mardi 16 octobre 2007

Filière café-cacao : Etats-Unis

Politique Publié le: 12/10/2007
Filière café-cacao : Etats-Unis
Voici les photos de l’usine de chocolat de Fulton

paru

Un investissement pour rien. En effet, l’usine de chocolat de Fulton n’a jamais fabriqué une barre de chocolat. Et pourtant ce site existe. Cette usine achetée à plusieurs dizaines de milliards de Fcfa en décembre 2003 aux Etats-Unis par le FRC (Fonds de régulation et de contrôle du café et du cacao) avec l’argent des producteurs, n’a jamais été productive. L’argent des planteurs n’a donc servi à rien. Ces milliards ont disparu entre Abidjan et New York. Pour beaucoup d’observateurs, cette affaire sent le blanchiment d’argent. Et l’on n’hésite pas à pointer un doigt accusateur vers M. Firmin Kouakou, DG du FRC, Angeline Kili, PCA du FRC tous deux du FPI.
Quant à M. Jean Claude Amon, conseiller du président Laurent Gbagbo, il a été nommé le 02 mars 2004, administrateur de cette usine. Les Américains, par le biais de Lion Capital, fonds de pension basé en Californie, face au flop de cette affaire veulent récupérer les 20% qu’ils détiennent dans l’actionnariat. Le préjudice subi par ces retraités américains avoisine les 40 millions de dollars. Ils ont à cet effet, sollicité l’intervention du président Laurent Gbagbo et de la Banque mondiale afin d’entrer en possession de leur dû. Surtout que l’usine n’est pas fonctionnelle. Ces images son t une illustration de cet autre scandale financier qui éclabousse le régime en place. La broussaille et la rouille montrent bien qu’il n’y a aucune activité du FRC à Fulton et que les cents milliards ont pris d’autres directions. Le chefde l’Etat, par un communiqué annonce avoir réquis le Procureur pour diligenter une enquête sur le scandale.

Nous y reviendrons.

Jean Eric ADINGRA

Achat de l`usine de chocolat aux Usa par le FRC / Réponse aux articles de media: “Il n`y a jamais eu de détournement de 100 milliards par le FRC”

mardi 16 octobre 2007

Le Nouveau Réveil - N°1746 - mardi 16 octobre 2007

D
ans le journal "LE PATRIOTE" numéro 2379 du Vendredi 7 Septembre 2007, il est apparu un article intitulé : "Filière café-cacao: Usine de Fulton aux USA. LE REGIME FPI SOUPçONNE DE BLANCHIMENT D'ARGENT". Ce journal indique que la source de l'article en référence est RFI. Si tel est le cas, nous ne pouvons que déplorer les fausses informations non vérifiées diffusées par la radio internationale d'un grand pays. Par la suite, d'autres journaux locaux dont notamment "Le Réveil" et "24 heures", se sont emparés du sujet pour amplifier les accusations gratuites.
Compte tenu de l'importance de la filière café-cacao pour la Côte d'Ivoire et du contenu des articles de différents journaux qui ne cessent de publier des mensonges organisés, il nous apparaît nécessaire de rétablir la vérité des faits. Tous ces journaux qui s'acharnent sur un sujet pour lequel ils n'ont pas tous les éléments, ont réussi à ébranler 1'émotion des producteurs de la filière café-cacao avec de gros titres sans substance, mais lorsque la vérité des faits sera connue, la paix sera au rendez-vous pour aller de l'avant. Nous devons affirmer qu'il s'agit d'une manipulation d'opinion nationale et internationale contre le Président Laurent GBAGBO et également d'un chantage ("blackmail") dont on connaît la source et les motivations, puisque les différents journaux mentionnent clairement l'origine de ces fausses informations.
VOICI LA VERITE DES FAITS
Nous ne sommes pas surpris de l'orientation sensationnelle de certains titres et articles de journaux, ainsi que de certaines diffusions de radio, mais il est inconcevable d'imaginer et d'affirmer pour un seul instant que le Président Laurent GBAGBO, après avoir remis la gestion de la filière café-cacao aux producteurs, puisse s'inscrire dans un schéma de blanchiment d'argent, et de surcroît, aux USA, pays où la législation est en avance. II est également inconcevable qu'un doyen de la filière café-cacao, Yallé Agbré, qui a passé toute sa carrière de plus de 30 ans au service des intérêts des producteurs de café-cacao de Côte d'lvoire aux USA et sur la scène internationale, puisse s'inscrire dans un schéma de blanchiment d'argent.
Vers la fin du dernier trimestre de l'année 2003, le Fonds de Régulation et de Contrôle café-cacao (FRC), s'est engagé dans un projet d'investissement à Fulton, dans I'Etat de New York, pour l'acquisition de l'ancienne usine de Nestlé pour la fabrication de chocolat. La propriété d'une usine de fabrication de chocolat par les producteurs de Côte d'Ivoire sur le marché américain présente des atouts indescriptibles non seulement pour le pays, mais également pour toute la filière café-cacao, notamment pour l'accès au marché du plus grand pays importateur de cacao et consommateur de chocolat, mais aussi et surtout pour les échanges de technologie, de financement et les techniques de gestion des matières premières pour l'amélioration du revenu des producteurs. La mise en oeuvre du projet dans un contexte de crise politique et militaire présentait en 2003 des contraintes de prises de décisions. En vue de mieux apprécier l'opportunité qui se présentait, le FRC avait sollicité les services de Lion Capital Management Group (LCM), société dirigée par Ousmann-Alain Gbané, maintenant connu sous le nom de Hausmann Banet, pour une étude de rentabilité et de faisabilité. Mais les choses se sont précipitées lorsque Nestlé a mis l'usine en ventes aux enchères, avant la finalisation de l’étude commanditée. En raison des avantages initialement identifiés, le FRC est resté partant pour le projet, en s'appuyant sur les services de LCM de Hausmann Banet (Ousmann-Alain Gbané). A l'annonce de l'initiative du FRC, le nom de la Côte d'lvoire a rejailli favorablement dans la localité où se trouve l'usine, à Fulton, dans le Comte d'Oswego, Etat de New York aux USA. La société New York Chocolate and Confections Company (NY3C) a été créée en Octobre 2003 sous le droit américain pour formaliser le projet à travers les services de Hausmann Banet, qui a profité de l'occasion pour inscrire la nouvelle société comme s'il en était le propriétaire à 100%. Cette anomalie avait été corrigée lorsque le FRC avait admis la répartition des parts de la société à concurrence de 80% pour le FRC et 20% pour LCM, mais LCM, a travers Hausmann Banet, a continué d'argumenter que la société lui appartenait à 100%, ce qui a créé un conflit qui s'est terminé en justice dans I'Etat de Delaware où la société avait été enregistrée. Le juge de Delaware, dans une décision du 22 Janvier 2007, a conclu que la répartition des parts de la société était de 80% pour le FRC et de 20% pour LCM, et valide le Conseil d'Administration que Hausmann Banet refusait de reconnaître. II convient de préciser comme fait important que LCM a fourni des prestations de services pour lesquels le FRC a tout payé et tout remboursé. Les preuves des différents paiements a LCM, de même que celles de I'utilisation des fonds décaissés par le FRC, existent bel et bien dans les états financiers audités de l'usine. L'argent investi par le FRC a été utilisé pour les besoins de l'usine. En général, lorsqu'une société est constituée aux USA, un compte bancaire doit être ouvert pour recevoir les fonds de la société. Dans le cas de l'usine de Fulton, lorsque LCM avait constitué New York Chocolate, cette procédure n'avait pas été observée par Hausmann Banet.
Le Conseil d'Administration de New York Chocolate and Confections Company a été mis en place en Mai 2004. A cause du retard dans la mise en place des organes de gestion de NY3C et en raison du refus de LCM de soumettre tous les justificatifs des dépenses facturées, le FRC avait décidé d'utiliser les services de I.C.Trading au début de l'année 2004, pour payer les factures urgentes de réhabilitation de l'usine y compris les requêtes de LCM, ainsi que pour l'acquisition des équipements dont le délai de livraison était plus long. L'utilisation des services de I.C. Trading s'est limitée dans le temps, et lors du procès de DELAWARE, tous les justificatifs de paiement des factures avaient été fournis par I.C. Trading, ce qui n'était pas le cas pour LCM de Hausmann Banet. II n'y a jamais eu de détournement de 100 milliards par le FRC et il n'y a jamais eu de transfert de 100 milliards aux USA par le FRC, comme I'affirment certains journaux manipulés, qui sont incapables d'en apporter la preuve. Les paiements directs et remboursements effectués pour l'usine de Fulton par le FRC pour le compte de LCM de Septembre à Octobre 2003 d'une part, et par I.C. Trading de Janvier à Juin 2004 d'autre part, s'élèvent à 4.137.900 dollars, (Quatre Millions Cent Trente Sept Mille Neuf Cents Dollars) et Hausmann Banet ne peut nier avoir reçu ces paiements et remboursements sur le compte de Lion Capital Management LLC numéro 3110803453 de Repulic Bank.
En Juillet 2004, l'usine de Fulton a ouvert son propre compte de société à la KEYBANK à Fulton et ceci peut être vérifié aisément. Depuis ce temps, ni LCM, ni I.C. Trading ne sont intervenues comme intermédiaires pour le paiement des factures de New York Chocolate and Confections Company (NY3C).
Depuis Avril 2006, un cabinet d'avocat de premier rang est utilisé pour sécuriser davantage les fonds destinés au paiement des factures de l'usine, sous la supervision des autorités compétentes.
En ce qui concerne le fonds de pension tant mentionné dans les journaux, il appartient à LCM de dire à ses clients américains où est passé leur argent, car tous les investissements dans le cadre de l'usine de Fulton à ce jour ont été effectués entièrement par le FRC (la partie ivoirienne), sans aucune contribution financière ni de LCM, ni de Hausmann Banet, ni de quelque fonds de pension que ce soit. VOICI LES MOTIVATIONS DES DIFFAMATIONS ET DU CHANTAGE. En Octobre 2006, à la suite des investissements du FRC pour l'usine de Fulton, des crédits d'impôts au titre de l'année fiscale 2004, ont été octroyés à l'usine de Fulton par I'Etat de New York pour un montant de $565,479 (Cinq Cent soixante Cinq Mille Quatre Cent Soixante Dix Neuf Dollars). Le chèque de cette remise d'impôts a été envoyé en Californie, à l'adresse de Hausmann Banet, qui s'était inscrit lors des formalités administratives, comme le contact qui devait recevoir ce chèque. Lorsqu'il a refusé de retourner la somme, une plainte a été déposée par les avocats de l'usine de Fulton contre LCM et Hausmann Banet. Malgré leur campagne médiatique dans certains journaux, LCM et Hausmann Banet ont été condamnés par la Cour de Californie à restituer la somme d'un montant total de 606.299 dollars (Six Cent Six Mille Deux Cent Quatre Vingt Dix Neuf dollars). La décision du juge de Californie indique que la conduite de Hausmann Banet était "obstinée, tactique, flagrante et inexcusable", ce qui se passe de commentaire.
La campagne médiatique de Hausmann Banet à travers un lobbyiste est une démarche évidente pour manipuler l'opinion publique en sa faveur et créer une documentation basée sur des faits déjà énumèrés et qui ont été purement et simplement rejetés par le Tribunal du Delaware en Janvier 2007. Démarche aussi curieuse pour un partenaire qui n'est pas en mesure d'apporter les preuves de son investissement dans NY3C, et qui réclame 36 millions de dollars au FRC pour lui céder ses parts de 20% dans NY3C, ce qui explique le chantage contre tout un pays et son Président, avec des accusations grotesques et diverses qui ont été rejetées par la Cour du Delaware et de Californie aux USA.
Le projet de l'usine de Fulton est un projet viable si les moyens nécessaires sont réunis, mais en ce moment, cette usine se trouve dans une situation d'attente pour le règlement des litiges et pour les prises de décisions de financement, ce qui pourrait entraîner l'échec du projet tout entier avec le temps qui passe et les coûts qui augmentent, et si tel était le cas, ceci serait principalement à cause des actes de Hausmann Banet et de tous ceux qui ont contribué à propager de fausses informations pour nuire au projet.
Fait aux USA, le 25 Septembre 2007.

Par Yallé Agbré
Consultant et Courtier en Gestion des Matières Premières
FRC - NY3C


Le No

Achat de l`usine de chocolat aux Usa par le FRC : Yallé Agbré, le cerveau du scandale reconnaît avoir reçu les milliards

Le Nouveau Réveil - N°1746 - mardi 16 octobre 2007


L
a série de révélations sur le scandale des 100 milliards de Fcfa détournés au FRC dans le cadre de l'achat de l'usine de chocolat aux Etats-Unis continue. Yallé Agbré, cet homme d'affaires ivoirien basé aux USA, patron de la société IC Trading reconnaît avoir effectivement reçu et hébergé dans ses comptes bancaires les milliards partis d'Abidjan. Mais il a du mal à expliquer comment ces fonds ont été par la suite utilisés, quelles destinations ils ont prises. Flash back dans le courrier confidentiel qu'il adressait le 18 septembre dernier au président de la Banque Mondiale Robert B. Zoellick pour dénoncer ce qu'il qualifiait de détournement et de blanchiment de l'argent des producteurs de cacao ivoirien, M. Hausmann Alain Barnet PDG de la Lion capital management (LCM), partenaire américain du FRC dans cette opération, présentait M. Yallé Agbré comme le relais central. Celui qui, à travers sa société écran IC Trading, recevait les fonds débités sur les comptes du FRC à Abidjan et qui était censé les mettre à la disposition de la société NY3C basée à Fulton dans l'Etat de New York. Mais ces fonds, avait indiqué le PDG de LCM, ne sont jamais arrivés à destination. Dans le cadre de nos investigations, il nous a été révélé que M. Yallé n'est vraiment pas n'importe qui aux Etats-Unis. Au cours de ces trois (3) dernières années, l'homme se serait acheté plusieurs propriétés immobilières au pays de l'Oncle Sam. Dont deux (2) en Pennsylvanie, sept (7) à New York City, quatre (4) à Newark New Jersey, quatre (4) à West Orange New Jersey, deux (2) à Lawrenceville Georgie, un (1) à Jackson New Jersay et enfin un (1) à New York Mill, New York. Au total vingt et une (21) propriétés dont la valeur est estimée à plus de 10 milliards de Fcfa. Des villas achetées en moins de trois ans dans tous les Etats-Unis et qui ont été acquises soit avec son nom propre soit avec les noms de ses enfants ou simplement des prête-noms. Interrogé sur son rôle dans le scandale des 100 milliards, M. Agbré Yallé reconnaît sans difficulté que les milliards débloqués à Abidjan ont effectivement atterri dans les comptes de sa société IC Trading " le conseil d'administration de New York Chocolate and confection Company NY3C ayant été mis en place en mai 2004, à cause du retard dans la mise en place des organes de gestion de NY3C et en raison du refus de LCM de soumettre tous les justificatifs des dépenses facturées, le FRC avait décidé d'utiliser les services de IC Trading au début 2004 pour payer les factures urgentes… " Cependant, le patron de IC Trading se garde de révéler le montant des sommes virées dans ses comptes, ni l'usage précis qui en a été fait. Nommé trésorier général de la NY3C par le FRC, il estime que si jusque-là l'usine de chocolat de Fulton n'est pas encore opérationnelle c'est essentiellement en raison du litige qui oppose Lion Capital Management au FRC. Et pourtant, pour qu'il y ait litige, il faut que l'un des contractants ait refusé d'exécuter sa prestation. Qu'est-ce qui est à l'origine de ce litige ? A entendre M. Yallé Agbré, l'argent débloqué par le FRC est là, disponible et LCM refuse d'honorer ses engagements. Quant aux propriétés qui lui sont attribuées, M. Yallé affirme ne pas les reconnaître, à part sa résidence de Georgie et sa villa de fonction à New York. Pour sûr, M. Yallé sait plus qu'il n'en dit. C'est lui qui accueille dans ses comptes de IC Trading l'argent des producteurs de cacao ivoiriens géré par le FRC. Qu'a-t-il fait de cet argent ? Combien a-t-il reçu exactement ? Pourquoi malgré le fait que le FRC, l'actionnaire majoritaire avec 80% de NY3C s'est exécuté normalement, et pourquoi l'usine de chocolat de Fulton reste à l'état de vieil entrepôt ? A quoi a servi au juste l'argent déposé par le FRC dans les comptes de IC Trading de mai 2004 à ce jour ? Il est facile de dire qu'il n'y a pas eu de détournement mais difficile de le prouver.
Akwaba Saint Clair