mardi 29 septembre 2009

La vérité sur les événements ou le mea culpa du Général Guéi :Robert Bourgi, Guy Labertit, Francis Lott et le Cardinal Agré mis en cause.

Depuis quelques jours, une lettre d'aveux circule dans les rédactions d'Abidjan. Signée d'un obscur " collectif de cadres patriotes Yacouba ", de l'ethnie du Général Robert Guéi, ancien chef de la junte militaire, cette correspondance tend à éclairer l'opinion publique nationale et internationale sur les dessous de la crise Ivoirienne. Son titre : " La vérité sur les événements qui ont déchiré la Côte d'Ivoire ".

" Cher(e)s compatriotes,

Nous sommes un collectif de cadres d'ethnie Yacouba qui avons décidé, au nom de la vérité et du patriotisme vrai, de faire les révélations suivantes. Nous précisons au départ que c'est une démarche tout à fait personnelle au collectif et non une initiative de notre frère, le Général Guéi.

Chers compatriotes, un débat houleux a eu lieu au sein de notre collectif afin de dire oui ou non la vérité aux Ivoiriens, et, finalement, une majorité s'est exprimée après un vote pour dire cette vérité et être libérés moralement. Que notre aîné, le Général Guéi nous pardonne le fait de n'avoir pas résisté à la tentation de dire la vérité, toute la vérité aux Ivoiriens. En effet, le Général Guéi a reçu à sa demande toutes les communautés Malinké de la région des 18 Montagnes et du Bafing pour leur dire ceci : " Je vous demande pardon, mes chers parents et alliés. Je reconnais que tout ce qui est arrivé est triste. J'assume ma part de responsabilité, mais je vous demande de pardonner les torts que vous avez subis ". Sur cette rencontre, des témoins existent à Man, à Biankouma comme à Touba. Quelques jours après cette rencontre, nous, les cadres Yacouba, avons été reçus par le Général Guéi, notre frère. Il nous a alors fait part de la haute trahison dont il a été victime par Gbagbo.

En effet, il nous a confié qu'après un contrat signé entre les deux hommes, Gbagbo a juré sur tout ce qui lui est cher, et pire, la main sur la Bible (s'il vous plaît) de ne jamais le trahir. Que Gbagbo lui a proposé d'être son Premier ministre, et que même si aux présidentielles il l'emportait, il laisserait passer le Général Guéi. Donc, les choses étaient convenues ainsi. Le Général Guéi nous a ensuite révélé que Gbagbo a été l'un des principaux artisans de l'élimination de la candidature de M. Alassane Ouattara et de tous les candidats du PDCI. Le Général a rappelé que le jour où Gbagbo, Boga Doudou, Tia Koné et lui-même décidaient de rejeter la candidature de M. Alassane Ouattara, un certain M. Robert Bourgi, Conseiller de M. Chirac et membre important de la cellule africaine de l'Élysée était présent.

Comment en est-on arrivé aujourd'hui à une déchirure si profonde dans notre pays ? D'abord, le Général Guéi nous a dit qu'il ne voulait pas se présenter au départ, mais que Gbagbo, voyant qu'en cas de compétition face à M. Alassane Ouattara, Président du RDR, ou face à n'importe quel candidat du PDCI il se ferait étaler à plate couture, a commencé donc à lui faire la cour. Se rendant nuitamment chez lui de manière très fréquente, toujours en cherchant à le convaincre de se présenter aux présidentielles, mais surtout d'éliminer la candidature de M. Alassane Ouattara et tous les candidats PDCI pour être sûr de gagner, lui étant déjà prêt à être son Premier ministre. D'un autre côté, le Général nous a révélé que la direction du PDCI, dans sa grande majorité, l'avait approché pour le convaincre de se présenter aux présidentielles sous la bannière de leur parti. En plus de ces responsables de la haute direction du PDCI, 75 autres cadres anciens députés PDCI émargeaient à la présidence, et donc soutenaient la candidature du Général (nous rappelons pour mémoire que MM. Fologo, Akoto Yao, Balla Kéita et Lamine Fadika ont même effectué des voyages à l'étranger pour plaider la candidature du Général Guéi).

Concernant les trois autres Généraux du CNSP, le Général Guéi a eu l'honnêteté de reconnaître que les Généraux Palenfo et Coulibaly étaient opposés à sa candidature, alors que le Général Doué y était favorable, mais soutenait en réalité Gbagbo. Ce qui explique qu'à la dernière minute, le Général Doué (après avoir battu campagne pour Guéi) a retourné sa veste pour "abattre" ce dernier en prenant fait et cause pour Gbagbo, ce qui lui vaut actuellement d'être Chef d'État-major. Mettant ainsi en application le coup d'État militaro-civil qu'avaient préparés lui, Doué, l'ambassadeur de France Francis Lott, M. Guy Labertit (qui était même venu chez Gbagbo bien avant le début de la campagne présidentielle pour préparer le coup), Charles Josselin et le Commandant en second de la Gendarmerie d'alors, tout ceci avec la bénédiction bien sûr, de Monseigneur Agré. Aculé par la Direction du FPI de se présenter, le Général Guéi nous a dit qu'il a fini par céder. Ce qui explique l'arrêt des poursuites contre les barons du PDCI qui avaient détourné les deniers publics et commis de nombreuses malversations. D'autre part, la France, par son ambassadeur Francis Lott, de même que Monseigneur Agré ont aussi une grande responsabilité dans cette déchirure profonde de notre pays. En effet, voilà ce que nous a révélé notre frère Guéi. Après la rencontre qu'il a eue avec les religieux pour décrisper la situation, rencontre au cours de laquelle l'imam Fofana l'a convaincu de la nécessité vitale pour notre pays que tous les candidats devaient aller aux élections présidentielles, et où lui-même a pris la parole et promis œuvrer désormais dans ce sens, il a révélé ce jour à tous les Ivoiriens que la division entre nous qui avait déjà pris forme était l'œuvre de "démons" tapis dans l'ombre. Le Général Guéi nous a révélé qu'après cette rencontre, les choses étaient désormais claires dans son esprit, et il a décidé de respecter son engagement pris au départ de balayer la maison Ivoire et de partir. Mais, poursuit-il, la même nuit, Gbagbo a rasé les murs pour aller le voir et le supplier (il insiste sur le mot) de ne pas écouter les religieux, de se présenter aux élections présidentielles et d'écarter la candidature d'Alassane Ouattara. Il poursuit toujours en révélant qu'à sa grande surprise, Monseigneur Agré demande à le rencontrer le lendemain soir pour lui dire de ne pas céder et de se présenter aux présidentielles. Le surlendemain, c'est l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, M. Francis Lott, qui le rencontrait en privé, et également, à sa très grande surprise (il insiste particulièrement dessus), lui disait de ne pas céder.

Ensuite, avant la rencontre de Yamoussoukro avec les Présidents Eyadéma et Kérékou, les même trois personnes (Gbagbo, Monseigneur Agré et Francis Lott) l'ont acculé et l'ont amené à faire acte de candidature la veille même de l'arrivée des Présidents Eyadéma et Kérékou, pour couper court à toute discussion. Le Président Malien, M. Konaré, qui devait prendre part à la rencontre, a annulé son arrivée en dernière minute, considérant que c'était peine perdue d'aller discuter avec quelqu'un qui avait déjà annoncé la veille sa candidature. Après le départ des deux présidents venus lui prodiguer le conseil de se retirer de la course, notre frère nous a révélé que les même trois personnes son revenus à la charge, chacun pour lui dire de ne pas céder, naturellement avec l'objectif d'écarter M. Alassane Ouattara. Enfin, après le départ de la mission de l'OUA comprenant les Présidents de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Sénégal, du Togo, de l'Algérie, le SG de l'OUA et même le représentant des Nations Unies, le Général Guéi nous a révélé que le même scénario s'est produit. Gbagbo va nuitamment lui dire de ne pas céder, Monseigneur Agré le harcèle dans le même sens, et l'ambassadeur de France Francis Lott l'encourage à rester ferme au mépris total (selon les propres termes de Guéi, et il insiste là-dessus) de la paix sociale dans notre pays.

Par ailleurs, notre confrère Guéi nous a révélé qu'à deux reprises, feu le Président Houphouët lui est apparu en rêve pour lui dire de céder pour l'amour de son pays, mais que les démons autour de lui l'ont enfoncé. Nous avons demandé à notre frère quelles étaient les motivations profondes de ces trois personnes qui l'ont ainsi harcelé.

Il nous a révélé ceci.
D'abord, Gbagbo Laurent : "Ce dernier m'a confessé qu'il avait une haine viscérale pour M. Alassane Ouattara ; que si ce dernier était candidat, il serait élu au premier tour, vu sa popularité ; qu'il a certaines choses à se reprocher qu'Alassane Ouattara mettra au grand jour s'il arrivait au pouvoir ; enfin, qu'au prochain congrès du FPI, il doit céder la présidence et qu'il lui faut un point de chute pour ne pas être à la touche d'où le poste de Premier ministre qu'il m'a demandé étant donné que jamais Alassane Ouattara ne l'aurait choisi comme Premier ministre, ni même comme président d'une institution".

Ensuite Monseigneur Agré : " Ce dernier m'a dit qu'il n'est pas sûr que Alassane Ouattara devenu Président de la République continuera d'accorder entièrement à l'Église catholique ivoirienne la ligne budgétaire qui lui a toujours été consentie chaque année et par conséquent, selon lui, il vaut mieux qu'un chrétien soit Président, mais surtout pas un musulman ". Le Général Guéi poursuit après un petit moment de silence en ajoutant avec insistance que Monseigneur Agré, au lieu de jouer son rôle d'homme de Dieu, d'homme de paix, de sagesse, a participé activement à créer la grave déchirure sociale actuelle que nous vivons. Il termine en disant : "Monseigneur Agré est soi-disant Monseigneur de jour, mais la nuit, il est tout le contraire d'un homme qui veut la paix pour ce pays".

Enfin, Guéi nous a révélé que l'ambassadeur Francis Lott lui a dit ceci : " Il est incontestable que M. Alassane Ouattara est majoritaire sur le terrain et qu'aucun candidat ne pourra lui résister au premier tour. Ce n'est pas non plus une question de nationalité, vous le savez autant que moi. La principale raison de mon opposition à la candidature de M. Ouattara tient au fait que sans lui faire un procès d'intention, je ne suis pas sûr qu'il protégera les intérêts français ici s'il arrivait au pouvoir".

Ce que nous, cadres Yacouba, constatons de façon évidente, c'est que ces trois personnes (Gbagbo, Monseigneur Agré et Francis Lott) se sont copieusement servis de notre frère, le Général Guéi, puis, l'ont hautement trahi à la dernière minute. Francis Lott prenant fait et cause pour Gbagbo, le Général Mathias Doué qui se retourne contre lui pour lui planter un couteau dans le dos au profit de Gbagbo, et enfin, pour boucler la boucle, Monseigneur Agré qui connaît très bien les engagements que Gbagbo, en jurant, a pris envers le Général Guéi, et donc qui devait, pour un vrai homme de Dieu les rappeler à Gbagbo, a, au contraire, demandé au Général Guéi, à la grande surprise de ce dernier, de céder le pouvoir à Gbagbo, en violant ainsi manifestement tous les accords.
Chers compatriotes, c'est le devoir de vérité et la soif d'avoir désormais la conscience tranquille qui nous ont amenés à faire ces révélations inédites, voire troublantes. On sait désormais, chers compatriotes, ceux qui sont réellement à la base des drames qui ont endeuillé notre pays et du chaos économique et social que connaît actuellement notre chère patrie.

Que Dieu protège la Côte d'Ivoire et qu'il en extirpe les démons.
Un collectif de cadres patriotes Yacouba "
Aveux tardifs ou testament, chacun pourra juger en son âme et conscience.

Koné Seydou

Afrique: Désiré Mandilou « L’échéance pour la monnaie commune africaine, c’est 2012, pas 2021 ! »

Désiré Mandilou est en colère. L’étude de faisabilité de la monnaie unique africaine aurait été confiée à la Banque centrale européenne. Economiste en chef à l’African Advisory Board, auteur du livre L’économie de partage en Afrique, publié à l’Harmattan, il est en colère et entend mobiliser toute l’Afrique contre une telle décision.[...]Les Africains doivent se rappeler que les mêmes pays, hier colonisateurs, ont naguère essayé de ralentir l’émergence de la puissance chinoise. Elles ont échoué parce que le peuple chinois a eu un leadership politique d’une exceptionnelle intelligence
Les Afriques : L’Association des Banques centrales africaines aurait décidé de confier l’étude de faisabilité de la monnaie commune africaine à la Banque centrale européenne. Qu’en est-il exactement ? En tant qu’auteur d’un ouvrage sur le sujet, qu’en pensezvous ?

Désiré Mandilou : Par sens de la mesure, je dirais que cette décision n’honore pas ceux qui l’ont prise. La monnaie est l’une des trois manifestations de la souveraineté d’une nation libre, les deux autres étant la production d’un droit national et l’organisation d’une défense nationale. Ces trois dimensions délimitent le champ de la souveraineté. Toute décision de nature à céder à de tierces puissances une dimension essentielle de la souveraineté, comme la monnaie, relève de la haute trahison. Il n’existe pas dans l’histoire connue de
« Nous sommes appelés à devenir la première puissance économique du monde. Notre émergence économique sera peut-être plus fulgurante que celle de la Chine. »
l’humanité, un pays et, a fortiori, un groupe de pays ayant fait un appel d’offres pour la création de sa monnaie. Il ne s’agit pas de la construction d’un pont ou d’une centrale électrique. Il s’agit de construire une monnaie commune africaine, c’est à dire de donner à toute la production du continent un équivalent général, une langue commune, pour dire la richesse du continent. Avec la monnaie commune africaine, l’Afrique pourra enfin faire ses propres choix de développement, asseoir sa croissance sur la demande africaine, c’est-à-dire sur les immenses besoins non satisfaits à ce jour, par une offre africaine de produits manufacturés et de services à haute valeur ajoutée. L’Afrique vient de dépasser le milliard d’habitants. Selon les prévisionnistes, nous serons près de deux milliards en 2050, c’est-à-dire dans à peine quarante ans. Nous sommes en train de devenir le continent le plus peuplé du monde. Rien qu’à ce titre, nous sommes appelés à devenir la première puissance économique du monde. Notre émergence économique sera peut-être plus fulgurante que celle de la Chine. A condition, évidemment, d’en avoir l’intelligence stratégique. La monnaie commune est une pièce essentielle de cette prise de pouvoir économique par l’Afrique. Il est urgent, vital, que le continent le plus peuplé du monde dans une quarantaine d’année se donne, dès aujourd’hui, une monnaie au service des formidables défis auxquels il doit faire face. La monnaie commune africaine doit voir le jour le 1er janvier 2012 au plus tard. Il ne s’agit plus de spéculation intellectuelle, mais d’une perspective pratique, dont nous connaissons les étapes, dont nous pouvons établir l’agenda.
LA : Cette décision ne risque-t-elle pas de retarder l’échéance ?
DM : Mais la messe n’est pas dite ! Primo, nous attendons encore à ce jour le communiqué officiel de cette association, dont le siège est dans les murs de la BCEAO à Dakar. Suivez mon regard. L’information nous est parvenue à travers un compte rendu effectué par un journaliste congolais. Un économiste africain de renom international, François Ndengwé, dont les travaux sur la monnaie africaine font autorité, a pris contact avec cette association pour obtenir le communiqué officiel de cette réunion, sans suite à ce jour. Si le dispositif francophone de vassalisation du continent croit pouvoir agir dans l’ombre, à l’insu des peuples africains, il se trompe. Nous comptons donner à cette malheureuse décision la visibilité qui s’impose. La rendre nulle et sans effet. Qui donc a mandaté cette association pour engager tout le continent ? Les gouverneurs des Banques centrales du Nigéria, de l’Afrique du Sud, du Kenya, de l’île Maurice, de Libye ou du Ghana, etc. ont-ils véritablement donnés leur quitus à cette décision ? L’ère des accords secrets qui engagent des peuples, sans aucune consultation des sociétés civiles, est révolue.
Secundo, l’Union africaine a réuni en congrès, du 2 au 6 mars 2009 à Nairobi, près de trois cents économistes africains sur la question de la monnaie. Des propositions ont été faites. Jusqu’à ce jour, ni le Bureau du congrès, ni la Commission économique de l’Union africaine n’ont réussi à formaliser une perspective immédiatement opérationnelle. Si la commission économique de l’UA est paralysée par l’enjeu, la difficulté de la tâche, bref, si elle ne sait pas comment faire, nous proposons d’institutionnaliser la synergie entre elle et les compétences africaines disséminés à travers le monde. L’échéance pour la création de la monnaie commune africaine, c’est le 1er janvier 2012, pas 2021 comme le prétend l’Association des Banques centrales africaines.
LA : Qu’est-ce qui pourrait justifier une telle décision ?
DM : Je l’explique par la panique des pays européens, hier colonisateurs, devant l’émergence de la puissance économique de l’Afrique. L’Afrique est la dernière frontière du capitalisme. Les pays déclinants, à populations vieillissantes, à taux de croissances anémiques, de l’ordre de 1 ou 2% quand ce n’est pas la récession –, bref, les pays européens, ont peur de l’inéluctable montée en puissance de l’Afrique. D’où la multiplication des moyens du FMI (de 250 à 750 milliards de dollars). Le FMI sillonne actuellement l’Afrique, toutes vannes de crédit ouvertes, cherchant quels pays ré-endetter pour tout le XXIe siècle, alors que de l’avis de tous, la crise financière internationale n’a que peu touché les pays africains, déconnectés des errements de la finance internationale. D’où les tentatives répétées de freiner le mouvement de l’Afrique par le financement de rebellions ou le recours à l’argument écologique. Aujourd’hui, c’est la prétendue difficulté de créer une monnaie commune africaine. Les Africains doivent se rappeler que les mêmes pays, hier colonisateurs, ont naguère essayé de ralentir l’émergence de la puissance chinoise. Elles ont échoué parce que le peuple chinois a eu un leadership politique d’une exceptionnelle intelligence stratégique, de Mao Tse Toung à Deng Tsiao Ping. Nous avons un urgent besoin de leaders politiques de la dimension de Mandela, pour la libération  économique du continent.
LA : Que comptez-vous faire contre cette décision ?
DM : D’abord nous invitons l’Association des Banques centrales africaines à accepter le débat avec l’expertise africaine. Nous allons organiser un forum, à Dakar, sur la monnaie commune africaine. Nous n’avons pas encore réussi à en finaliser le financement, mais nous y parviendrons. Que tous les Africains, tous les décideurs économiques et politiques africains, toutes les institutions panafricaines prennent conscience des enjeux et participent au financement de ce forum.
« Le FMI sillonne actuellement l’Afrique, toutes vannes de crédit ouvertes, cherchant quels pays ré-endetter pour tout le XXIe siècle. »
En attendant, dès que le communiqué officiel de cette Association de Banques centrales africaines sera disponible, nous saisirons le parlement panafricain, qui en toute logique devrait détenir la légitimité d’une telle décision. Si nécessaire, nous saisirons aussi la cour africaine de justice. L’Afrique s’est dotée d’institutions panafricaines, non pour le décorum, mais pour défendre les intérêts du continent. Il est temps qu’elles soient placées devant leurs responsabilités. Evidemment, cela laisse la place à toute autre forme de résistance populaire africaine.

lundi 28 septembre 2009

Voici la liste des aides faites par l'UE,la suisse,la France,le japon ,... à la C.I. depuis 1999.

Voici la liste des aides faites par l'UE,la suisse,la France,le japon ,... à la C.I. depuis 1999.

Il en est une interessante: C'est celle donnée à Gbagbo par la France en 2002,la plus forte depuis 1995,alors que les "patriotes" parlaient d'une "guerre de la France contre la Cote d'ivoire" :

ABIDJAN, 20 fév 2002 (AFP) - 11h06 - La France a souligné mercredi que l'aide financière de 183 millions d'euros (bien 183, 120 milliards de francs CFA) qu'elle vient de débloquer en faveur de la Côte d'Ivoire, est "la plus importante qui ait été attribuée depuis 1995 à un pays africain par la France".
Cette aide constitue une "contribution au financement en 2002, du programme triennal que la Côte d'Ivoire doit conclure avec le FMI, fin février début mars", précise un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan
Dans ce document, Paris estime que ce soutien financier "témoigne de la hauteurs des espoirs que la France place dans la volonté et la capacités de autorités ivoiriennes à mettre en oeuvre de manière rigoureuse les réformes nécessaires à l'assainissement durable de la situation économique et financière du pays".
"Ce concours budgétaire, qui permet à la Côte d'Ivoire d'entamer l'année 2002 sur des bases solides, est un satisfecit décerné au Président Laurent Gbagbo et à son gouvernement pour l'approfondissement de la démocratie et le dialogue politique, concrétisés par la tenue du Forum pour la réconciliation nationale", avait-on estimé du côté ivoirien lundi.
Paris et les principaux bailleurs de fonds avaient suspendu leur aide à la Côte d'Ivoire en 1999 pour cause de "mauvaise gouvernance" et de corruption. Après le coup d'Etat du 25 décembre 1999 et les violences qui s'en sont suivies, la Côte d'Ivoire s'est enfoncée dans une grave crise économique.
Fin de la depeche sur cette aide de 2002



L'aide internationale en Côte d'Ivoire
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(Source: Agence France Presse)

Don du Japon de 2 milliards de francs CFA à l'Unicef contre le paludisme et l'achat de vaccins contre la polio en Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 19 fév 2007 - Le gouvernement japonais a accordé à l'Unicef une aide de deux milliards de FCFA (3 M EUR) pour l'achat de vaccins contre la polio et la lutte contre le paludisme en Côte d'Ivoire, a annoncé lundi l'ambassade du Japon en Côte d'Ivoire dans un communiqué. Ce don permettra de protéger du paludisme 300.000 familles ivoiriennes comprenant des enfants âgés de moins de 5 ans et des femmes enceintes, les plus vulnérables à la maladie, par l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide, précise-t-il. Il permettra également l'achat de vaccins destinés à éradiquer la poliomyélite (ou polio) et le renforcement de la chaîne de froid pour assurer une meilleure conservation des vaccins, ajoute-t-il.


Le paludisme (ou malaria), qui se transmet par les moustiques, tue plus d'un million de personnes chaque année, pour la plupart des enfants africains de moins de cinq ans, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La poliomyélite attaque le système nerveux, provoquant la paralysie, des atrophies musculaires et parfois la mort par insuffisance respiratoire. Depuis la fin des années 50, les campagnes de vaccination ont permis de faire disparaître cette maladie infectieuse dans la plupart des pays du monde.



L'Union européenne donne 167,6 milliards de francs CFA à la Côte d'Ivoire pour l'organisation des élections et le désarmement


ABIDJAN, 11 jan 2007 - L'Union européenne (UE) a annoncé jeudi à Abidjan l'octroi de 67,6 milliards de FCFA (103 millions d'euros) à la Côte d'Ivoire pour appuyer le processus de sortie de crise, notamment l'organisation des élections et le désarmement. Le commissaire européen au développement et à l'aide humanitaire, Louis Michel, et le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny ont signé jeudi le protocole d'accord qui traduit le soutien de l'UE "aux efforts de la communauté internationale et des Ivoiriens" pour sortir de la crise, a déclaré M. Michel.


"Le soutien politique et les déclarations se suffisent pas toujours, j'ai voulu poser des actes concrets", a-t-il poursuivi, indiquant qu'il s'agit également "d'un soutien direct aux actions" du Premier ministre Banny. Désigné en décembre 2005 par la communauté internationale pour mener à bien le processus de paix, M. Banny s'est efforcé de son côté de rassurer ses hôtes européens sur l'avancement de ce processus malgré "l'impression que rien n'avance". "L'impression que rien n'avance n'est pas correcte. Il y a un travail de fond qui se fait (...), l'effort de la communauté internationale et de l'UE ne sera pas vain", a-t-il affirmé.


Outre l'identification et le désarmement, les deux principaux axes du programme de sortie de crise ivoirien, cette aide servira également à la réhabilitation des communautés locales et au renforcement des organisations de la société civile par le financement de microprojets, a précisé M. Michel. Le processus de paix ivoirien vise à réunifier un pays coupé en deux depuis la tentative de coup d'Etat de la rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002. M. Gbagbo contrôle toujours le sud du pays, alors que le nord est aux mains des FN.

526 millions de francs CFA de l'Union européenne disponibles pour des projets de soutien à la démocratisation et de promotion des droits de l'homme en Côte d'Ivoire


La Délégation de la Commission européenne à Abidjan a lancé le 30 décembre 2006 son cinquième appel à propositions local de microprojets, dans le cadre du programme « Initiative européenne pour la Démocratie et les Droits de l'Homme » (IEDDH) financé par l'Union européenne. Le budget disponible pour cet appel s'élève à 802 500 € soit près de 526 millions de francs CFA. La subvention accordée à chaque microprojet sera comprise entre 50 000 € et 100 000 €, soit entre 32,8 et 65,6 millions de francs CFA, la part de financement de la Commission européenne se situant entre 50 et 90% du budget de l'action.


Les Organisations non gouvernementales (ONG) et autres organisations de la société civile sans but lucratif et les structures d'enseignement supérieur peuvent, jusqu'au 3 avril 2007 (à 17h 00, heure d'Abidjan), soumettre des microprojets, dont le thème principal se rapporte à deux campagnes distinctes: la promotion du processus démocratique, d'une part ; la promotion de l'égalité, de la tolérance et de la paix, d'autre part. Les microprojets, à réaliser en Côte d'Ivoire, auront une durée d'exécution de vingt-quatre mois au maximum. Ils viseront à contribuer, pour la première campagne, au développement de la démocratie participative et d'un débat démocratique pluraliste, avec une attention particulière à la promotion et au développement de processus électoraux équitables et transparents.


Dans la deuxième campagne, les microprojets se consacreront aux questions de discrimination raciale, d'intolérance et de xénophobie. Ils viseront à promouvoir l'égalité des droits et de traitement de tous les individus, sans distinction de race, de groupe ethnique, de langue ou de religion, ainsi que la compréhension interculturelle et interethnique, la prévention et la résolution des conflits intercommunautaires. L'ensemble des documents nécessaires pour rédiger une proposition peut être obtenu, contre remise d'une disquette vierge, à la Délégation de la Commission européenne à Abidjan-Plateau (18, avenue du Dr. Crozet, immeuble Azur).


Ces documents peuvent également être téléchargés sur les sites internet de la Délégation ou du Siège de la Commission européenne, respectivement : http://www.delciv.ec.europa.eu/ ou http://ec.europa.eu/europeaid/cgi/frame12.pl. Une ou plusieurs sessions d'information relatives à cet appel à propositions seront organisées pour les organisations intéressés. A l'issue du précédent appel à propositions, sept ONG et organisations de la société civile ont signé à la mi-décembre 2006 des contrats de subvention d'un montant global de près de 362 millions de francs CFA (551 105,21 €) pour des actions relatives à la sensibilisation aux droits spécifiques des jeunes, des femmes, des enfants, à l'éducation à la citoyenneté, au droit de vote, à la prévention des conflits fonciers, à la libre circulation et au droit de résidence des ressortissants de l'UEMOA et la CEDEAO.



Aide chinoise de trois milliards de FCFA à la Côte d'Ivoire destinée au financement de plusieurs projets de coopération entre les deux pays


ABIDJAN, 4 jan 2007 - La Chine a octroyé au gouvernement ivoirien une aide d'un montant de trois milliards de FCFA (4,6 millions d'euros) destinée au financement de plusieurs projets de coopération entre les deux pays, a-t-on appris jeudi de source officielle à Abidjan. Trois quarts de cet appui financier constituent des dons, le reste étant alloué en crédit fournisseur pour l'achat d'équipements.


La Chine honore une promesse faite à la Côte d'Ivoire qui avait envoyé, le 5 novembre dernier, une forte délégation au sommet sino-africain, selon le ministère ivoirien des Affaires étrangères. Le 15 novembre, le président du Conseil économique et social (CES) ivoirien, Laurent Dona Fologo, qui conduisait cette délégation, avait estimé que le salut de son pays "viendrait de la Chine" qui "ne traîne pas derrière elle des casseroles coloniales" et ne "s'ingère pas dans nos affaires internes" comme certains pays européens.


Depuis le déclenchement de la crise politico-militaire ivoirienne, la Chine a construit et financé à 72% la "Maison des députés" de Yamoussoukro (centre), un important complexe d'un prix de 22 milliards de francs CFA (33 millions d'euros) inauguré le 26 mai dernier par le président Laurent Gbagbo. Pékin finance également la construction d'un nouveau palais présidentiel et d'une nouvelle assemblée nationale à Yamoussoukro. La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis une tentative de coup d'Etat de la rébellion des Forces nouvelles (FN) contre M. Gbagbo en septembre 2002. Ce dernier contrôle toujours le sud du pays, alors que le nord est aux mains des FN.


La Commission de l'Union africaine a approuvé un financement pour un montant de plus de 67,5 milliards de francs CFA qui permettra de poursuivre la réhabilitation des infrastructures et la fourniture de services sociaux de base aux populations affectées par la crise


La Commission européenne a approuvé, le 15 décembre, le financement du Quatrième Programme d’Urgence de Réhabilitation post-crise (PUR IV) pour la Côte d'Ivoire, pour un montant de 103 millions d'euros. Ce programme permettra de poursuivre la réhabilitation des infrastructures et la fourniture de services sociaux de base aux populations affectées par la crise, ainsi que le financement de la transition politique devant mener à la sortie de crise. «Il s'agit du montant le plus élevé, pour un seul programme, jamais approuvé par la Commission en faveur de la Côte d'Ivoire, a indiqué, à cette occasion M. Louis Michel, le Commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire. Ce programme représente une contribution spéciale de l'Union européenne au processus de paix dans le pays ». Dans des rencontres récentes avec le Premier Ministre de la Côte d'Ivoire, le Commissaire Michel s'était engagé personnellement à soutenir davantage le pays et les populations les plus affectées par la crise à travers une contribution exceptionnelle au processus de paix et de sortie de crise. Le programme approuvé prévoit des actions de réhabilitation d’urgence qui aideront à faire face aux problèmes créés par la crise dans les domaines de l’accès à l’eau potable, de l’assainissement, de l’électricité, de la santé primaire et de l’approvisionnement en médicaments. Les actions concerneront également le redémarrage et l’amélioration de la qualité de l’enseignement, la réhabilitation de pistes et de ponts en milieu rural.


Par ailleurs, le financement des actions de redéploiement de l'administration sera poursuivi en prenant en compte la réhabilitation, l’équipement et la formation des services territoriaux, en vue d’un fonctionnement amélioré. En outre, l’appui au processus de sortie de crise permettra la poursuite des financements pour l’organisation des élections, le processus d’identification de la population et le désarmement – démobilisation - réinsertion (DDR). Il est également prévu la réhabilitation des communautés de base et le renforcement des organisations de la société civile par le financement de microprojets.


Enfin, le programme soutiendra des actions en faveur de la bonne gouvernance économique, notamment pour améliorer la gestion des finances publiques et l'environnement des affaires. Pour le Commissaire Michel, « avec cette décision de financement, la Commission européenne veut marquer, une fois de plus, son appui au processus de transition conduit par le Premier Ministre Charles Konan Banny et témoigner au peuple de la Côte d'Ivoire de sa confiance, ainsi que de sa volonté de l'accompagner sur le chemin de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance et du retour au développement ».

L’Union européenne accorde plus d’un milliard de francs CFA de subventions à 15 plantations de bananes ivoiriennes qui exportent vers le marché européen


Dans le cadre du soutien qu’elle apporte au secteur des fruits en Côte d’ivoire, l’Union européenne a accordé 1 044 234 347 de francs CFA (1 591 925 euros) de subventions aux producteurs de bananes. Les bénéficiaires de ces subventions sont 15 plantations de bananes qui exportent vers le marché européen. Les subventions, accordées sur base des résultats d’un appel à propositions lancé en juin dernier, s’échelonnent entre 17,7 et 278,8 millions de francs CFA. L’aide de l’Union européenne est destinée au financement des investissements directs dans les plantations, afin d’améliorer leur compétitivité sur le marché européen, face aux bananes venant d’Amérique latine. Les activités subventionnées permettront de réduire les coûts de production et d’améliorer les rendements. Il s’agit par exemple d’activités liées à l’amélioration de stations de conditionnement, des systèmes de transport « cableway », de l’amélioration des conditions de travail, des pistes, de la diversification variétale, etc.


Ces subventions s’inscrivent dans un programme plus vaste d’appui au secteur ivoirien de la banane d’exportation. Ce programme qui couvre la période 1999-2008 s’inscrit comme mesure compensatoire offerte par l’Union européenne aux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) traditionnellement producteurs de bananes, en raison des modifications graduelles des conditions préférentielles d’accès au marché dont ils bénéficiaient par le passé. Ces aménagements sont intervenus notamment suite à une plainte des producteurs de bananes latino-américains devant l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), à propos des préférences - jugées non compatibles avec les règles de l’OMC - accordées aux producteurs ACP, dont la Côte d’Ivoire.



L'Union européenne finance un programme d'amélioration de la qualité du café et du cacao ivoiriens à hauteur de 1,2 milliard de francs CFA


L’Union européenne et la Côte d’Ivoire ont procédé le 12 décembre, à Abidjan, au lancement d’un programme d'amélioration de la qualité du café et du cacao ivoiriens financé à hauteur de 1,2 milliard de francs CFA, qui sera mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, avec l’assistance technique de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel (ONUDI). Cette subvention permettra à la Côte d’Ivoire d’améliorer la qualité et la sécurité sanitaire de ses deux principaux produits d’exportation, en vue de répondre aux normes du commerce international. Le programme vise la prévention de la contamination du café et du cacao par l’ochratoxine A, une toxine produite par des champignons microscopiques, qui peut également se trouver dans les céréales, le raisin et d’autres produits. Du fait de sa toxicité, l’ochratoxine A fait l’objet d’un examen vigilant de la part des services de protection de la santé des consommateurs. La subvention accordée par l'Union européenne servira notamment à doter la Côte d’Ivoire d’un laboratoire de référence pour les analyses d’ochratoxine A, ainsi qu'à vulgariser les bonnes pratiques agricoles destinées à réduire la contamination du café et du cacao par l'ochratoxine A tout au long de la chaîne de production et des traitements post-récolte.Ce programme a été lancé par M. Sangofowa Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, M. Vincent G. Dowd, chef des opérations de Coopération de la Délégation de la Commission européenne et M. Alessandro Parlatore, représentant résident de l’ONUDI.



L'Organisation mondiale de la santé offre près de 577 millions de F CFA de matériel sanitaire et de médicaments à la Côte d'Ivoire pour le renforcement des capacités des hôpitaux ivoiriens

ABIDJAN, 30 nov 2006 - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert jeudi à la Côte d'Ivoire un lot de matériels et de médicaments d'une valeur de 880.000 euros (577 millions de FCFA) pour renforcer "les capacités" des hôpitaux publics ivoiriens, indique un communiqué transmis à l'AFP. "Le bureau de la représentation de l'OMS en Côte d'Ivoire a remis ce jour plusieurs lots de matériels et médicaments d'une valeur de plus de 577 millions de francs CFA au ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique", indique-t-il. Le représentant de l'OMS en Côte d'Ivoire, le Dr Etienne Komla Siamevi, cité par le communiqué, a affirmé que son organisme souhaitait ainsi contribuer "au renforcement des capacités d'intervention des services de santé" ivoirien, lors de la cérémonie de remise du don à Abidjan. Ce don est composé essentiellement de "850.000 doses de vaccins contre la fièvre, des kits médicaux d'urgence (...), des kits contre le choléra et des produits antipaludéens ainsi qu'un véhicule de supervision et divers matériels", souligne le communiqué. L'OMS avait par ailleurs offert lundi 123.000 euros (80 millions de FCFA) de matériel au ministère ivoirien de Lutte contre le sida, en prélude à la célébration vendredi de la 19è journée mondiale de lutte contre cette pandémie.



Aide commune européenne de 143 milliards de F CFA pour 2008-2013 allouée à la Côte d'Ivoire qui doit servir à promouvoir une bonne gouvernance économique et politique, à consolider la paix, la cohésion sociale et les infrastructures et appui aux filières agricoles

ABIDJAN, 14 oct 2006 - L'Union européenne a alloué à la Côte d'Ivoire une enveloppe de 143 milliards de francs CFA (218,4 millions d'euros) au titre de la coopération communautaire pour la période 2008-2013, indique samedi un communiqué de la délégation de la Commission européenne à Abidjan. Cette enveloppe, qui correspond au 10ème Fonds européen de développement (FED), doit servir à "promouvoir une bonne gouvernance économique et politique" (32,8 millions d'euros) et à "consolider la paix, la cohésion sociale et les infrastructures" (152 millions d'euros), précise le communiqué. Le reste de l'enveloppe (32,8 millions d'euros) doit venir appuyer plusieurs programmes de développement des filières agricoles, d'intégration régionale, de coopération technique et de soutien à la société civile, ajoute-t-il. Les sommes engagées correspondent au budget de coopération dédié à la Côte d'Ivoire mis à disposition par les 25 Etats membres de l'Union européenne, et ne comprennent donc pas l'aide bilatérale propre à chaque pays.


Le 10ème FED s'inscrit dans le cadre du partenariat entre l'Union européenne et les 77 pays de la zone Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) défini par l'accord de Cotonou du 23 juin 2000, révisé à Luxembourg le 25 juin 2005. La situation précaire de l'Etat ivoirien, coupé en deux depuis une tentative de coup d'Etat en septembre 2002 et régulièrement secoué depuis par des accès de violences, n'a pas permis la mise en oeuvre du 9e FED. Après un coup d'Etat fin 1999, la croissance ivoirienne a reculé de 2,3% en 2000. L'activité n'est redevenue significativement positive qu'à partir de 2004, avec 1,6% de croissance en 2004 et 1,8% en 2005, selon l'UE, qui reste le principal contributeur à l'aide au développement en Côte d'Ivoire.



L'UE a accordé au gouvernement ivoirien 538 millions de F CFA pour assurer la disponibilité de médicaments essentiels de qualité à moindre coût aux populations de près de 1,8 millions de personnes vivant dans la zone sous contrôle rebelle

ABIDJAN, 10 juil 2006 - L'Union européenne (UE) a accordé une subvention de 538 millions de FCFA (820.000 euros) afin de réduire le coût "des médicaments essentiels" dans des hôpitaux du nord de la Côte d'Ivoire sous contrôle rebelle, indique un communiqué. Ce fonds bénéficiera à près de 1,8 million de personnes vivant dans sept localités situées dans le nord du pays sous contrôle de la rébellion des Forces nouvelles (FN). Il servira également à "l'encadrement" et au "fonctionnement" des hôpitaux de ces localités, précise le texte. "Le projet a pour objectif d'assurer la disponibilité de médicaments essentiels de qualité à moindre coût aux populations", selon l'UE.



Pour appuyer le processus d'identification des populations, l'UE a accordé au gouvernement ivoirien, dans le cadre des Programmes d'urgence de réhabilitation, une subvention de 7,2 milliards de F CFA

ABIDJAN, 7 juil 2006 - L'Union européenne (UE) a accordé une subvention de 7,2 milliards de FCFA (11 millions d'euros) pour appuyer l'organisation des "audiences foraines", le processus d'identification des populations ivoiriennes, a-t-on appris vendredi de source officielle. Les "fonds alloués par l'UE sont dans le cadre des Programmes d'urgence de réhabilitation (PUR) et contribueront à la prise en charge des équipes déployées dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire", indique un communiqué de l'UE. Réunis mercredi à Yamoussoukro (centre) avec le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, les protagonistes de la crise ivoirienne ont réaffirmé que le désarmement, le démantèlement des milices et le début des "audiences foraines" sont "d'une extrême urgence". Ils ont également indiqué qu'une cinquantaine d'équipes chargées de ces audiences devraient être déployées d'ici le 15 juillet sur l'ensemble du territoire.


Le 29 juin, le ministre ivoirien de la Justice Mamadou Koné a officiellement installé le "Comité de pilotage des audiences foraines", chargé de suivre le processus d'identification des populations. Le Premier ministre Charles Konan Banny avait lancé le 18 mai une phase pilote de ces "audiences foraines" dans sept villes situées sur tout le territoire. Magistrats et fonctionnaires de l'état civil y délivraient, après audition publique des notables locaux et sur la foi de témoins, des actes de naissance aux personnes de plus de 13 ans sans papiers, ayant pu prouver leur naissance dans ces localités. Dans une deuxième phase, une carte d'identité ivoirienne sera délivrée à toute personne y ayant droit.



Financé à travers le Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social, la Suisse octroie une aide de 16 milliards de F CFA au gouvernement ivoirien pour l'organisation des élections générales ainsi que la reconstruction des zones touchées par la guerre et le redéploiement de l'administration dans la zone rebelle

ABIDJAN, 21 juin 2006 - Le gouvernement suisse a annoncé mercredi à Abidjan l'octroi d'une aide d'un montant de 16 milliards de FCFA (24,4 millions d'euros) à la Côte d'Ivoire, en crise depuis quatre ans, pour le financement des "grands programmes d'urgence de l'Etat". L'accord de financement entre les deux pays a été signé par le ministre ivoirien de l'Economie, Charles Diby Koffi et l'ambassadeur de la Confédération helvétique à Abidjan, Dominik Langenbacher. Cette aide, financée à travers le Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social (FISDES), servira au financement des élections générales prévues à la fin octobre par la communauté internationale, ainsi qu'à la reconstruction des zones touchées par la guerre, notamment le nord et l'ouest du pays, a précisé l'ambassadeur Elle est également destiné au redéploiement de l'administration dans le nord de la Côte d'Ivoire sous contrôle de la rébellion des Forces nouvelles (FN). Créé en 1994 à Berne, le FISDES est né d'un accord sur la réduction de la dette extérieure signé entre les gouvernements ivoirien et helvétique. La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002 après un coup d'Etat raté des FN.



Le FMI donne son accord de principe pour une reprise des financements en Côte d'Ivoire, après deux semaines de discussions avec le gouvernement ivoirien

ABIDJAN, 16 mai 2006 - Les discussions entre le gouvernement ivoirien et le Fonds monétaire international (FMI) entamées il y a deux semaines à Abidjan ont abouti à un "accord de principe" pour une prochaine reprise de l'assistance économique à ce pays, a-t-on appris mardi de source officielle. "Les pourparlers ont abouti à un accord de principe sur les grandes lignes d'un programme économique pour 2006 qui pourrait bénéficier de l'assistance du FMI", a déclaré Arend Kouwenaar, chef de mission d'une mission du FMI qui a séjourné du 2 au 16 mai à Abidjan. Au cours de son séjour, cette mission a mené toute une série d'entretiens avec des membres du gouvernement et les institutions financières du pays, faisant le point notamment de l'état des finances publiques, du secteur café/cacao, des perspectives économiques, et des réformes structurelles.


La mission du FMI a fixé plusieurs préalables au futur déblocage de ses fonds dans le cadre d'un programme d'assistance aux pays sortant de congflit (EPCA). "Le réengagement financier du FMI dépendra (...) de l'existence d'un effort international concerté pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise et surtout d'un progrès notable dans le désarmement et la poursuite du processus d'identification", a expliqué au cours d'une conférence de presse M. Kouwenaar, qui n'a donné aucune date pour un éventuel décaissement des fonds. La Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et le FMI, principaux bailleurs de fonds de la Côte d'Ivoire, ont suspendu leurs décaissements depuis plus de trois ans. "La bonne gouvernance des ressources publiques a été au coeur de nos discussions, se focalisant sur les mesures à court et moyen termes à inscrire dans le programme post-conflit", a-t-il précisé. L'institution bancaire a ainsi recommandé au gouvernement ivoirien la "publication régulière de l'éxécution du budget, la réorientation des dépenses vers les besoins de reconstruction en diminuant les dépenses non essentielles".


La délégation du FMI a également souhaité des audits des sociétés d'Etat qui gèrent les ressources publiques et une plus grande transparence dans l'utilisation des recettes des secteurs du cacao, du café et du pétrole. "Tous ces points ont fait l'objet de nos discussions. Nous sommes tombés d'accord sur un certain nombre de mesures (...)", a expliqué le responsable du FMI, précisant cependant qu'il "existe quelques petits points à vérifier". Le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny s'était rendu fin avril à Washington où il avait rencontré le directeur général du FMI, Rodrigo Rato, qui s'était dit "prêt à se réengager en Côte d'Ivoire". Intervenant par vidéoconférence depuis Ouagadougou, où il est actuellement en déplacement, M. Banny a demandé au FMI de soutenir "dès maintenant" le processus de retour à la paix



Aide de la Commission européenne de 40 millions d'euros


BRUXELLES, 3 mai 2006 - La Commission européenne a annoncé mercredi qu'elle allait débloquer prochainement 40 millions d'euros d'aide pour la Côte d'Ivoire, principalement dans les domaines de l'approvisionnement en eau potable, de l'assainissement et de la santé. Le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, en visite à Bruxelles, "a attiré notre attention sur la nécessité d'être au côté de la Côté d'Ivoire et de son gouvernement pour répondre à des urgences, aux problèmes humanitaires immédiats comme l'eau", a indiqué le commissaire européen au Développement Louis Michel au cours d'une conférence de presse commune avec M. Banny.


"L'afflux de 1,5 million de personnes à Abidjan pose des problèmes d'eau et d'infrastructure", a-t-il poursuivi avant d'avancer la somme de 40 millions d'euros pour faire face à cette situation. Cette somme, qui est en fait le quatrième programme annuel d'urgence et de réhabilitation en faveur de la Côte d'Ivoire, devrait être débloquée "dans les semaines à venir", a précisé son porte-parole Amadeu Altafaj. Ce programme a été mis en place pour compenser, partiellement, les sommes du Fonds européen au développement (FED) bloquées par l'UE depuis la tentative de coup d'Etat de septembre 2002 qui a plongé le pays dans la crise. Ces sommes bloquées représentent 198 millions d'euros qui devraient être débloquées après le processus de recensement et d'identification de la population qui doit être mené d'ici aux élections générales prévues en octobre, a précisé M. Michel.


Le Premier ministre ivoirien avait demandé mercredi matin devant la commission du Développement du Parlement européen davantage de soutien, notamment financier, de la part de l'UE dans le processus de réconciliation nationale et pour répondre à d'autres besoins d'urgence de son pays



Don du Fonds central d'intervention d'urgence (Cerf) de l'ONU de 950 000 dollars


ABIDJAN, 12 mars 2006 - La Côte d'Ivoire sera le premier pays à bénéficier du "Fonds central d'intervention d'urgence (Cerf)" de l'Onu, mis en place pour apporter une assistance humanitaire d'urgence aux populations en zone de crise ou de catastrophe naturelle, selon un communiqué de presse onusien.


Au titre du Cerf, officiellement lancé jeudi à New York par le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, la Côte d'Ivoire a bénéficié d'un don de plus de 950.000 dollars "destiné aux agences des Nations unies et à leurs partenaires" dans ce pays, indique ce communiqué. "Le Cerf doit permettre de sauver des vies en assurant d'emblée un financement des secours d'urgence et une réponse rapide pour les urgences imprévues, les crises négligées et les situations en détérioration rapide", explique le texte. Approuvée en décembre 2005 par l'Assemblée générale de l'Onu, la création de ce fonds, présenté comme "une étape importante dans la réforme" du système onusien, avait été initiée au lendemain du tsunami qui avait ravagé les côtes de l'océan Indien fin 2004.


L'immense émotion suscitée dans le monde par la catastrophe avait ramené des millions de dollars de dons aux agences de l'Onu et organisations humanitaires, contrastant singulièrement avec les difficultés de financer d'autres interventions humanitaires dans des crises oubliées, peu médiatisées ou ignorées du grand public. Le Cerf doit "permettre de rectifier les déséquilibres qui existent actuellement dans la répartition de l'aide et qui a pour conséquence de laisser dans le besoin des millions de personnes victimes des crises négligées ou oubliées, alors que d'autres bénéficient de programmes mieux financés"



Accord de subvention de l'Union Européenne de 22 milliards de F CFA


ABIDJAN, 17 fév 2006 - L'Union européenne (UE) a accordé une subvention de 22 milliards de francs CFA (33,2 millions d'euros) à la Côte d'Ivoire pour appuyer "la feuille de route" du gouvernement de transition, et notamment le processus d'identification des populations dans ce pays. L'annonce en a été faite vendredi au cours de la signature d'une convention entre le gouvernement ivoirien, représenté par son Premier ministre Charles Konan Banny, et le chef de la délégation de la Commission européenne en Côte d'Ivoire, Michel Arrion, a constaté l'AFP. La cérémonie s'est déroulée au siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) à Abidjan, en marge de l'ouverture de la quatrième réunion mensuelle du Groupe de travail international (GTI), chargé du suivi du processus de paix dans ce pays. Ces 33,2 millions d'euros serviront en partie à des actions de reconstruction des infrastructures, et plus particulièrement "aux opérations qui permettront à l'ensemble de la population d'être correctement identifiée afin de pouvoir bénéficier de documents légaux", selon l'UE.


L'identification est l'un des principaux enjeux de la crise ivoirienne. "Les défis qu'il nous faut relever sont nombreux", a déclaré M. Banny, qui a remercié l'UE "pour les efforts qu'elle ne cesse de déployer" pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise. "Nous avons besoin du soutien de la communauté internationale pour nous aider à sortir de cette situation difficile. Mais il importe que nous comptions d'abord sur nos propres forces", souligné M. Banny, à l'adresse des Ivoiriens. Ce don "est une fois de plus la preuve de l'engagement de l'UE aux côtés de notre pays", s'est-il félicité. Il a réaffirmé sa "détermination et celle de gouvernement à respecter les termes des accords signés, à respecter les engagements pris et les principes de bonne gestion, de bonne gouvernance" dans la gestion des fonds alloués par la communauté internationale


La Banque mondiale (BM), qui avait repris le 1er février 2002 sa coopération avec la Côte d'Ivoire après l'apurement par celle ci d' une dette de 40 millions de dollars, a déclaré le 3 novembre 2004 "improductifs" tous les prêts et crédits accordés à la Côte d'Ivoire, une procédure appliquée lorsqu'un pays n'a plus effectué de remboursement de crédits ou de prêts depuis plus de six mois, a annoncé mercredi la banque dans un communiqué.


La mesure est effective à partir du 2 novembre 2004, selon la Banque, qui précise que les arriérés d'Abidjan envers la Banque internationale de reconstruction et de développement (BIRD) s'élèvent à 64,2 millions de dollars pour un encours total de crédits d'environ 443 M USD hors intérêt.

Les arriérés dus au bras financier de la Banque mondiale (IDA) s'élève à 16,7 millions de dollars sur un encours total d'environ 1,8 milliard de dollars.

La Banque a précisé que la reprise des financements et des déboursements des prêts et crédits en cours est liée au paiement des arriérés.


L'Union Européenne, qui avait suspendu ses appuis budgétaires à la Côte d'Ivoire fin 1998 pour cause de "mauvaise gouvernance" et avait maintenu cette décision à la suite du coup d'Etat militaire de décembre 1999, a décidé le 20 février 2002 la reprise "pleine et entière" de sa coopération avec la Côte d'Ivoire

Cette décision fait "écho à la politique d'ouverture menée par le gouvernement ivoirien. Elle permettra, pour la période à venir, la mise en oeuvre normale des instruments de la coopération communautaire, y compris le neuvième FED" (Fonds européen de développement).


Le neuvième FED représente un montant d'environ 264 millions d'euros qui ne sera toutefois pas disponible avant plusieurs mois.


Date Bailleur Montant Secteur Outil
financier

Objet
28 mai
2004 UE 13,9 millions d'euros Services sociaux Aide Destinée au financement des services sociaux et à la réhabilitation d'infrastructures de base.
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06
Octobre
2003 BAD 2,2 M$ Agriculture Don Amélioration de la qualité, la commercialisation et la promotion des exportations de café. Mise en place d'un système régional d'information au siège de l'OIAC
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11 Septembre 2002 UE 36 M € Santé, agriculture, environnement... 8ème FED Financement d'une aide renforcée au budget de l'état ivoirien pour l'exercice 2002.
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4 Septembre 2002 BAD 1,1 M € Développement rural Don Financement d'une étude du plan de développement rural de la région de l'Agnéby
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5 Août 2002 BAD 76 M € Éducation, développement rural, activité économique Prêt Financement de projets d'appui à la formation, au développement rural de la région moyen comoé et programme de relance économique.
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27 Juillet 2002 FRANCE 4 M € Éducation et SIDA Don Formation professionnelle et lutte contre le sida
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16 Mai 2002 FRANCE 182 M€ Coopération Prêt Prêt d'ajustement structurel
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29 Avril 2002 BM 1,2 M$ Education Prêt Formation continue de 4.200 fonctionnaires et agents de l'Etat
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19 Avril 2002 BAD 3,5 M€ Education Prêt Appui à la formation pour l'insertion des jeunes
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10 Avril 2002 Club de Paris 911 M$ Dette Annulation de dette Annulation de dette
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4 Avril 2002 BAD 32 M € Dette Prêt MFS Allègement de la dette
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1er Mars 2002 Japon 366 559 € Santé, lutte contre la pauvreté Don Programme d'aide pour les Petits projets locaux
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26 février 2002 BAD 6,5 M€ eau, bonne gouvernance Don Programme de bonne gouvernance et systèmes d'approvisionnement en eau potable
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20 février 2002 France 183 M€ Aide budgétaire - Contribution au financement en 2002 du programme triennal CI / FMI
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1er février 2002 BM 240 M$ Économie, santé Prêt Décaissements pour l'année 2002
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17 Déc. 2001 UE 24,4 M€ Éducation, Divers Don Remboursement de frais de scolarité, réhabilitation de bâtiments scolaires...
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11 Sept. 2001 Chine 1 M€ Défense Don Dotation de matériels militaires
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10 Sept. 2001 UE 75,5 M€ Agriculture Subvention Appui au secteur agricole
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14 Juin 2001 France 1,5 M€ Divers Convention 4ème Fonds d'études et de préparation de projets
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24 Avril 2001 France 7,7 M€ Divers 4 conventions Appuis aux secteurs de la santé, de l'enseignement, de l'agriculture et du développement social.
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28 Juin 2000 France 1 MFF Élections Convention Appuis à l'organisation des élections
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28 Juin 2000 France 30,3 M€ Infrastructures Prêts Réhabilitation d'une centrale hydroélectrique et réfection et la construction de ponts
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30 Mars 2000 BAD 38 M$ Dette Prêt Financement d'une partie des intérêts dûs sur des prêts précédemment contractés
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Reconstruction de la Côte d'Ivoire: l'UE décaisse près de 14 millions d'euros

ABIDJAN, 28 mai 2004 (AFP) - 17h36 - La Commission européenne a annoncé vendredi à Abidjan, le décaissement d'une aide de 13,9 millions d'euros (8,9 milliards de destinée au financement des services sociaux et à la réhabilitation d'infrastructures de base en Côte d'Ivoire secouée par une grave crise politico-militaire depuis le début d'une rébellion armée en septembre 2002. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Commission souligne que ces "actions visent principalement à apporter un appui à l'amélioration des conditions de vie des populations directement affectées en permettant la relance des activités en matière d'agriculture, d'éducation et de santé".


Ces actions, réalisées dans le cadre du premier Programme d'urgence de réhabilitation post-crise, signé entre le Gouvernement de la Côte d'Ivoire et la Commission européenne en juillet 2003, viennent en appui à la mise en oeuvre des accords de Marcoussis (signés fin janvier 2003 en France par les principaux partis politiques et les mouvements rebelles, ndlr).

Le 19 février dernier, la Commission européenne avait annoncé le décaissement d'une aide de 30 millions d'euros pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire.



Financement du FAD pour l'Organisation inter-africaine du café


TUNIS, 13 oct 2003 (AFP) - 12h13 - Le Fonds africain de développement (FAD) a accordé un don de 2,2 millions de dollars à l'Organisation inter-africaine du café pour renforcer ses capacités, annonce lundi un communiqué du groupe de la Banque à Tunis.

L'ambition est d'améliorer dans les 25 pays membres de l'OIAC la qualité, la commercialisation et la promotion des exportations de café. Ce projet a pour objectif également d'améliorer l'accès aux données sur les marchés en mettant en place un système régional d'information au siège de l'OIAC, en Côte d'Ivoire tandis qu'un forum africain sera organisé en Afrique pour présenter les produits du continent aux acheteurs internationaux.


L'accord a été signé à Tunis par le vice-président de la BAD, Olabisi Ogunjobi et la secrétaire générale de l'OIAC, Joseta Sacko.

Le café représente 10% de l'ensemble des recettes extérieures des pays membres de l'OIAC, pour des revenus annuels de l'ordre de 4 milliards de dollars à l'échelle du continent africain, a rappelé M. Ogunjobi.

"Toutefois, l'effondrement, en 1989, du système de contingents conjugué à des difficultés internes dans les principaux pays producteurs s'est traduit par une baisse de production et une dégradation des recettes liées au café des pays africains", a-t-il rappelé.


Les exportations ont chuté de 19% depuis 1996, et la part de l'Afrique dans le marché mondial a régressé de 6% depuis 1996, a encore dit le vice-président de la Banque mondiale. Mme Sacko s'est félicité de ce don du FAD, ajoutant: "Si nous ne faisons rien, nous allons tout simplement disparaître".


Créée en 1962, l'OIAC a pour mission d'aider ses pays membres, par le biais de négociations et de consultations, à obtenir des prix rémunérateurs durables et équitables pour les petits exploitants agricoles.

Ses 25 pays membres sont: Angola, Bénin, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée Equatoriale, Guinée Conakry, Kenya, Liberia, Madagascar, Malawi, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, RDCongo, Rwanda, Sierra Leone, Tanzanie, Togo, Zambie et Zimbabwe.



Côte d'Ivoire: l'Union européenne débloque 36 millions d'euros


ABIDJAN, 11 sept 2002 (AFP) - 18h56 - La Commission européenne a décidé d'octroyer 36 millions d'euros (23,6 milliards de FCFA) à la Côte d'Ivoire au titre du huitième Fonds européen de développement (FED), a-t-on appris mercredi auprès de la délégation européenne à Abidjan.


Ce montant, qui constitue la deuxième tranche du 8e FED, vient s'ajouter à une première tranche de 84 millions d'euros.

Ces sommes sont destinées "en large partie" à financer une aide renforcée au budget de l'état ivoirien pour l'exercice 2002, notamment dans les secteurs de la santé, l'agriculture, l'environnement, le planning régional et la décentralisation, indique-t-on à la délégation.


L'UE avait décidé la reprise "pleine et entière" de sa coopération avec la Côte d'Ivoire en février 2002. Elle avait suspendu ses appuis budgétaires à la Côte d'Ivoire fin 1998 pour cause de "mauvaise gouvernance" et avait maintenu cette décision à la suite du coup d'Etat militaire de décembre 1999.

La reprise de la coopération "pleine et entière" avait permis la relance immédiate du Stabex 99 (environ 75 millions d'euros) et du reliquat du 8ème

D'ici à 2007, il est également prévu qu'une enveloppe de 264 millions d'euros soit accordée par l'UE à la Côte d'Ivoire dans le cadre du 9e FED.



Don de 1,1 million d'euros à la Côte d'Ivoire pour la région de l'Agnéby


ABIDJAN, 4 sept 2002 (AFP) - 20h44 - Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé un don d'environ 727 millions de francs CFA (1,1 million d'euros) pour financer l'étude du plan de développement rural de la région de l'Agnéby, dans la zone forestière du sud-est de la Côte d'Ivoire, a annoncé la BAD mercredi.

Cette étude doit favoriser l'utilisation des ressources en eau et en terres disponibles, la production agricole et animale, la participation du secteur privé et la protection de l'environnement, précise le communiqué de la Banque africaine de développement, reçu à Abidjan.


Le projet prioritaire retenu à l'issue de l'étude contribuera à l'allègement de la pauvreté et à l'accroissement du revenu des producteurs grâce à une augmentation de la production agricole, et à une meilleure préservation des ressources naturelles.



Prêt de 76 millions d'euros de la BAD à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 5 août 2002 (AFP) - 14h19 - La Banque africaine de développement (BAD) doit approuver mardi un prêt de 50 milliards de F CFA (76,22 millions d'euros) à la Côte d'Ivoire au titre du Fonds africain de developpement (FAD), selon un communiqué de la BAD parvenu lundi à l'AFP.

Ce prêt concerne trois accords. Le premier de 22,16 milliards de F CFA (33,24 millions d'euros) est destiné "à financer le projet d'appui à la formation pour l'insertion des jeunes et à l'amélioration du système éducatif en Côte d'Ivoire", indique le communiqué.

Le second accord porte sur un montant de 13,30 milliards de francs CFA (21,49 millions d'euros) et vise "à financer le projet d'appui au développement rural de la région moyen comoé en Côte d'Ivoire", indique le texte.

Ce projet contribuera également "à la réduction de la pauvreté en milieu rural".


Le troisième accord est une enveloppe de 13,30 milliards de francs CFA, qui doit servir "au financement du Programme d'appui à la relance économique de la Côte d'Ivoire".

Ce programme vise "à l'assainissement de l'environnement macro-économique, la redynamisation des filières agricoles, la création de conditions propices au développement du secteur privé", conclut le communiqué.>



Sida et éducation: don français de près de 4 millions d'euros à Abidjan


ABIDJAN, 26 juil 2002 (AFP) - 15h29 - La France a mis à la disposition de la Côte d'Ivoire 2,5 milliards de francs CFA (3,81 millions d'euros) pour financer la lutte contre le sida et la formation professionnelle, selon une convention signée à Abidjan.

Ce don devrait notamment servir au dépistage gratuit dans plusieurs villes et à la prise en charge des personnes séropositives, selon la convention signée par le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, Paul Bouhoun Bouabré, et l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Renaud Vignal.


La Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique de l'ouest, avec un taux de séroprévalence estimé entre 10 et 14%.

En mars 2001, ce pays avait obtenu une baisse de 90% des prix des antirétroviraux (ARV) au terme de négociations avec des groupes pharmaceutiques, mais seules quelque 2.000 personnes bénéficient actuellement de traitements ARV.



Prêt de 182 millions d'euros de l'AFD à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 16 mai 2002 (AFP) - 14h57 - L'Agence française de développement (AFD) a octroyé un prêt d'ajustement structurel d'un montant de 182.938.821 millions d'euros (120 milliards de F.CFA) à la Côte d'Ivoire, rapporte jeudi le journal pro gouvernemental Fraternité Matin.

Avec la signature de cette convention de prêt l'AFD reprend ainsi sa coopération avec la Côte d'Ivoire.

"Nous sommes heureux qu'on ait pu conclure ces discussions avec la France pour obtenir de telles conditions de financement de notre économie", a déclaré le ministre ivoirien de l'Economie et des finances, Paul Bouhoun Bouabré.

Selon lui, "le taux d'intérêt (du prêt) est de 0,41% et la durée de remboursement est de dix ans avec un différé d'amortissement de cinq ans".


Le directeur général de l'AFD, Jean-Michel Sévérino, a indiqué pour sa part que la reprise de la coopération est un "acte important (et) est le signe du règlement de l'ensemble des relations de la Côte d'Ivoire avec la communauté financière internationale".

Il a affirmé également que "cette année la restructuration de l'AFD va être achevée (et) espère qu'en 2002 et 2003 l'Agence décaissera environs 70 millions d'euros" en faveur de la Côte d'Ivoire.



La BM accorde un crédit de 1,2 million de dollars à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 29 avr 2002 (AFP) - 14h43 - La Banque mondiale (BM) a accordé lundi un crédit de 1,2 million de dollars (environ 1,2 milliard de CFA) à la Côte d'Ivoire pour un soutien à l'éducation, selon un communiqué du service de la communication de la présidence ivoirienne parvenu à l'AFP.

Selon le texte, ce prêt permettra à la Côte d'Ivoire "d'assurer la formation continue de 4.200 fonctionnaires et agents de l'Etat, sur 4 ans".


Selon les officiels ivoiriens, ce prêt consacre la reprise totale des décaissements de la BM en faveur de la Côte d'Ivoire.

Mercredi 24 avril, La Côte d'Ivoire avait procédé à la signature du procès verbal des négociations avec l'Association Internationale pour le Développement (AID) concernant un crédit d'appui à la relance économique.

D'un montant de 200 millions de dollars, le document final de ces négociations a été paraphé par le ministre ivoirien de l'Economie et des finances, Bohoun Bouabré et le Directeur sectoriel et chef de la Délégation de la BM, Emmanuel Akpa.



La BAD accorde un prêt de 3,5 millions d'euros à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 19 avr 2002 (AFP) - 14h47 - La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 23 milliards de francs CFA (3,5 millions d'euros) à la Côte d'Ivoire pour financer un projet d'appui à la formation pour l'insertion des jeunes et à l'amélioration du système éducatif, selon un communiqué parvenu vendredi à l'AFP.

Ce projet "s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan national de développement de l'éducation/formation (PNDEF), pour la période 1998-2010 élaboré par le gouvernement" ivoirien, indique le communiqué publié à Abidjan, siège de la Banque.

En outre, ce projet facilitera "l'intégration des jeunes déscolarisés dans la vie active", souligne le texte.



Annulation de 911 M de la dette extérieure ivoirienne au Club de Paris


PARIS, 10 avr 2002 (AFP) - 18h43 - Le Club de Paris, qui réunit les créanciers publics de la planète, a convenu de rééchelonner environ 2,26 milliards de dollars de la dette de la Côte d'Ivoire, conduisant à l'annulation immédiate d'environ 911 millions de dollars de sa dette extérieure, a-t-il annoncé mercredi.

L'accord traite environ 2,26 milliards de dollars, dont 39% au titre des prêts d'aide publique au développement (APD), a précisé le Club de Paris dans un communiqué.


Le montant global se décompose en 1,06 milliard de dollars d'arriérés en principal, intérêts et intérêts de retard au 31 mars 2002, et 1,2 milliard de dollars d'échéances en principal et en intérêts dues entre le 1er avril 2002 et le 31 décembre 2004, a détaillé le Club.

Cet accord réduit le service de la dette ivoirienne due aux créanciers du Club de Paris entre le 1er avril 2002 et le 31 décembre 2004, le faisant passer de 2,26 mds USD à 750 millions de dollars.



Côte d'Ivoire/BAD: reprise "totale" de la coopération financière


ABIDJAN, 4 avr 2002 (AFP) - 20h47 - La Banque africaine de développement (BAD) a repris jeudi à Abidjan sa coopération avec la Côte d'Ivoire avec la signature d'un accord de prêt de 21 milliards de FCFA (32 millions d'euros) au titre du Mécanisme de financement supplémentaire (MFS), a constaté l'AFP.

"Le prêt MFS est un appui budgétaire destiné à l'allègement de la dette (et est) octroyé à titre exceptionnel" à la Côte d'Ivoire, a déclaré le président de la BAD, Omar Kabbaj, lors de la céremonie de signature au siège de la BAD.

"Cette cérémonie consacre la reprise totale de la coopération avec la BAD", a déclaré de son côté le ministre ivoirien de l'Economie et des finances, Paul Bouhoun Bouabré.


Après deux ans d'isolement, a-t-il poursuivi, "la Côte d'Ivoire a retrouvé sa place dans la communauté financière internationale".

Mercredi la BAD a approuvé un programme de reprise de la coopération avec la Côte d'Ivoire, qui doit permettre à la banque de "mettre à la disposition de la Côte d'Ivoire une enveloppe de près de 172 milliards de CFA"millions d'euros), selon M. Kabbaj.

"La banque prévoit également pour septembre une enveloppe de 160 milliards de FCFA pour la Côte d'Ivoire dans le cadre (de l'initiative) des Pays pauvres très endettés (PPTE)", a-t-il précisé.


La Côte d'Ivoire avait des arriérés envers la BAD qui n'avaient pas été réglés au lendemain du coup d'Etat militaire de décembre 1999, et la Banque avait en conséquence suspendu tout nouveau crédit.

Au total, la Côte d'Ivoire bénéficiera de 430 milliards de CFAmillions d'euros), a souligné M. Kabbaj.



Don de 366.559 euros du Japon à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 1er mars 2002 (AFP) - 13h39 - Le Japon a octroyé un don d'un montant de 366.559 euros à la Côte d'Ivoire dans le cadre d'un programme d'aide non-remboursable pour les Petits projets locaux (APL), selon un communiqué parvenu vendredi à l'AFP.

Ce don, portant sur neuf contrats, vise "à contribuer à l'exécution des activités de diverses structures de sociétés civiles, telles que les mairies, les ONG, les associations ou certaines structures publiques dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l'accès aux services de santé même pour les plus démunis", souligne le texte.

Le Japon, poursuit le communiqué, a décidé d'apporter son soutien à ces projets parce qu'il "considère que la santé est un domaine clé pour sortir de la pauvreté et réaliser un développement économique durable".



La BAD approuve un don de 6,5 millions d'euros en faveur de la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 26 fév 2002 (AFP) - 12h46 - La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un don de 6,5 millions d'euros (4,3 milliards FCFA) en faveur de la Côte d'Ivoire portant sur un programme de bonne gouvernance et des systèmes d'approvisionnement en eau potable, a constaté mardi l'AFP.

Le premier don, d'un montant de 3,5 milliards de FCFA, "permettra au gouvernement ivoirien de faire face au défi de la gouvernance et de rétablir la confiance des citoyens, des opérateurs économiques et des partenaires au développement", a affirmé lors de la signature des accords à la primature le président du groupe de la BAD, Omar Kabbaj, en présence du Premier ministre ivoirien, Pascal Affi N'Guessan et du ministre de l'Economie et des finances, Paul Bouhoun Bouabré.

Le second, d'un montant de 785 millions de FCFA, relatif à l'amélioration des systèmes d'approvisionnement en eau potable des villes d'Abidjan et de Bouaké (centre) "vise à la mise en place d'outils appropriés pour le développement des systèmes de production et de distribution en eau potable".


Les relations entre la Côte d'Ivoire et la BAD s'étaient normalisées le 18 janvier, après une suspension des crédits au lendemain du coup d'Etat militaire de décembre 1999.

Depuis 1971, la BAD a investi 930,38 milliards de CFA en Côte d'Ivoire.



Aide financière de la France: la "plus importante en Afrique" depuis 1995


ABIDJAN, 20 fév 2002 (AFP) - 11h06 - La France a souligné mercredi que l'aide financière de 183 millions d'euros (bien 183, 120 milliards de francs CFA) qu'elle vient de débloquer en faveur de la Côte d'Ivoire, est "la plus importante qui ait été attribuée depuis 1995 à un pays africain par la France".

Cette aide constitue une "contribution au financement en 2002, du programme triennal que la Côte d'Ivoire doit conclure avec le FMI, fin février début mars", précise un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan.


Dans ce document, Paris estime que ce soutien financier "témoigne de la hauteurs des espoirs que la France place dans la volonté et la capacités de autorités ivoiriennes à mettre en oeuvre de manière rigoureuse les réformes nécessaires à l'assainissement durable de la situation économique et financière du pays".


"Ce concours budgétaire, qui permet à la Côte d'Ivoire d'entamer l'année 2002 sur des bases solides, est un satisfecit décerné au Président Laurent Gbagbo et à son gouvernement pour l'approfondissement de la démocratie et le dialogue politique, concrétisés par la tenue du Forum pour la réconciliation nationale", avait-on estimé du côté ivoirien lundi.

Paris et les principaux bailleurs de fonds avaient suspendu leur aide à la Côte d'Ivoire en 1999 pour cause de "mauvaise gouvernance" et de corruption. Après le coup d'Etat du 25 décembre 1999 et les violences qui s'en sont suivies, la Côte d'Ivoire s'est enfoncée dans une grave crise économique.



La BM annonce un prêt de 240 millions de dollars pour la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 1er fév 2002 (AFP) - 13h49 - La Banque mondiale (BM) a annoncé vendredi à Abidjan des décaissements à hauteur de 240 millions de dollars pour la Côte d'Ivoire pour l'année 2002, selon son directeur des opérations, Mamadou Dia.

"Le développement intervenu permet d'ouvrir la porte à la préparation des prêts nouveaux pour la Côte d'Ivoire" a souligné M. Dia au cours d'une conférence de presse.


Pour l'année 2002, la BM entend octroyer pour le Crédit de relance économique (CRE) un prêt de "200 millions de dollars avec l'accent mis sur la réduction de la pauvreté", a-t-il ajouté.

La BM, a-t-il indiqué, a élaboré un programme de lutte contre le VIH/Sida. d'un montant de 40 millions de dollars.

Un projet sur la décentralisation dont le montant n'a pas été indiqué est en cours d'élaboration pour l'année 2003, a-t-il conclu.

La Banque mondiale (BM) a repris jeudi sa coopération suspendue avec la Côte d'Ivoire, qui vient d'apurer une dette de 40 millions de dollars.

Cette coopération concernait des décaissements d'un montant global de 280 millions de dollars recouvrant 11 projets qui avaient été suspendus, notamment dans les domaines de l'éducation et des infrastructures économiques.


La BM et le FMI avaient suspendu leur coopération financière avec la Côte depuis décembre 1998, pour cause de "mauvaise gouvernance".

La BM avait placé la Côte d'Ivoire sous le régime de non paiement début mars 2001, Abidjan ne remboursant plus ses emprunts depuis plus de six mois. L'encours des prêts de la BM s'élevait alors à 1,945 milliard de dollars, dont 81 millions d'impayés.



L'Union européenne débloque 24,4 millions d'euros pour la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 17 déc 2001 (AFP) - 20h59 - L'Union européenne (UE) et la Côte d'Ivoire ont signé lundi soir à Abidjan des accords de financement de plusieurs programmes de coopération, pour un montant global de 24,4 millions d'euros, selon un communiqué du ministère ivoirien de l'Economie et des finances parvenu à l'AFP.

Cette signature s'inscrit "dans le cadre de la reprise graduelle de la coopération entre l'UE et la Côte d'Ivoire", indique le texte précisant que ces accords portent sur un montant global de 16 milliards de CFA dans le cadre du Fonds européen de développement (FED).


"Cinq milliards de CFA seront immédiatement affectés au remboursement des frais de scolarité et à la réhabilitation des bâtiments scolaires dans les zones rurales", souligne le communiqué, indiquant qu'un programme d'appui de l'UE à la Côte d'Ivoire "qui tous montants confondus représente 300 milliards de CFA sous forme de dons" doit être "mis en oeuvre aussitôt que les circonstances le permettront".


L'UE doit annoncer en janvier 2002 si elle reprend totalement sa coopération financière avec la Côte d'Ivoire, après l'avoir partiellement reprise fin juin au bout de presque trois ans de suspension pour "mauvaise gouvernance".



Don d'un million d'euros de matériel militaire chinois à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 11 Sept 2001 (AFP) - 16h22 - Les autorités chinoises ont fait don de plus d'un million d'euros de matériel militaire à la Côte d'Ivoire a indiqué mardi le journal Fraternité Matin (public).

Selon le quotidien ivoirien, ce don fait suite à la signature d'un protocole d'accord entre le ministre ivoirien de la Défense, Moïse Lida Kouassi et le général Chi Haotian, vice-président de la commission militaire, conseiller d'Etat et ministre de la Défense de la République populaire de Chine (RPC).


Cet accord doit "permettre de doter les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) de divers matériels militaires d'une valeur globale de 700 millions de FCFA" (1,06 million d'euros), a précisé la même source.

La Côte d'Ivoire et la Chine entretiennent des relations militaires et diplomatiques depuis le début des années 8O, marquées depuis 1995 par une coopération bilatérale.


Le Premier ministre ivoirien, Pascal Affi N'Guessan a remercié la RPC "pour les actions d'envergure réalisées au profit de son pays, à savoir la formation d'une quarantaine d'officiers ivoiriens, de l'équipement de l'atelier, de la Marine nationale, etc...".



L'Union européenne alloue 75,5 millions d'euros à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 10 sept 2001 (AFP) - 21h03 - Le chef de la délégation de l'Union Européenne (UE) à Abidjan, Friedrich Nagel, et le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, Bohoun Bouabré, ont signé lundi un accord de transfert de fonds de 49,5 milliards de francs CFA (75,5 millions d'euros).

Selon un communiqué de l'UE parvenu lundi soir à l'AFP à Abidjan, cet argent représente "une contribution de l'UE à la compensation des pertes de recettes d'exportation de café subies par la Côte d'Ivoire en 1999".


"La subvention accordée servira notamment à l'appui au secteur agricole ainsi qu'à l'amélioration des services et infrastructures de base offerts au monde rural dans les domaines sociaux", ajoute le texte.

"Elle favorisera donc la relance des activités économiques dans les grandes filières de production libéralisées et contribuera à la lutte contre la pauvreté en milieu rural", indique encore l'UE.


Cet accord s'inscrit "dans le cadre de la relance de la coopération avec la Côte d'Ivoire décidée fin juin par l'UE" précise le communiqué indiquant qu'"un cadre d'obligations mutuelles sera prochainement signé (...) pour préciser les modalités concrètes de préparation et de mise en oeuvre des opérations couverte par ce financement".

La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 40% des parts de marché, a entamé, depuis le début de l'année, une réforme de la filière café-cacao, qui connaît certaines difficultés.



Convention de financement d'1,5 million d'euros de l'AFD pour la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 14 juin 2001 (AFP) - 19h28 - Le gouvernement ivoirien et l'Agence française de développement (AFD) ont signé jeudi à Abidjan une convention de financement d'1,5 million d'euros (1 milliard de F CFA), selon un communiqué parvenu jeudi à l'AFP.

"Cette convention de financement concerne la mise en place, au bénéfice de l'Etat ivoirien, d'un quatrième Fonds d'études et de préparation de projets (FEPP)", selon le texte.


La convention a été signée par le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances Paul Bouhoun Bouabré et le directeur de l'AFD en Côte d'Ivoire, Guy Terracol, en présence du ministre ivoirien des Infrastructures économiques Patrick Achy et de l'ambassadeur de France Renaud Vignal.

La signature de cette convention porte à 3 milliards de F CFA (environs 4 millions d'euros) les FEPP accordés par l'AFD à la Côte d'Ivoire depuis 1994.



Paris et Abidjan signent 4 conventions de coopération pour 7,7 M d'euros


ABIDJAN, 24 avr 2001 (AFP) - 23h39 - Quatre conventions de coopération d'un montant total de 51 millions de FF (7,7 millions d'euros) ont été signées mardi à Abidjan entre les autorités ivoiriennes et françaises, a constaté l'AFP.

Ces conventions concernent les domaines de la santé, de l'enseignement, de l'agriculture et du développement social.

"Notre présence à Abidjan, celle du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Laurent Fabius, et de moi-même sont des signes tangibles de l'engagement et de la fidélité française en Afrique, aux pays membres de la zone franc et plus particulièrement la Côte d'Ivoire" a déclaré le ministre français de la Coopération Charles Josselin, à l'occasion de la signature des quatre conventions, à la résidence du président Laurent Gbagbo.


Ces quatre conventions illustrent "le maintien de la France et de son engagement en Côte d'Ivoire", a de son côté déclaré le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, M. Bohoun Bouabré.

MM. Fabius et Josselin sont arrivés mardi à Abidjan pour participer mercredi à la réunion des ministres des Finances de la zone franc.


Aide française d'un million de FF pour le processus électoral

ABIDJAN, 28 juin 2000 (AFP) - 19h24 - La France va accorder une aide d'un million de francs (100 millions de francs CFA, 152.000 euros) pour l'organisation des élections devant "permettre le retour à des institutions démocratiques en Côte d'Ivoire", a annoncé mercredi l'ambassade de France à Abidjan.

Une convention en ce sens doit être signée jeudi et les fonds seront décaissés sur un compte spécial ouvert par les Nations unies pour recueillir les aides des pays étrangers au processus électoral promis par la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 24 décembre dernier.


Ce processus doit débuter par un référendum sur une nouvelle Constitution le 23 juillet et s'achever au plus tard le 31 octobre 2000 après des élections présidentielle, législatives et municipales.

L'aide française "sera affectée au financement d'une partie des dépenses liées à l'acquisition du matériel électoral nécessaire à l'organisation du référendum prévu dans les prochaines semaines, sachant que ce matériel devra également servir aux autres scrutins", indique un communiqué de l'ambassade de France.



L'AFD accorde deux prêts de 19,9 milliards de F CFA à la Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 28 juin 2000 (AFP) - 13h35 - L'Agence française de développement (AFD) a accordé deux prêts de 19,9 milliards de francs CFA (199 millions FF, 30,3 millions euros) à la Côte d'Ivoire, indique mercredi un communiqué de cette institution.

Le premier projet d'un montant de 6,2 milliards de F CFA vise à "réhabiliter la centrale hydroélectrique de Buyo" (400 Km au sud-ouest d'Abidjan).

Il permettra de "restaurer la pleine capacité de production du barrage", notamment par "la réparation des équipements électromécaniques des groupes turbines-alternateurs et l'éxécution de travaux de génie civil".

Le second projet, de 13,7 milliards de F CFA, concerne la réfection et la construction de ponts dans 12 départements du sud et du sud-est du pays.


Le projet porte sur "la construction de 170 ouvrages de franchissement de rivières et de marigots" et vise à "intensifier le développement économique des zones considérées et développer la compétitivité des produits agricoles".



Prêt de plus de 38 millions de dollars de la BAD à la Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 30 mars 2000 (AFP) - 18h26 - Le Fonds africain de développement (FAD, groupe Banque africaine de développement) a accordé un prêt de 38,598 millions de dollars à la Côte d'Ivoire, indique jeudi un communiqué de cette institution dont le siège est à Abidjan.

Ce prêt, au titre du "mécanisme de financement supplémentaire" (MFS), est destiné à financer une partie des intérêts dûs par la Côte d'Ivoire pour 1999 sur des prêts précédemment contractés auprès de la BAD.

"Ce prêt est remboursable sur 50 ans avec un différé de 10 ans et surtout il est sans intérêt. Il est seulement assorti d'une commission de service de 0,75%, a indiqué à l'AFP le service de communication de la BAD.

"Il permet à la Côte d'Ivoire de rembourser les intérêts de prêts non concessionnels contractés il y a plusieurs années et de respecter les échéances de ces remboursement", a poursuivi cette même source.


La Côte d'Ivoire se trouve dans une situation budgétaire très délicate et est privée de la plupart des aides extérieures, le FMI et la Banque mondiale ayant suspendu fin 1998 leurs appuis budgétaire pour cause de mauvaise gouvernance.

Le pays consacrera encore cette année une large part de son budget au remboursement de la dette, soit 756,8 milliards de francs CFA (7,56 milliards de FF, 1,15 milliard d'euros) dont 166,8 milliards de dette intérieure.



Don allemand de 3,8 milliards de F CFA à la Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 21 juil 1999 (AFP) - Le gouvernement allemand a accordé un don de 3,8 milliards de F CFA (38 millions de FF) à la Côte d'Ivoire pour le "financement d'un projet de santé dans le pays", a-t-on appris mercredi de source officielle à Abidjan.



Don de 3,8 milliards de F CFA des Emirats Arabes Unis à la Côte d'Ivoire


ABIDJAN, 19 juil 1999 (AFP) - Les Emirats Arabes Unis ont accordé ce week-end un don de 3,8 milliards de F CFA (38 millions de FF) à la Côte d'Ivoire pour le "financement des travaux" d'une mosquée au Plateau, quartier administratif d'Abidjan, a-t-on appris lundi de source officielle.



Aide de 16 millions de dollars du Japon à la Côte d'Ivoire


TOKYO, 29 juin 1999 (AFP) - 18h42 - Le Japon a décidé d'octroyer une aide de 16 millions de dollars environ à la Côte d'Ivoire pour lui permettre de promouvoir ses réformes économiques et augmenter sa production alimentaire, a-t-on appris mardi de source officielle à Tokyo.

Le président ivoirien M. Henri Konan Bédié se trouve au Japon où il effectue depuis lundi une visite officielle de cinq jours, la première d'un chef d'Etat ivoirien dans ce pays où il a rencontré le Premier ministre M. Keizo Obuchi.

A cette occasion, les ministres des Affaires étrangères Masahiko Komura et Amara Essy ont signé un document portant sur cette aide, a-t-on ajouté de même source.

Selon l'accord, plus de 12 millions de dollars seront utilisés pour importer des biens nécessaires aux structures économiques de la Côte d'Ivoire, le reste allant à l'achat de matériel et d'équipement destinés au développement de la culture du riz et du blé.



Accord d'allègement de la dette ivoirienne au Japon

ABIDJAN, 18 juin 1999 (AFP) - 21h26 - Le Japon et la Côte d'Ivoire ont procédé vendredi à Abidjan à un échange de notes concernant l'allègement sous forme de consolidation de la dette ivoirienne à l'égard du Japon, indique un communiqué de l'ambassade nipponne en Côte d'Ivoire.

Le montant total des dettes qui font ainsi l'objet de consolidations s'élève à 13,418 milliards de francs CFA (134,18 millions de FF), précise le communiqué.

Ces dettes avaient été contractées en 1982 et 1989 dans le cadre du Projet d'entretien routier et du programme d'ajustement du secteur agricole.

Source: AFP


mercredi 2 septembre 2009

Une Pierre Lunaire....

 
Une pierre Lunaire.Son nom c'est le  troctolite 76535. Cette pierre a ete prise sur la lune par Apollo 17.


mardi 1 septembre 2009

VOICI LA CARRIERE ET MALVAISSATIONS D'UN DES CANDIDATS
Blanchiment D`argent - Le cas du couple Ado-Dominique Nouvian
mardi 1 septembre 2009 - Par Le Temps

En Occident, la tendance est à la lutte contre le blanchiment d'argent sale et les paradis fiscaux. Cela, pour moraliser le monde de la finance. En Côte d'Ivoire, il y a pourtant un candidat à l'élection présidentielle qui a des liens avec ces réseaux mafieux qui mettent souvent à mal, les économies de leurs pays. Ouattara se dit propriétaire d'une impressionnante fortune. Comment l'a-t-il acquis ? Le temps vous propose un document qui vous dit tout sur la fortune de ce couple qui veut, par tous les moyens, diriger la Côte d'Ivoire. Arrivé aux affaires après avoir battu au deuxième tour de l'élection présidentielle française, la candidate socialiste Ségolène Royal en mai 2008, Nicolas Sarkozy a hérité d'un grand nombre de dossiers chauds de son prédécesseur Jacques Chirac. Au nombre de ces dossiers, figure en bonne place la crise ivoirienne qui a, ces 5 dernières années, rendu totalement exécrables les relations entre la Côte d'Ivoire et la France. Français en qui les opposants à Laurent Gbagbo voyaient en ''Chirac bis'' Le nouveau patron de l'exécutif. Afin de mieux connaitre les principaux acteurs politiques ivoiriens, une enquête est ouverte sur chacun d'eux. En somme, une carte de visite complète de présidentiable ivoirien que les barbouzes français se chargent de confectionner à l'attention du ''grand patron''. A l'exercice, les petites notes blanches sur Ouattara sont les plus nombreuses. Les raisons ? Nul ne le sait car le rapport des agents est muet sur la question. Mais il ressort des investigations des services secrets de l'Elysée qu'Alassane Dramane, est totalement inconnu des fichiers du fisc français et ne détient en son nom propre, aucun bien immobilier. On pourrait croire qu'il y a erreur sur la personne de M. Ouattara. Eh bien, non ! Il s'agit bel et bien du patron du Rdr et son état civil est ainsi établi dans le document top confidentiel des services de renseignements français dont nous avons obtenu copie : ''Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro (Côte d'Ivoire), de nationalité ivoirienne, titulaire d'une carte de séjour privilégiée valable 10 ans. Figure également sur le registre des diplomates accrédités auprès des autorités françaises, est marié avec madame Nouvian Dominique Claudine, veuve Folloroux, née le 16 décembre 1953 à Constantine (Algérie), de nationalité française. De statut résident étranger, il fait élection de domicile à Paris, 140 avenue Victor Hugo- Paris 16e, dans un appartement propriété de son épouse. A Abidjan où il réside régulièrement, il demeure quartier Ambassade Cocody 01 BP 1206 Abidjan - Côte d'Ivoire.'' On ne peut s'empêcher de se demander comment une personnalité de la trempe de Ouattara, qui a résidé de longues années en France où il disposait de comptes en banque, peut-il être ''inconnu des services fiscaux français''. Avec lui, son épouse Dominique Nouvian dont les contributions sont jugées nettement en deçà de ses avoirs tant en nature qu'en numéraire. Ayant trouvé cela suspect, les enquêteurs de l'Elysée ont suivi des pistes qui leur ont permis de mettre au grand jour les pratiques du couple Ouattara pour échapper au fisc français et s'enrichir de façon illicite. Les autres membres de la famille ne sont pas ignorés ; les activités et avoirs de chacun sont passés au peigne fin.
Le mythe sur les comptes de Ouattara
Avec étonnement, les renseignements se sont rendus à l'évidence que l'homme politique ivoirien n'est propriétaire d'aucun compte bancaire ni d'un quelconque bien, imposable, sur le territoire français. Ils découvrent, après un travail de longue haleine, qu'en 1993, alors qu'il était le tout puissant premier ministre d'Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara a ouvert un compte spécial dans une banque parisienne. Notamment, à la City Bank Paris. Ce compte a fonctionné régulièrement jusqu'au 30 octobre 1999, date à laquelle le titulaire a décidé de sa fermeture et du transfert de tous les fonds qui y étaient logés, à la ''City Bank Génève''. A cette date, ce compte classé rouge selon le jargon bancaire, géré par le fondé de pouvoirs, était créditeur à sa fermeture d'environ 9,5 milliards Fcfa. Il était alimenté par des fonds en provenance soit des Caraïbes, soit des Antilles anglaises, les paradis fiscaux attitrés.

Mais aussi des dépôts au guichet. L'analyse des mouvements sur ce compte entre 1996 et 1999 montre que les fonds qui y logeaient ne restaient jamais plus de trois à quatre mois en place. Ils étaient transférés vers d'autres destinations, au gré des placements effectués par l'ancien gouverneur de la Bceao. Ce compte géré par un haut responsable de la City Bank Paris faisait l'objet d'une attention toute particulière et aucune information ne pouvait être livrée si ce n'est dans le cadre d'une enquête comme celle menée par les grandes oreilles françaises. En réalité, la City Bank Paris, une fois le compte fermé, n'en conserve aucune archive. Tous les documents et informations y afférents sont transférés pour partie, à l'agence où le compte est nouvellement domicilié, c'est-à-dire à la City Bank Genève. C'est là qu'un service centralisé va se charger de leur traitement et leur conservation. Selon les investigateurs, Ouattara n'a fait à ce jour, aucune vente de patrimoine et n'a aucun enregistrement à son nom aux services des hypothèques de Paris, du Var et des bouches du Rhône. La plupart des biens où l'on retrouve ses traces sont la propriété de son épouse Dominique Nouvian et son fils Loïc Folloroux, né le 16 avril 1975 à Buhl en ex-République fédérale d'Allemagne.
Dominique Nouvian Folloroux comme Ouattara
C'est en 1990 que Dominique Nouvian, officialise devant le maire de Paris, sa relation amoureuse avec le premier ministre de Côte d'Ivoire d'alors, Alassane Ouattara. Alors qu'elle résidait dans le pays depuis de longues années et avait même à charge la gestion des biens immobiliers de l'Etat ivoirien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle n'était donc pas une inconnue à Abidjan où elle s'est établie également Cocody Ambassades avant son mariage avec Ouattara. Dans la capitale française, ''la blanche colombe'' habite avec son mari une résidence au 140, avenue Victor Hugo - Paris 16e. Son compte principal, de type spécial est repéré à la Société générale Paris, 29 BD Hausmann Paris 9e, n° 30003 0 3000 000 500 85 153/20, au nom de Nouvian Folloroux épouse Ouattara. Au moment de l'investigation qui remonte à quelque six mois, ce compte qui, selon toute vraisemblance, est la propriété du couple, était créditeur de plus de sept milliards de Fcfa. Comme son époux, un compte où elle disposait de fonds énormes à la City Bank Paris, géré dans les mêmes conditions de confidentialité que celui de son époux, a été fermé. En même temps que celui-ci de Ouattara. Les fonds suivent le même trajet pour se retrouver dans la succursale de la City Bank de Genève. Pour échapper aux fiscs français. A sa fermeture, il contenait un peu plus de 4,2 milliards de francs Fcfa. Ainsi Dominique Ouattara, qui partage le rêve de son époux d'élire domicile un jour à la résidence présidentielle de Cocody, peut contribuer à forcer le destin à coups de billets de banque. Tout en échappant à la dextérité des services de renseignements français qui ne manqueraient pas de lui demander des comptes concernant les flux financiers du compte en cas de décaissement de sommes faramineuses. La trouvaille est donc de taille et il fallait certainement être un économiste de la trempe de Ouattara pour faire tout ce montage. En outre, Mme Nouvian Folloroux Ouattara est propriétaire en nom propre de deux appartements de 126 m2 l'un et 142 m2 l'autre au 140, avenue Victor Hugo. C'est l'un de ces appartements qu'elle occupe avec son époux quand la seconde est habitée par son fils Loic Folloroux. Ces biens immobiliers sont évalués à neuf cents millions de Fcfa , soit 48 millions pour le premier et 52 millions pour le second. Sous le nom de Dominique Nouvian, son nom de jeune fille, Mme Ouattara est également titulaire d'une propriété dans le Sud de la France, à Mougins (06) sur le front de mer au 598 chemin Pablo Picasso, référence cadastrale CD 26. Bâtie sur une superficie de 6.495 m2 avec piscine. Cette résidence qui est une propriété privée de Mme Ouattara est estimée à plus de 12 millions FF, soit 1,2 milliard de Fcfa; la taxe foncière à 28.306 FF (2 millions 830 mille 600 Fcfa) et la taxe d'habitation à 44.295FF ( 4 millions 429 mille 500 Fcfa). C'est dans cette maison que réside le couple Ouattara et l'on ne peut savoir à ce jour si elle a été cédée ou non à l'ancien premier ministre. La vérité, c'est qu'il n'y a aucun document attestant qu'il en est le propriétaire. Toujours au titre des biens immobiliers, les renseignements français signalent une maison à Sanary sur mer, propriété des parents de Dominique Nouvian, qui revient à la famille Ouattara, d'une valeur estimée entre 2,5 et 3 millions, soit 250 à 300 millions de Cfa.

Les affaires du couple
La seule entreprise de Madame Ouattara officiellement connue est l'Agence internationale de commercialisation immobilière (Aici.Sa) dont elle est le Pdg. Avec pour objet, selon ses statuts, la création et l'exploitation de tous les fonds de commerce d'agences immobilières, de négociation mobilière, immobilière et commerciale. Avec un capital de 5 millions FF, son siège est situé 124, avenue Victor Hugo Paris 16e. L'entreprise possède un compte bancaire à la Société générale également à l'avenue Victor Hugo. Et en plus de ce compte, gros de plusieurs millions, et dont les opérations au moins à chiffres témoignent de la bonne santé de l'entreprise, Aici.Sa, qui a de nombreuses succursales à travers le monde, garde ses avoirs dans un compte secondaire logé à la banque Gallière, 38 rue Laffite, à Paris 9e. Cet autre compte est également créditeur de plusieurs millions. Le chiffre d'affaires de la société entre 1995 et 1998 montre bien qu'elle brasse des millions qui bénéficiait largement au trésor public français à travers les impôts sur le revenu et autres taxes à laquelle elle était soumise. On note 3913 millions de FF (391,3 milliards de Fcfa) en 1995, 527,2 milliards de Fcfa en 1996, 539,1 milliards de Fcfa en 1997 et 692,0 milliards de Fcfa en 1998. Depuis 1999, date de l'ouverture de comptes bancaires à la City Bank Genève, les fonds générés à l'extérieur par Aici ne profitent plus à la France. Désormais, ils dorment dans les paradis fiscaux. Les actions de l'entreprise sont reparties entre trois entités qui ramènent unilatéralement à la famille Nouvian Folloroux Ouattara. La famille Folloroux se taille la part du lion avec plus de 50% des parts. Alassane Ouattara, selon les chiffres, ne détiendrait que 22% des parts de l'entreprise quand d'autres Loïc Folloroux a à son actif plus de 25%. Tout naturellement, on retrouve comme administrateurs de Aici.Sa, outre Dominique Ouattara, le Pdg, Mme Nouvian Véronique épouse Cornuel qui s'est remariée le 8 août 1992 avec M. Padovany Marcel Hubert, après avoir divorcé de son premier époux. Sur la liste, figurent également les noms de Folloroux Loïc et d'Alassane Ouattara. En somme, une affaire familiale qui emploie une quinzaine de personnes mais brasse des fonds énormes. Surtout en vendant et rachetant par des circuits détournés des biens immobiliers de l'Etat ivoirien principalement dans la période où le chef de famille était aux affaires à Abidjan. A travers notamment l'opération de privatisation qui devrait servir à renflouer les caisses de l'Etat, des biens immobiliers de l'Etat se retrouveront en grand nombre dans l'escarcelle de M. et Mme Ouattara par le biais de prête-noms et autres sociétés écrans.
Les entreprises écrans
Il faut noter également que Aici.Sa de Madame Ouattara est propriétaire à 100% de la Sarl Malesherbes Gestion, au capital de 1 million FF, soit 100 millions Fcfa, et dont le siège est situé à 3 rue Mérimée Paris 16e. Cette société spécialisée dans la gestion d'immeubles résidentiels emploie une vingtaine de personnes avec des chiffres d'affaires largement supérieurs à ceux de Aici.Sa sur la même période de 1995 à 1998. Respectivement, on a 652,8 milliards Fcfa en 1995 ; 726,3 en 1996 ; 709,5 en 1997 et 812,6 milliards Fcfa en 1998. Madame Ouattara dont les biens se confondent ainsi à plusieurs niveaux avec ceux de son époux est aussi propriétaire de Radio Nostalgie Afrique dont le siège est basé 22, rue Boileau Paris 16e, avec un capital de 2.500.000 FF, soit 250 millions Fcfa. De cette entreprise dont Ahmed Bakayoko, actuel ministre des Nouvelles technologies de la communication sous la bannière du Rdr de Dramane Ouattara, est l'un des administrateurs, découle Radio Nostalgie Côte d'Ivoire.
Notons que cette radio, dans sa volonté de défendre la cause de l'homme politique, a souvent eu maille à partir avec les population abidjanaises. En outre, madame Ouattara est titulaire de franchises Jacques Dessanges, des espaces très fréquentés, aux Etats-Unis et particulièrement à New York. Ces quelques structures qui ont été repérées, exerçant dans les secteurs les plus divers et ayant un lien direct ou indirect avec les Ouattara, leur permettent de blanchir des fonds provenant de pratiques illicites.

Dans le même but, Dominique Nouvian a eu la géniale idée de créer l'association ''Children of Africa'' dont le siège est à New York avec des bureaux à Paris, dans les locaux de Aici.Sa et à Abidjan. Cette structure humanitaire est un maillon essentiel dans le procédé assez complexe pour faire circuler, loin de tout soupçon, l'argent sale. Fait remarquable, indique le document des renseignements généraux français, c'est Dramane Ouattara en personne qui est le représentant légal de ''Children of Africa'' en France. Et comme par hasard ( ?) le compte principal de l'Ong est logé à la City Bank de New York. Dans l'impossibilité de trouver des éléments de réponse à certaines questions relatives aux ramifications entre Aici.Sa, Children of Africa et l'homme politique ivoirien, la Dgse aurait décidé de poursuivre les investigations dans ce sens. Afin de mettre au grand jour les pratiques par lesquelles des fonds devant alimenter les caisses de l'Etat français lui échappent, par le bien de l'Ong.
Un Israélien comme homme lige
Renseignés sur le fonctionnement des paradis fiscaux et judiciaires, dotés de systèmes très complexes qui ont pour but d'empêcher la localisation de fonds d'origine illicites, les agents des services secrets français ont passé au peigne fin les opérations menées sur les différents comptes dont l'existence a été révélée. Mais aussi toutes les actions menées sur des comptes soupçonnés d'avoir un lien direct ou indirect avec les Ouattara. Ils ont fini par se rendre compte, souligne une source, que Ouattara s'est offert les services d'un Israélien rompu aux arcanes de la haute finance. Du nom de Midale Simon, ce proche du couple, expert comptable ou avocat de formation, largement rémunéré pour ses services, est le patron visible de l'empire financier frauduleux des Ouattara. Toujours entre deux avions, il est soit en déplacement pour exécuter les ordres de son employeur et séjourne régulièrement à Abidjan, Genève, Tel Aviv (Israël), dans les îles Caraïbes, dans les îles anglaises et aux Etats-Unis. L'Elysée et Matignon en sont persuadés, Midale Simon est le gestionnaire des avoirs de Alassane Ouattara dans les paradis fiscaux. Très discrets, les renseignements de l'Hexagone notent que l'homme a le profil de l'emploi et joue bien son rôle en tant que prête, nom. Mais pendant combien de temps encore Ouattara pourra-t-il continuer de se cacher derrière ses sociétés écrans et autres prête-noms pour continuer de ne pas payer des impôts au fisc français ?
Trois mois avant le coup d'Etat de 1999
Néanmoins, des indices existent, qui permettent d'établir un lien entre la fermeture du compte de Ouattara en France, le transfert de ses fonds dans les paradis fiscaux où la confidentialité sur les mouvements financiers est très rigide, et les événements marquants de la Côte d'Ivoire post Houphouët-Boigny. En octobre 1999, la guerre ouverte entre les héritiers Bédié et Ouattara atteint son point culminant. En effet, courant juillet 1995, l'ancien premier ministre décide de quitter son poste de directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi). Il annonce son retour en Côte d'Ivoire où il compte disputer à Henri Konan Bédié le fauteuil présidentiel qu'il n'avait pu accaparer par la force à la mort de Houphouët-Boigny. Il s'en suit un mandat d'arrêt lancé contre lui par le pouvoir en place, pour ''faux sur l'identité et usage de faux documents administratifs''. Ouattara qui avait certainement mûri son idée avant d'annoncer son départ du Fmi ne se laissera pas pour autant intimider, lançant à maintes reprises des menaces à peine voilées à celui qui est aujourd'hui son allié dans le cadre du Rhdp. ''Lorsque je déciderai de frapper ce pouvoir, il tombera'', ne cessait-il de répéter. Le 24 décembre 1999, c'est chose faite. Bédié est renversé par le général Guéi et Ouattara se fait présenter comme étant le nouveau président de la République de Côte d'Ivoire dans l'avion qui le ramène de Paris où il vivait en exil. Les mois qui suivent, les Ivoiriens finiront par se rendre à l'évidence qu'il était le véritable commanditaire de ''la révolution des œillets'' version ivoirienne. Le choix des paradis fiscaux pour loger ses avoirs en France dès octobre 1999, soit moins de trois mois avant l'entrée en scène du général Guéi et ses jeunes gens, n'était donc pas fortuit. Les renseignements généraux français qui avaient choisi jusque-là de fermer l'œil sur les activités des Ouattara indiquent même clairement dans leur rapport que ce sont ces fonds qui ont servi à fomenter le coup d'Etat.

Et au- delà, la quasi-totalité des actes attentatoires à la sûreté de l'Etat, particulièrement le coup d'Etat manqué de septembre 2002 qui a engendré la rébellion. Avec le soutien de la France alors dirigée par Chirac qui vouait une haine viscérale à Laurent Gbagbo.
Enrichissement illicite !
Une manne, nous l'avons souligné, constituée parfois dans des conditions irrégulières et gardée dans les paradis fiscaux à travers le monde. Son passage à la tête du gouvernement entre 1990 et 1993 avait été déterminant pour l'ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) qui profitera de la maladie du président Houphouët-Boigny pour pomper les caisses de l'Etat. Premier ministre et ministre de l'Economie et des Finances, les recettes des différentes régies financières, y compris le trésor public, convergeaient vers la Primature où le seul maitre à bord du navire Ivoire à cette époque, se servait à sa guise. Lui seul avait la maitrise du mécanisme mis en place pour la gestion de ces ressources. Une bonne partie de cet argent échappera totalement à l'Etat, transportée en Europe de façon régulière par l'ancien premier ministre. Le prétexte était tout trouvé : l'hospitalisation du chef de l'Etat agonisant dans les hôpitaux français, puis en Suisse. Les fréquentes visites à son cheveu permettront, en tout cas, à Ouattara de disposer dans des comptes ouverts dans les banques européennes des centaines de milliards. Il avait pourtant été appelé à la rescousse par le vieux pour assainir les caisses de l'Etat. Tous ces fonds ont été convoyés, nous le signifions, hors du pays et placés dans les paradis fiscaux. Avec les investigations menées par les renseignements français au sujet des Ouattara, on peut le dire, le voile se lève progressivement sur les origines des fonds dont Ouattara se sert pour mettre sans cesse à mal la sureté de l'Etat ivoirien depuis plus d'une décennie. Il se bat bec et ongles pour s'installer au palais présidentiel du Plateau. N'hésitant pas à combattre une rébellion qu'il a lui-même élevée contre la République.
Pourquoi maintenant ?
La célérité avec laquelle une enquête a été commanditée par le président français au sujet de Ouattara et son épouse soulève des interrogations. Surtout que Nicolas Sarkozy fut le témoin de mariage de Dramane Ouattara avec qui il a beaucoup d'amis en commun. A son arrivée à l'Elysée, le président du Rdr et le Rhdp avaient jubilé, voyant en Sarko celui qui viendrait parachever l'œuvre de Chirac. Tout est parti du fait que l'opposant politique échappe aux fichiers des services des impôts de la France dont il se targue d'être un allié. C'est donc pour avoir le cœur net sur cette question, au moment où les élections approchent à grands pas en Côte d'Ivoire, que le président français instruit les services de renseignements français. Une tâche qui ne sera pas au-dessus des moyens des services secrets français qui avaient déjà mené pareille investigation sur Ouattara, du temps de la transition militaire du général Guéi Robert. Le dossier avait été déposé en son temps sur la table de Jacques Chirac qui avait préféré le mettre dans le fond de son tiroir. Il est remis au goût du jour. Avec de nouvelles annotations qui tiennent compte de la réalité du moment. Et dont le contenu est clair sur le clair- obscur qui entoure les relations que Ouattara entretient avec la France. Sous le prétexte des visites donc au Bélier de Yamoussoukro dont l'état de santé préoccupait la nation tout entière, Ouattara fera sortir du pays des fonds énormes. Sans avoir à rendre compte à qui que ce soit. Chaque semaine, il prenait la destination de l'Europe où il planquera son butin dans les paradis fiscaux. Des personnes qui ont participé à ces opérations de transferts de fonds et que nous avons pu rencontrer dans le cadre de nos investigations sont convaincues que ce sont des centaines de milliards qui ont été ainsi emportés entre 1993 et 1994. Le général Abdoulaye Coulibaly, (né à Adjamé, originaire de Banfora, Burkina, et non de Korhogo, contrairement à un autre Général Coulibaly de Korhogo, issu de la famille Gbon) qui était le pilote d'Houphouët-Boigny, à en croire ces témoins des faits dont certains travaillaient à Codival, est bien placé pour dire la destination de ces fonds. Décembre 1993, Houphouët- Boigny décède ... mais Ouattara peut désormais jouir de la manne importante dont il dispose, logée dans les banques suisses, dans la principauté de Monaco, au Luxembourg...

Avec la dévaluation, les montants emportés deviennent deux fois plus importants. Du simple au double. Dans sa tentative de faire main basse sur le pouvoir par tous les moyens, y compris les coups d'Etat, il n'hésitera pas à s'en servir". "En dehors des fonds emportés des caisses de l'Etat, qui ont permis à Alassane Ouattara d'ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux, Ouattara dispose de biens immobiliers et autres à travers le monde. Des biens acquis pour la plupart avec l'argent volé dans les caisses de l'Etat. Avec le concours de Mme Dominique Nouvian Folleroux, la patronne de l'Agence internationale de la commercialisation immobilière (Aici) qui deviendra plus tard son épouse, de nombreuses réalisations du patrimoine de l'Etat passeront aux mains de Ouattara. Contre un franc symbolique ou moyennant des sommes en deçà de la valeur des biens ainsi frauduleusement acquis". Exemple : leur appartement du boulevard Suchet à Paris appartenait à Houphouët. "Hors de la Côte d'Ivoire, il faut dire que le leader du Rdr a acheté à des millions de dollars en Haiti une vaste plantation de canne à sucre. Cela, sur conseil de son parrain, feu Grégoire Yacé Philippe. Aussi possède-t-il des bateaux commerciaux qu'il s'est offerts après son départ de la primature, qui lui rapportent énormément. Au Burkina Faso, il détient une cimenterie rachetée et qui n'est pas le seul bien à son actif dans ce pays. Mais c'est au pays d'El Hadj Oumar Bongo que se concentrent la plupart de ses biens. Un parc maritime et des biens de natures diverses à son nom sont dans ce pays de l'Afrique centrale où l'ex-chef de l'Etat Omar Bongo qui se présentait comme son parrain lui faisait de nombreuses faveurs. Par ailleurs, le fonctionnaire international qui a des liens solides dans le milieu de la haute finance depuis Dakar, se livre au blanchiment d'argent. Ayant une parfaite maitrise des flux financiers à travers le monde, l'ancien premier ministre se sert de structures écrans pour se livrer à des activités pour le moins répréhensibles. Ainsi, derrière les actions de haute portée humanitaire dont l'Ong Children's of Africa, qui est une propriété de son épouse peut se vanter, circule de l'argent sale. Le circuit que suit ce réseau est tellement complexe et bien pensé qu'il serait impossible à n'importe quel spécialiste de la lutte contre le blanchiment d'argent d'épingler l'Ong. De nombreuses sociétés exerçant dans les secteurs les plus divers, donc beaucoup d'affaires et de sous, se cachent en tout cas derrière le choix des Ouattara de s'adonner à une activité humanitaire. Outre Children's of Africa, il y a Jacques Desange. Et une autre structure comme l'International institute for Africa (Iia) basée à Washington, avec délusion entre Ouattara et cette société. Elle a été mise sur pied depuis son passage à la Primature et a pour mission essentielle de financer de façon subtile les activités subversives du leader politique et de faire du lobbying à son profit dans certains cercles. Mais bien entendu, cette structure de droit américain tire ses revenus du recyclage de l'argent sale en provenance de pays sous embargo. A l'image du Liberia et de la Sierra Leone où la vente de diamant et d'or a été longtemps interdite par le conseil de sécurité de l'Onu. Au pays où il a vécu de longues années en tant qu'étudiant puis directeur général adjoint du Fmi, il a pu intégrer les réseaux mafieux de vente d'armes et c'est par des sociétés écran telles l'International institute for Africa (Iia) qu'il a armé sans discontinuer les auteurs des coups d'Etat à répétition qui déboucheront sur une rébellion après un énième échec en septembre 2002." Le président du Rdr dispose de plusieurs comptes dans les paradis fiscaux et des pays comme la France et les Etats-Unis où il a des intérêts. En Suisse et à Luxembourg particulièrement, on dénombre au total six comptes où s'effectuent des opérations de diverses natures. Selon qu'il s'agisse d'une activité lucrative ou d'une autre se rapportant à ses activités politiques ou subversives. Dans ce dernier cas, c'est l'International institute for Africa (Iia) qui est actionnée. Cette structure qui est sa propriété comme nous l'avons déjà indiqué plus haut, détient un compte à la Dexia Banque internationale à Luxembourg sise à 69 rue d'Esch, L-2953 Luxembourg. ''Dexia Banque internationale à Luxembourg est une banque à vocation résolument européenne. Le compte de Alassane Dramane Ouattara dans cette banque date de juillet 1999. Et le fait qu'il porte le nom de la société de droit américain ne doit pas étonné car il s'agit d'une société écran.

Le vrai propriétaire du compte est bel et bien Alassane Ouattara comme ont pu le confirmer des hauts cadres de l'établissement bancaire qui ont réquis l'anonymat pour des raisons de confidentialité. A en juger par sa date de création, on se rend bien compte que c'est au moment où il démissionnait de son poste de directeur général adjoint du Fmi. Il annonça dans la même période son désir de rentrer en Côte d'Ivoire pour y prendre part à la vie politique. Surtout, il envisageait de se présenter à la présidentielle. Quelques mois après, soit en décembre 1999, alors qu'il venait de dire publiquement qu'il allait attenter à la sureté de l'Etat, une banale mutinerie emportera le pouvoir Bédié".
Dossier réalisé par
Safiatou Ouattara et Alain Pierre à Paris