COTE D’IVOIRE : ASSASSINAT DU GENERAL GUEI ROBERT – ENFIN LA VERITE .
De nouvelles révélations fracassantes ont été publiées sur les réseaux sociaux par un Ivoirien refugie au Ghana. Les détails sont pointus et abondants. L’individu semble parler de source. Lisez et tirez vous même votre propre conclusion pour enfin savoir POURQUOI le General Guei a été assassine, et surtout PAR QUI…
LA MORT DE GUEI
–Épisode 1–
–Épisode 1–
2002, nous sommes fin Août. À Kabacouma, le Général Guéi reçoit un appel du Ministre Boga Doudou qui souhaite le rencontrer pour faire le point de la situation sécuritaire dans l’ouest et surtout des bruits de bottes entendu vers le nord, mais surtout ce rapport de la DST très alarmant. Mais pas de temps, car une médiation française du Quai d’Orsay souhaite apaiser les tensions entre les Ministres de l’intérieur ivoirien et burkinabé.
Le Ministre Lida Kouassi est enjoint par le Président Laurent Gbagbo de réorganiser les forces de défense par tous les moyens, même si le Général Guéi devait y être associé.
Le 14 septembre, sous prétexte d’une opération secrète en préparation, le Capitaine Coulibaly, aide de camp du Général Guei reçoit un appel inconnu qui l’invite à Abidjan pour y rencontrer dans la plus grande discrétion le Président Laurent Gbagbo. Le Cpt Coulibaly informe son mentor qui ne voit pas d’incohérence vu les contacts récents avec les ministres de l’intérieur et de la défense. Cependant, il ne manque pas d’exprimer sa méfiance puisque, auparavant, les coups de fils étaient sur sa ligne di þþćč c recte.
Le Ministre Lida Kouassi est enjoint par le Président Laurent Gbagbo de réorganiser les forces de défense par tous les moyens, même si le Général Guéi devait y être associé.
Le 14 septembre, sous prétexte d’une opération secrète en préparation, le Capitaine Coulibaly, aide de camp du Général Guei reçoit un appel inconnu qui l’invite à Abidjan pour y rencontrer dans la plus grande discrétion le Président Laurent Gbagbo. Le Cpt Coulibaly informe son mentor qui ne voit pas d’incohérence vu les contacts récents avec les ministres de l’intérieur et de la défense. Cependant, il ne manque pas d’exprimer sa méfiance puisque, auparavant, les coups de fils étaient sur sa ligne di þþćč c recte.
–Épisode II–
Nous sommes le 16 septembre 2002, Une colonne de 9 véhicules fait route vers Abidjan. Tambour battant et sirène avec feux de détresse, la colonne arrive au corridor de Bouaflé et est prié de s’arrêter devant un impressionnant dispositif de sécurité venu de Yamoussoukro.
Le chef du convoi descend du véhicule et va s’enquérir des raisons du dispositif, mais surtout pour éviter l’affrontement. Les nerfs sont tendus. Le Lt-Colonel Vagbé lui indique l’ordre de mission de rediriger la colonne vers Yamoussoukro. Les hommes du Général refusent de céder leurs armes et minutions et joignent le Général Guéi pour lui faire part de la situation.
Pendant ce temps, sur la route côtière, au niveau du village de Zegbé, 3 véhicules banalisés font un arrêt. L’un d’eux est une Nissan Patrol au vitres fumées. Le Général est à bord. La tension est palpable. Faut-il rebrousser chemin ou continuer ? L’idée de progresser jusqu’à la palmeraie de Lopou dans les environs de Dabou fait consensus. C’est ce qui sera retenu.
Une fois sur place, Le Général veut en avoir le cœur net. Il faut joindre Lacaze, son vieil ami. Il soupçonne un truc pas net. Si quelque chose se prépare sur Abidjan, lui doit le savoir. Mais le +3313028… sonnera longtemps dans le vide sans possibilité de laisser un message.
Dans la nuit du 17 au 18, Le Capitaine Coulibaly, à bord d’un taxi brousse » réquisitionné », arrive au Manoir de l’indenié avec 3 hommes pour inspecter les lieux.
Chose étrange, le convoi de Yamoussoukro est à 6 km du corridor et demande l’autorisation d’approche. À cette nouvelle, Le Capitaine Coulibaly donne ordre d’infiltrer le Général sur Abidjan.
Le chef du convoi descend du véhicule et va s’enquérir des raisons du dispositif, mais surtout pour éviter l’affrontement. Les nerfs sont tendus. Le Lt-Colonel Vagbé lui indique l’ordre de mission de rediriger la colonne vers Yamoussoukro. Les hommes du Général refusent de céder leurs armes et minutions et joignent le Général Guéi pour lui faire part de la situation.
Pendant ce temps, sur la route côtière, au niveau du village de Zegbé, 3 véhicules banalisés font un arrêt. L’un d’eux est une Nissan Patrol au vitres fumées. Le Général est à bord. La tension est palpable. Faut-il rebrousser chemin ou continuer ? L’idée de progresser jusqu’à la palmeraie de Lopou dans les environs de Dabou fait consensus. C’est ce qui sera retenu.
Une fois sur place, Le Général veut en avoir le cœur net. Il faut joindre Lacaze, son vieil ami. Il soupçonne un truc pas net. Si quelque chose se prépare sur Abidjan, lui doit le savoir. Mais le +3313028… sonnera longtemps dans le vide sans possibilité de laisser un message.
Dans la nuit du 17 au 18, Le Capitaine Coulibaly, à bord d’un taxi brousse » réquisitionné », arrive au Manoir de l’indenié avec 3 hommes pour inspecter les lieux.
Chose étrange, le convoi de Yamoussoukro est à 6 km du corridor et demande l’autorisation d’approche. À cette nouvelle, Le Capitaine Coulibaly donne ordre d’infiltrer le Général sur Abidjan.
–Épisode III–
La nuit a été courte. Les hommes sont à cran. Le Général est dans ses quartiers. Rose avec lui, tentent de joindre le Ministre Boga Doudou : il est à Paris et ne rentre que ce soir du 18 Septembre. Le Ministre Lida Kouassi qu’il réussit à joindre, est fort étonné que la Présidence ait confirmé une audience avec le Président Gbagbo… Il est en Italie avec son épouse et sa suite. Le Premier Ministre AFFI est alors informé. Sa réaction va énerver le Général. En effet, lorsque le Premier Ministre Affi N’Guessan, est contacté par le Ministre Lida Kouassi, il est 11.49 exactement. Il vient d’être briefé en urgence par un officier des Renseignement Généraux, le Lt Gnoleba Seri, de ce que des individus non identifiés en provenance du Mali et du Burkina Faso, aient infiltrés Abidjan, Bassam et Anyama. Donc, savoir que le Général prétendrait avoir une audience avec le Président lui semble suspect.
On envoie alors des gendarmes du peloton d’Agban pour s’enquérir du nombre d’hommes descendus avec l’Homme fort de Kabakouma.
On se rend alors compte que les hommes du Général ont pris position et que l’approche est impossible.
Un dispositif de surveillance et de défense est mis en place avec une centaine d’homme.
Le Général n’aime pas la tournure des événements et veut comprendre. Il essaie de joindre l’État-Major pour demander la levée du dispositif, parce que lui, n’a rien à faire sur Abidjan. Il veut retourner dans son fief et demande qu’un hélico soit mis à sa disposition. Refus catégorique d’AFFI N’GUESSAN.
Il est 18.45 lorsque le vol AF 701 d’AIR-FRANCE atterri à l’aéroport d’Abidjan, Port-Bouët. Le Ministre Boga Doudou y est extrait rapidement et conduit au salon d’honneur pour un briefing. Il est prié de rejoindre le lieu du commandement secret pour la direction des opérations, pour faire face à la menace.
BOGA DOUDOU veut rentrer d’abord se changer et voir sa famille pour lui-même les mettre à l’abri…
On envoie alors des gendarmes du peloton d’Agban pour s’enquérir du nombre d’hommes descendus avec l’Homme fort de Kabakouma.
On se rend alors compte que les hommes du Général ont pris position et que l’approche est impossible.
Un dispositif de surveillance et de défense est mis en place avec une centaine d’homme.
Le Général n’aime pas la tournure des événements et veut comprendre. Il essaie de joindre l’État-Major pour demander la levée du dispositif, parce que lui, n’a rien à faire sur Abidjan. Il veut retourner dans son fief et demande qu’un hélico soit mis à sa disposition. Refus catégorique d’AFFI N’GUESSAN.
Il est 18.45 lorsque le vol AF 701 d’AIR-FRANCE atterri à l’aéroport d’Abidjan, Port-Bouët. Le Ministre Boga Doudou y est extrait rapidement et conduit au salon d’honneur pour un briefing. Il est prié de rejoindre le lieu du commandement secret pour la direction des opérations, pour faire face à la menace.
BOGA DOUDOU veut rentrer d’abord se changer et voir sa famille pour lui-même les mettre à l’abri…
–Épisode IV–
Il est 21H. Le Capitaine Coulibaly constate que les alentours de la cour sont vides. Il fait un appel radio pour l’inventaire des troupes. Charles Lourouma alias Gauché est seul à répondre. Il relate que les hommes ont reçu un appel. Ledit appel était en langue malinké. Ceux qui n’ont pas voulu suivre ont été menotté et abattu avec des armes surplombées de dispositifs silencieux. Il a pu se retrancher vers la Policlinique avec 6 hommes. Il explique alors que l’incident de Yamoussoukro était suspect. Que des hommes ont été ajoutés au convoi et qu’il a remarqué des équipements introduits au convoi.
Le Capitaine Coulibaly réuni les hommes présents. Ils ne sont que 9. Le Général est averti. À cet instant il reçoit un message du Général Lacaze : « OPÉRATION EN COURS STOP. LAGUNE SOUS OCCUPATION STOP. EXFILTRATION URGENT STOP. CIBLE BOUCLEE & EXÉCUTION DÉCIDÉE SUR SEINE ».
Le Général s’isole avec Coulibaly et lui fait un briefing. Il est convaincu que les hommes dans la cour sont là pour l’exécuter. Il faut sortir de là. Rose est enfermée dans le sous-sol avec Gauché qui a ordre de tirer à vue. Il doit protéger Rose et nul ne doit pouvoir y entrer à part le Général. Des provisions sont descendues. Un Smiths & Johnson remis à Mme Guéi. L’heure est grave. Le Capitaine Coulibaly et le Général escalade la clôture sud, du côté du Boulevard lagunaire. Ils progressent tout doucement dans la nuit et se faufilent vers le Ministère de l’Intérieur pour escalader la clôture de la cathédrale où le Général espère avoir discrètement l’aide de son vieil ami le Cardinal Agré. Sauf que le Cardinal est en voyage à Rome.
Et on entend déjà les armes qui crépitent du côté du manoir de l’indénié….
Le Capitaine Coulibaly réuni les hommes présents. Ils ne sont que 9. Le Général est averti. À cet instant il reçoit un message du Général Lacaze : « OPÉRATION EN COURS STOP. LAGUNE SOUS OCCUPATION STOP. EXFILTRATION URGENT STOP. CIBLE BOUCLEE & EXÉCUTION DÉCIDÉE SUR SEINE ».
Le Général s’isole avec Coulibaly et lui fait un briefing. Il est convaincu que les hommes dans la cour sont là pour l’exécuter. Il faut sortir de là. Rose est enfermée dans le sous-sol avec Gauché qui a ordre de tirer à vue. Il doit protéger Rose et nul ne doit pouvoir y entrer à part le Général. Des provisions sont descendues. Un Smiths & Johnson remis à Mme Guéi. L’heure est grave. Le Capitaine Coulibaly et le Général escalade la clôture sud, du côté du Boulevard lagunaire. Ils progressent tout doucement dans la nuit et se faufilent vers le Ministère de l’Intérieur pour escalader la clôture de la cathédrale où le Général espère avoir discrètement l’aide de son vieil ami le Cardinal Agré. Sauf que le Cardinal est en voyage à Rome.
Et on entend déjà les armes qui crépitent du côté du manoir de l’indénié….
–Épisode V–
La nuit domine sur Abidjan. Il y a cette atmosphère lourde et pesante. Il est de rigueur dans cette ville, que lorsqu’il y a un événement en cours, le temps s’assombrie. Les « akpanis » du quartier du Plateau sont aux abonnés absents.
Jonchant la clôture de la Cathédrale St Paul du Plateau, le Général et son aide d camp se retrouvent rapidement en dessous du Centre Culturel de ladite cathédrale. Le Capitaine Fabien va prétexter aller chercher de l’aide pour « abandonner » son mentor.
Le général va signaler sa présence au Curé de la Cathédrale qui demeure juste à côté. Le Père René AGBO alors curé de la Cathédrale, va le prendre en charge. Mais entendant les coups de feu qui se font incessants et de plus en plus proche, il juge bon de contacter son oncle le Cardinal Agré. N’y arrivant pas, il joint le Secrétaire du Cardinal qui n’est autre que le Père Patrice Sawadogo (Savadogo) pour avoir le bon contact. Tous deux vont conduire le Général du côté de l’archevêché pour, pensent-ils, garantir sa sécurité.
Alors s’engage une discussion entre les 3 silhouettes qui avancent dans le noir en traversant l’intérieur de la cathédrale d’Ouest en Est. Le Secrétaire (Sawadogo) décide d’informer le Chargé de Communication qui est autre que le Père Augustin Obrou. Le souci du Général est ailleurs : où est passé le Cpt Fabien Coulibaly ? Que lui est-il arrivé ? Qu’en est-il des renforts ? Que se passe -t-il au manoir de l’Indénié ?
Dans les bureaux de l’Archevêché, une cellule de crise est installée. Une communication est établie avec le Cardinal (depuis Rome) pour connaitre la marche à suivre. Aussi, les tirs sont assourdissant dans la nuit Abidjanaise. Le Général est d’abord caché dans un local qui sert de magasin. Et dans le 3e bureau, les discussions vont bon train. Le Cardinal depuis Rome, accepte la demande d’asile du Général Robert Guéi et donne instruction que cela soit notifié sur papier. Il veut joindre l’ambassadeur d’Italie, pour le prendre en charge. La nonciature apostolique est informée.
Mais dans le noir de la nuit, le Général entend quelqu’un au téléphone, qui parle une langue qui n’est pas du Dioula… Oui c’est du Mossi. Il se sent trahi. Il sort de sa cachette et voit le visage du traitre. Il ne peut le croire…
Le Général envoie alors le récit des événements à Franck par message en lui relatant détails après détails…
Mais dans cette nuit, est-il sûr de s’adresser au bon ? Ah que cette nuit sera longue…
Jonchant la clôture de la Cathédrale St Paul du Plateau, le Général et son aide d camp se retrouvent rapidement en dessous du Centre Culturel de ladite cathédrale. Le Capitaine Fabien va prétexter aller chercher de l’aide pour « abandonner » son mentor.
Le général va signaler sa présence au Curé de la Cathédrale qui demeure juste à côté. Le Père René AGBO alors curé de la Cathédrale, va le prendre en charge. Mais entendant les coups de feu qui se font incessants et de plus en plus proche, il juge bon de contacter son oncle le Cardinal Agré. N’y arrivant pas, il joint le Secrétaire du Cardinal qui n’est autre que le Père Patrice Sawadogo (Savadogo) pour avoir le bon contact. Tous deux vont conduire le Général du côté de l’archevêché pour, pensent-ils, garantir sa sécurité.
Alors s’engage une discussion entre les 3 silhouettes qui avancent dans le noir en traversant l’intérieur de la cathédrale d’Ouest en Est. Le Secrétaire (Sawadogo) décide d’informer le Chargé de Communication qui est autre que le Père Augustin Obrou. Le souci du Général est ailleurs : où est passé le Cpt Fabien Coulibaly ? Que lui est-il arrivé ? Qu’en est-il des renforts ? Que se passe -t-il au manoir de l’Indénié ?
Dans les bureaux de l’Archevêché, une cellule de crise est installée. Une communication est établie avec le Cardinal (depuis Rome) pour connaitre la marche à suivre. Aussi, les tirs sont assourdissant dans la nuit Abidjanaise. Le Général est d’abord caché dans un local qui sert de magasin. Et dans le 3e bureau, les discussions vont bon train. Le Cardinal depuis Rome, accepte la demande d’asile du Général Robert Guéi et donne instruction que cela soit notifié sur papier. Il veut joindre l’ambassadeur d’Italie, pour le prendre en charge. La nonciature apostolique est informée.
Mais dans le noir de la nuit, le Général entend quelqu’un au téléphone, qui parle une langue qui n’est pas du Dioula… Oui c’est du Mossi. Il se sent trahi. Il sort de sa cachette et voit le visage du traitre. Il ne peut le croire…
Le Général envoie alors le récit des événements à Franck par message en lui relatant détails après détails…
Mais dans cette nuit, est-il sûr de s’adresser au bon ? Ah que cette nuit sera longue…
–Épisode VI–
Les armes crépitent sur les abords de la lagune Ebrié. Une nuit d’horreur et d’effroi pour les citoyens. La grande bâtisse de Feu Houphouët-Boigny va bientôt être le théâtre d’une page d’histoire des plus lugubres.
Le Général quitte sa cachette et s’engouffre dans le noir sous les escaliers qui desservent les appartements du Prélat. Il se camoufle comme il peut. Il lance un premier appel pour joindre Fabien. Le Capitaine ne décroche plus. Il veut joindre le Colonel Kokora, son familier. C’est un Ebrié. Peut-être pourra t’il le sortir de là. Ce dernier est sous surveillance passive et n’a pas la logistique nécessaire. Puis il lance cet appel.
« Mams » est très connu de différentes autorités politiques, sécuritaires et militaires. Le Général l’a connu en 1997. Tout jeune qu’il était, il avait su tisser de nombreuses relations et son statut, lui permettait d’être apprécié de toutes les personnalités. Il vivait en Suède depuis peu. Ce dernier va essayer à distance de peser dans la balance. C’est ainsi que le Capitaine Kouamé est informé.
Le Capitaine Kouamé fut le second de Feu le Commandant Jean Siaka Remarck. Souvenez-vous, cette unité d’élite qui avait attaqué et libéré le camp commando d’Akouedo en 2000 lorsque le Général se déclarait Président de la République. Il fut surtout le commandant instructeur du fameux Sergent Boka Yapi. Il est mort en héros pour la nation en service commandé cette nuit-là.
Le capitaine voudrait bien, mais les combats sont rudes du coté de Cocody. Ils sont en opposition avec les hommes qui ont attaqué la résidence du Ministre Boga Doudou. Ses hommes et lui essaient d’avoir le dessus et l’artillerie est lourde. Guéi Robert n’est vraiment pas leur priorité. Surtout que dans l’acropole, il est fait état de combat au domicile de ce dernier et de sa présence très douteuse sur Abidjan… « Mams » lui tient un discours et le convainc que le Général risque de payer cher. À cet instant, la nouvelle est grave : BOGA DOUDOU EST MORT.
Rien à faire, il faut diriger le Général à distance pour qu’il sorte de là. Il est donc acquis qu’il se débarrasse de sa veste et qu’il essaie de rejoindre les tours de la cité administrative. Il est toujours en ligne avec « Mams », qui essaie de joindre « Tonton » Gueu, Michel Gueu…
Le Général revient sur ses pas. Il est au niveau du parking privé du Cardinal quand un détachement de 3 véhicules de types pick-up pénètrent l’enceinte de la cathédrale du côté de l’archevêché. La panique gagne la cellule de crise à l’intérieur auquel s’est invité le Prêtre ZIRI Boniface (actuellement Évêque d’Abengourou), l’adjoint direct du Cardinal Bernard Agré
« Mams » assure ne pas avoir envoyé des gens le chercher. Il faut donc se cacher. Mais avec les phares des voitures, il risque d’être pris. Derrière des cartons et des grabats, le Général, comme un clochard, va se cacher… Ces hommes, sont-ils ceux qu’a appelé le Mossi… ???
Le Général quitte sa cachette et s’engouffre dans le noir sous les escaliers qui desservent les appartements du Prélat. Il se camoufle comme il peut. Il lance un premier appel pour joindre Fabien. Le Capitaine ne décroche plus. Il veut joindre le Colonel Kokora, son familier. C’est un Ebrié. Peut-être pourra t’il le sortir de là. Ce dernier est sous surveillance passive et n’a pas la logistique nécessaire. Puis il lance cet appel.
« Mams » est très connu de différentes autorités politiques, sécuritaires et militaires. Le Général l’a connu en 1997. Tout jeune qu’il était, il avait su tisser de nombreuses relations et son statut, lui permettait d’être apprécié de toutes les personnalités. Il vivait en Suède depuis peu. Ce dernier va essayer à distance de peser dans la balance. C’est ainsi que le Capitaine Kouamé est informé.
Le Capitaine Kouamé fut le second de Feu le Commandant Jean Siaka Remarck. Souvenez-vous, cette unité d’élite qui avait attaqué et libéré le camp commando d’Akouedo en 2000 lorsque le Général se déclarait Président de la République. Il fut surtout le commandant instructeur du fameux Sergent Boka Yapi. Il est mort en héros pour la nation en service commandé cette nuit-là.
Le capitaine voudrait bien, mais les combats sont rudes du coté de Cocody. Ils sont en opposition avec les hommes qui ont attaqué la résidence du Ministre Boga Doudou. Ses hommes et lui essaient d’avoir le dessus et l’artillerie est lourde. Guéi Robert n’est vraiment pas leur priorité. Surtout que dans l’acropole, il est fait état de combat au domicile de ce dernier et de sa présence très douteuse sur Abidjan… « Mams » lui tient un discours et le convainc que le Général risque de payer cher. À cet instant, la nouvelle est grave : BOGA DOUDOU EST MORT.
Rien à faire, il faut diriger le Général à distance pour qu’il sorte de là. Il est donc acquis qu’il se débarrasse de sa veste et qu’il essaie de rejoindre les tours de la cité administrative. Il est toujours en ligne avec « Mams », qui essaie de joindre « Tonton » Gueu, Michel Gueu…
Le Général revient sur ses pas. Il est au niveau du parking privé du Cardinal quand un détachement de 3 véhicules de types pick-up pénètrent l’enceinte de la cathédrale du côté de l’archevêché. La panique gagne la cellule de crise à l’intérieur auquel s’est invité le Prêtre ZIRI Boniface (actuellement Évêque d’Abengourou), l’adjoint direct du Cardinal Bernard Agré
« Mams » assure ne pas avoir envoyé des gens le chercher. Il faut donc se cacher. Mais avec les phares des voitures, il risque d’être pris. Derrière des cartons et des grabats, le Général, comme un clochard, va se cacher… Ces hommes, sont-ils ceux qu’a appelé le Mossi… ???
–Épisode VII–
Mabri Touakeuse, cadre de l’UDPCI est contacté. Il prend le relais des contacts pour essayer de stopper la décision de mise à mort. Oui la tête du Général a été mise à prix. Le colonel DE KERSABIEC, commandant du 43e BIMA fait la sourde oreille. Tous les supports politico-militaires de Robert GUEI sont mis à contribution pour faire stopper les chiens de guerre qui, d’ailleurs viennent d’entrer dans l’enceinte de la cathédrale.
L’ambassadeur Georges Ouégnin est même sollicité. La vie du Général se joue à coup de téléphone mobile et satellitaire. De Nice à Chatenay-Malabry, de Plaisir-les-clé à Biarritz, tout est fait dans cette horrible nuit pour sauver celui qui fut applaudit 3 ans plutôt.
AFFI N’GUESSAN ne veut rien entendre car pour lui, rien est clair. BOGA DOUDOU a été lâchement tué et toutes les autorités du pays sont menacés alors « QU’EST CE QUI PROUVE QUE GUEI, CE FOU, n’est pas à la base de tout ça ». Il faut dire qu’AFFI a la réputation d’un borné, colérique. Il n’enverra personne le sauver. L’urgence est ailleurs : il faut sauver le pouvoir.
Donc 3 véhicules pénètrent la cour de cathédrale côté archevêché et 2 autres, côté centre culturel. Une fouille minutieuse comme une battue est engagée. Sanogo Mohamed et ses hommes ont une mission bien précise : capturer BOB.
Sanogo Mohamed est un combattant fin. Il est un soldat comme il existe de moins en moins. Son frère lui faisait confiance. Il est le petit frère du fameux IB. Pour ses hommes, c’est un homme intègre. Quand il choisit un camp, difficile voire impossible de lui tourner la casquette.
Il pénètre dans l’enceinte de l’archevêché et tient en respect le curé et les autres. Les participants téléphoniques craignent le pire. Le prêtre Agbo René a pris un coup sur l’omoplate et il est tenu en joue. Mais personne ne sait où est Guéi et c’est vrai. Une rafale part dans les plafonds. Le Cardinal est dans tous ses états au bout du fil.
Pendant ce temps, la diplomatie téléphonique bat son plein. Mais les hommes sont de plus en plus nerveux. Le Père Sawadogo parle avec Sanogo dans un patois. Le Père Antoine Koné aujourd’hui Évêque d’Odienné, active sont réseau. Il est un proche d’IB. Sa voix compte au Nord, il est très écouté. Il était au Grand séminaire d’Anyama. Mais que peut-il au téléphone. Il veut aller à sa rencontre.
Puis, en soulevant un carton, une silhouette se dessine. Le Général Guéi est pris.
Agbo René, le curé veut dans un dernier geste de désespoir, s’opposer. Il manque de prendre une balle. Robert Guéi, l’homme fort de Kabakouma, Papa Roméo, Bob Noel, l’homme fort qui a écrit une page de la Côte d’Ivoire, l’auteur de la 2ème République, entre les mains de « ces jeunes gens ».
« Ne les laissez pas m’emmener, ils vont me tuer, mon père, mon père… Jeunes… soldat… faites pas ça !!!! », implorait-il. Plus personne ne pouvait rien. Son regard croise le traitre. Il lui dit « MA FOI M’A TRAHI ». Il reçoit un gros coup sur le torse. Il est embarqué de force. Le français déjà à bord a une caméra et filmais tout. C’est Jean Hélène. Il est reporté RFI et source AFP. Le Général Robert Guéi comprend alors qu’il va payer pour 2000…
L’ambassadeur Georges Ouégnin est même sollicité. La vie du Général se joue à coup de téléphone mobile et satellitaire. De Nice à Chatenay-Malabry, de Plaisir-les-clé à Biarritz, tout est fait dans cette horrible nuit pour sauver celui qui fut applaudit 3 ans plutôt.
AFFI N’GUESSAN ne veut rien entendre car pour lui, rien est clair. BOGA DOUDOU a été lâchement tué et toutes les autorités du pays sont menacés alors « QU’EST CE QUI PROUVE QUE GUEI, CE FOU, n’est pas à la base de tout ça ». Il faut dire qu’AFFI a la réputation d’un borné, colérique. Il n’enverra personne le sauver. L’urgence est ailleurs : il faut sauver le pouvoir.
Donc 3 véhicules pénètrent la cour de cathédrale côté archevêché et 2 autres, côté centre culturel. Une fouille minutieuse comme une battue est engagée. Sanogo Mohamed et ses hommes ont une mission bien précise : capturer BOB.
Sanogo Mohamed est un combattant fin. Il est un soldat comme il existe de moins en moins. Son frère lui faisait confiance. Il est le petit frère du fameux IB. Pour ses hommes, c’est un homme intègre. Quand il choisit un camp, difficile voire impossible de lui tourner la casquette.
Il pénètre dans l’enceinte de l’archevêché et tient en respect le curé et les autres. Les participants téléphoniques craignent le pire. Le prêtre Agbo René a pris un coup sur l’omoplate et il est tenu en joue. Mais personne ne sait où est Guéi et c’est vrai. Une rafale part dans les plafonds. Le Cardinal est dans tous ses états au bout du fil.
Pendant ce temps, la diplomatie téléphonique bat son plein. Mais les hommes sont de plus en plus nerveux. Le Père Sawadogo parle avec Sanogo dans un patois. Le Père Antoine Koné aujourd’hui Évêque d’Odienné, active sont réseau. Il est un proche d’IB. Sa voix compte au Nord, il est très écouté. Il était au Grand séminaire d’Anyama. Mais que peut-il au téléphone. Il veut aller à sa rencontre.
Puis, en soulevant un carton, une silhouette se dessine. Le Général Guéi est pris.
Agbo René, le curé veut dans un dernier geste de désespoir, s’opposer. Il manque de prendre une balle. Robert Guéi, l’homme fort de Kabakouma, Papa Roméo, Bob Noel, l’homme fort qui a écrit une page de la Côte d’Ivoire, l’auteur de la 2ème République, entre les mains de « ces jeunes gens ».
« Ne les laissez pas m’emmener, ils vont me tuer, mon père, mon père… Jeunes… soldat… faites pas ça !!!! », implorait-il. Plus personne ne pouvait rien. Son regard croise le traitre. Il lui dit « MA FOI M’A TRAHI ». Il reçoit un gros coup sur le torse. Il est embarqué de force. Le français déjà à bord a une caméra et filmais tout. C’est Jean Hélène. Il est reporté RFI et source AFP. Le Général Robert Guéi comprend alors qu’il va payer pour 2000…
Ecrit par Mouhamadou Soumahoro
Publie par #Vincent_Damana/ #Rezopanacom
Lu pour vous 23/07/2017.
Publie par #Vincent_Damana/ #Rezopanacom
Lu pour vous 23/07/2017.