les citoyens. Elles constituent, l’expression du sanglot d’un peuple meurtris, tyrannisé, bafoué, spolié et manipuler tout au long de sa péripétie historique. L’Azawad attend d’être élagué de ses branches superflues, des gouvernements maliens successifs, gouvernant par la famine, la paupérisation, l’intimidation et le vol. Les légitimités politiques, usurpées, çà et là, confèrent des démocraties à vie, accentuant la nécessité d’une rupture radicale avec la pratique en cours.


Kidal, le 31 mars 2012

Colonel-Major AlHaji Ag Gamou


     

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