lundi 17 janvier 2011

Présidentielle du 28 novembre dernier - Les révélations explosives de Bamba Yacouba

Présidentielle du 28 novembre dernier - Les révélations explosives de Bamba Yacouba
Publié le lundi 17 janvier 2011   |  Nord-Sud
2nd


Le porte-parole de la Commission Electorale Indépendante, Bamba Yacouba, a échangé, le week-end dernier, en France avec de nombreux Ivoiriens, Africains, Français sur le processus électoral. Nous vous proposons ci-dessous quelques pans de son exposé liminaire, riche en révélations.

(…) Le vote

Au terme du premier tour du scrutin, n’ayant pu obtenir la majorité absolue au profit d’un des 14 candidats, les deux candidats arrivés en tête, les candidats Gbagbo Laurent et Ouattara Alassane, se sont retrouvés au second tour avec respectivement 1.756.504 voix soit 38,04% des suffrages exprimés et 1.481.091 voix soit 32,07% des suffrages exprimés. 

A la fin des opérations de vote, chaque président de bureau de vote a procédé au dépouillement des bulletins, en présence des représentants de chacun des candidats et des observateurs nationaux et internationaux présents (…)
Le président de chaque bureau de vote a procédé à la proclamation des résultats provisoires obtenus et à leur affichage. Il est à noter que les présidents des bureaux de vote et les secrétaires ont été pour la plupart recrutés sur une liste des fonctionnaires et agents de l’Etat mise à la disposition de la CEI par le Corps Préfectoral. 

Les membres des bureaux de vote ont immédiatement transmis sous couvre-feu, les procès verbaux accompagnés des pièces qui doivent y être annexées aux 415 Commissions Electorales Locales (CEL) réparties sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger. Le travail des CEL a été sanctionné par des procès-verbaux de recensement général des votes, dûment signés également par les délégués des candidats présents, par les présidents des CEL et leurs vice-présidents tous de sensibilités différentes. Le président de la CEL procède à une proclamation des résultats provisoires, au niveau national et par circonscription administrative en présence des représentants présents des candidats.

Les résultats

Après la proclamation des résultats provisoires du scrutin au niveau de la circonscription administrative, les procès-verbaux accompagnés des pièces justificatives ont été transmis à la CEI par les Superviseurs, qui ont alors procédé aux opérations de collecte au niveau national et à la consolidation des résultats proclamés en région. Le processus de consolidation n’est rien d’autre qu’un recomptage.

La CEI a, au fur et à mesure de la réception, communiqué au Conseil Constitutionnel, au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire et au Représentant Spécial du Facilitateur, un exemplaire des procès-verbaux, accompagné des pièces justificatives, dans les trois (03) jours qui suivent le scrutin conformément aux dispositions de la loi électorale.

Ce sont ces procès-verbaux de dépouillement des votes que le Conseil Constitutionnel devait recevoir de la CEI dans les trois jours à compter du scrutin et non les résultats issus des opérations de collecte comme il a essayé de le faire croire. Aucune disposition de la loi électorale ne prescrit de délai à la CEI pour proclamer les résultats provisoires. Le travail du Conseil Constitutionnel ne commence que lorsque la CEI a proclamé les résultats provisoires et pas avant. Quand on parle de respect des institutions, le bon sens voudrait que l’on respecte d’abord celle en charge des élections en Côte d’Ivoire qui est la CEI. 

La CEI a reçu un courrier d’une requête du camp présidentiel aux fins d’invalidation des résultats dans cinq (5) régions, à savoir la région de la Vallée du Bandama, des Savanes, du Worodougou, du Denguélé et du Bafing.
La Commission Centrale, après débats, a opposé une fin de non-recevoir car, ne relevant pas de ses compétences, à l’examen de cette requête tout comme elle l’a fait lors du premier tour lorsqu’elle a reçu les requêtes preuves à l’appui, du PDCI-RDA et du RDR aux fins d’invalidation des résultats dans les régions forestières, du Sud, du Sud-ouest et du district d’Abidjan. 

La tentative de corruption

Porte- parole de la CEI, faisant suite à un refus de tentative de corruption après la proclamation des premiers résultats de la diaspora, j’ai personnellement été victime devant les caméras du monde entier, d’une agression commise par les Commissaires Damana Adia Pickas et Tokpa Véi Etienne, tous deux membres de LMP et proches du candidat Gbagbo Laurent avec pour objectif d’empêcher par tous les moyens l’annonce des résultats par la CEI.
Cette situation sans précédent pilotée depuis la Présidence de la République était précédée par une sortie musclée sur les médias du porte- parole du candidat Gbagbo, M. Pascal Affi N’Guessan, du départ de la Télévision nationale qui a démonté sans raison valable ses installations techniques de la CEI. Les autres organes de presse nationale et internationale ont, quant à eux, été purement et simplement chassés des lieux sans aucune forme de procès par des éléments de la Garde Républicaine, du CECOS et des miliciens identifiables avec des casquettes rouges.

Le départ au Golf

Ces hommes conduits par le Capitaine Blé sont venus spontanément dans des cargos militaires, armes aux poings et ont pris le contrôle de la CEI au grand étonnement des Commissaires Centraux.

Devant l’impossibilité constatée de proclamer les résultats dans les locaux de la CEI, des menaces qui pesaient sur les responsables de la CEI et de la transformation de la CEI en un véritable camp militaire, le Président de la CEI M. Youssouf Bakayoko n’a eu d’autre choix que de proclamer les résultats validés par la Commission Centrale, dans les locaux de l’hôtel du Golf, seul endroit à Abidjan, placé sous la sécurité des forces impartiales depuis 2003. Il est important de souligner que la loi ne fait aucune obligation à la CEI ni d’annoncer les résultats en un lieu quelconque ni en présence d’un collège donné. 

Les chiffres officiels du second tour, sont les suivants:

-Nombre d’inscrits : 5 725 721
-Nombre de votants : 4 689 366
-Bulletins nuls : 99147
-Suffrages exprimés : 4 590 219
-Taux de Participation : 81,12%
-Ont obtenu :
-Gbagbo Laurent : 
2 107 055 soit 45,90%
- Ouattara Alassane :
2 483 164 soit 54,10%

Le vote de 13 départements annulé

Dans sa décision lue à la Télévision nationale, le 03 décembre 2010, le Conseil Constitutionnel a entériné les résultats de la CEI, puis a pris l’initiative malheureuse d’annuler les résultats relatifs à treize départements et non sept comme annoncé par lui. Il a manifestement outrepassé ses pouvoirs. 
Au total, ce sont les départements de Bouaké, Korhogo, Ferkessédougou, Katiola, Boundiali, Dabakala, Séguéla, Botro, Niakaramandougou, Kouto, Ouangolodougou, Sinématiali et Kani qui ont vu leur vote annulé. 

Les résultats de la CEI sont identiques à ceux qu’a trouvés Monsieur Young Jin Choi, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte-d’Ivoire, et M. Badini, Représentant du Facilitateur du dialogue direct en Côte d’Ivoire eux aussi destinataires des procès-verbaux de dépouillement. 

La certification de M. Choi a été sollicitée et acceptée par les Parties Ivoiriennes en 2005 dans le cadre de l’accord de Pretoria sous la présidence du président Thabo Mbeki , entériné par une Résolution de l’ONU en 2007 puis réaffirmé dans le cadre de l’Accord Politique de Ouagadougou signé par le président sortant Gbagbo Laurent et le Premier ministre, Soro Guillaume.
Les rapports des préfets adressés au Ministre de l’intérieur et au Premier ministre, ceux du Centre de commandement intégré (CCI), des Observateurs Nationaux et Internationaux, notamment l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Fondation Carter, du Japon, tous présents sur le terrain des opérations, ont fait état d’un scrutin organisé de manière satisfaisante dans les régions (CNO) contrairement à certaines régions de la partie gouvernementale de l’ouest où l’on a enregistré des morts d’hommes, des urnes emportées, des empêchements de vote précisément à Gboguhé et Gonaté dans le département de Daloa pour ne citer que ces localités.

La forfaiture de Yao-N’Dré

Au titre de l’article 64 du code électoral, le Conseil Constitutionnel n’avait pas à inverser les résultats proclamés par la CEI, comme il l’a fait. Il devrait entériner ces résultats ou tout au plus, annuler le scrutin dans son entièreté afin que la CEI le reprenne dans quarante-cinq jours.

Le second tour a montré une hausse de participation dans les régions CNO du fait de l’appel du candidat Bédié à voter pour le candidat Ouattara et autres ralliements ; ce qui fait que même en annulant les résultats des départements visés par le clan présidentiel, le candidat Ouattara Alassane arrive toujours en tête. Cela a également été confirmé par le Représentant Spécial du Secrétaire éénéral des Nations Unies.

Il convient de répondre à certaines personnes qui indiquent que l’une des preuves de la supposée fraude soit le fait que le candidat Gbagbo n’ait pas pu obtenir même une voix dans certains bureaux de vote alors qu’il avait 2 représentants. Notons à cet effet que la plupart des représentants du candidat Gbagbo en zone CNO n’étaient pas inscrits sur la liste électorale donc n’étaient pas électeurs et, sont venus d’Abidjan. Nous avions une liste des personnels d’astreinte qui eux, pouvaient voter là où ils se trouvaient. Les représentants des candidats ne figurent pas sur la liste de personnels d’astreinte.

Enfin, il faut tout mettre en œuvre pour que la volonté du peuple soit respectée face à ce holp-up électoral qui n’honore ni leur auteur ni la Côte d’Ivoire encore moins l’Afrique.

Fait à Paris le 14 Janvier 2011
BAMBA Yacouba
Porte-parole de la CEI

Côte d'Ivoire: Inside Story of Raila's No Nonsense Negotiations With Incumbent Gbagbo

Côte d'Ivoire: Inside Story of Raila's No Nonsense Negotiations With Incumbent Gbagbo

Jaindi Kisero
17 January 2011

http://allafrica.com/stories/201101170200.html?viewall=1

Nairobi — On a recent Saturday morning, I went to interview Kenya's Prime Minister Raila Odinga, who is now the African Union's chief mediator in the political crisis in the Cote d'Ivoire at his private residence, an elegant colonial-style mansion in Nairobi's Karen district.
It has spacious receiving rooms lined with generic African art and vases. Mr Odinga rushed to the room where I was waiting and apologised for keeping me waiting.

He had slept late the night before at a party to celebrate his 66th birthday. He had turned out dressed casually, a freely fitting white linen shirt and blue denim jeans trousers and black open shoes. The subject of the interview was the crisis in the Cote d'Ivoire.
I had wanted details on his recent sojourn as a mediator in Cote d'Ivoire and whether he believed his mission on Cote d'Ivoire had a realistic chance of success.
In the court of public opinion, Odinga's critics were derisively dismissing him as the mediator with a fixed mind.
Twice, and even before he was appointed as AU's chief mediator to the crisis in Cote d'Ivoire, he had come out publicly to call for use of force to oust President Laurent Gbagbo, who is clinging onto power after losing the election last month.
Mr Gbagbo has also barricade his rival, president-elect Alassanne Ouattara at a downtown hotel in Abidjan to prevent him from taking power after the United Nation's declared him the winner in the election.
The first time he called for a military solution to resolve the crisis, was in Cancun, Mexico, when at the conclusion of the climate change conference he jointly addressed a press conference with the French Environment Minister Nathalie Kosciusko-Morizet.
Use of force
A week later, on his return from Cancun, he surprised friend and foe when he called for a surprise press conference in his office to repeat his call for military intervention in the crisis in Cote d'Ivoire.
"Can you really play neutral arbiter in this conflict having taken such a rigid position? How can President Gbagbo listen to you after publicly saying that he should be dethroned by military means?" I asked.
His reply was philosophical. "You must understand that in negotiations of this nature, success does not depend on mutual trust or some special chemistry between the mediator and the protagonists."
The pronouncements he had made about resorting to military action only made his position clearer, he argued.
"In such negotiations, you have better chance of success as mediator when you are upfront about what you want," said Raila.
"You must have a bottom line mandate from where there can be no retreat," he stressed.
Prime Minister Raila Odinga is the African Union's special envoy to Cote d'Ivoire.
Mr Odinga argued that he had called for a military solution as the last option. He would approach the negotiations with flexibility.
Mr Odinga insisted that there was no contradiction between his earlier call for forceful removal of Gbagbo from power and his new role as a mediator since the remarks he had made were not different from the position taken by the international community, including Economic Commission for West African States (Ecowas), the African Union and the United Nations Security Council.
In his view, the forthright and candid views he had expressed on the crisis in the Cote d'Ivoire is what made the African Union to call on him to mediate and seek and end to the stalemate in Cote d'Ivoire.
Odinga's immediate negotiation goals would make sure he fully addressed the immediate fears and insecurities of President Gbagbo, pointing out that he was well aware of the fact that he represented the views and feelings of a very large constituency that voted for him and that violently supports his cause.
"While a degree of flexibility and the spirit of give and take has to be maintained, I must go by the clear mandate given to me by the AU," he said.
In a nutshell, Mr Odinga interprets his mandate to include the following.
First, to persuade Gbagbo to accept the results of the presidential elections held on November 28, 2010 and relinquish power.
Second, to secure a commitment from president-elect Ouattara to guarantee the freedom, safety, amnesty and security of the out-going president.
Third, to define a new role for Gbagbo after the crisis either within or outside Ivory Coast.
Fourth, secure the personal commitment of President Alassane Ouattara and that of his government to undertake within an agreed time frame and on the basis of UN-sponsored and supervised agreement, the establishment of a truth and reconciliation process to restore national cohesion and unity.
Fourth, secure the personal commitment of Ouattara and Gbagbo and other political leaders for immediate and complete secession of all acts of violence and full restoration of fundamental rights liberties and freedoms.

Fifth, to secure the commitment of president-elect Ouattara to undertake within a given time frame and on the bases of UN sponsored and supervised agreement, a truth and reconciliation process to aid restoration of national cohesion and unity.
Sixth, to secure personal commitment from Ouattara, on the basis of an AU and UN-supervised agreement, that he would reserve at least 25 Cabinet posts and other key government positions to pro-Gbagbo politicians as a way of eliminating the accusations of exclusion.
Finally, a complete disarmament, demobilisation and re-integration of armed combatants in the country.
How did he get involved and who appointed him?
Apparently, Mr Odinga was brought into the picture at the invitation of Dr Jean Ping, the chair of the African Union.
Initially, the plans were that the AU would conduct its own mediation process parallel to what Ecowas was doing.
However, with key members of Ecowas, especially Nigeria going into local elections, and key members such as Ghana having responded to the idea of ousting Gbagbo with ambivalence, the leadership of the AU Commission had calculated that the diplomatic initiatives by Ecowas were unlikely to succeed.
Against this backdrop, the AU had concluded the best bet was a mediator from either the Southern or Eastern Africa because most of the West African countries had in the past been too intimately involved with the Cote d'Ivoire crisis and were therefore incapable of seeing the situation with clear eyes.
That is how Odinga's name came up. Perhaps, the fact that he had himself been involved as a participant in a hotly contested and disputed presidential election of December 2007, worked in his favour.
The Kenyan situation was resolved by former UN secretary-general Kofi Annan under a AU mandated mediation talks that took weeks.
Drama in Abidjan
Mr Odinga left the country accompanied by two aides, his first stop being a meeting with in Abuja with Nigeria's President Goodluck Jonathan.
From three he joined a joint four-man AU/Ecowas delegation to Abidjan to hold face-to-face meetings with Gbagbo and Ouattara.


In the delegation were presidents Verona Rodrigues Pires of Cape Verde, Boni Yayi of Benin and Ernest Bahi Koroma of Sierra Leone. James Victor Gbeho, the president of Ecowas was also in the party.
Mr Odinga's first face- to-face engagement with Gbagbo and Ouattara was not without drama.
On arrival at Abidjan International Airport, the party was picked up and escorted to a hotel in down town Abidjan by UN Security officers.
The trip to State House to meet incumbent President Gbagbo had to be handled by security officers from President Gbagbo's side.
It would not be the first time Mr Odinga was meeting Gbagbo. Many years ago, the two used to interact as members of the fraternity of Socialist International, a network of political parties and associations professing social democracy.
There was a time Odinga and Gbagbo were consulting over creation of an African chapter of Socialist International.
When the meeting started, the first thing Gbagbo said was to point out the claims that he had received reports that France had commenced military exercises in the North of Cote d'Ivoire at a place called Bamweko.
The mission replied that they did not have an answer even though reliable reports had it that France had already informed both the AU and Ecowas about its military moves in the North.
Gbagbo presented three arguments. First, that the Independent Electoral Commission had erred by delaying to announce the results of the elections by three days.
The arguments
Second, that the Electoral Commission had announced the results at a wrong place and third, that the way to end the stalemate is a recount of votes supervised by an international team.
Gbagbo presented to the mission a bundle of legal documents to support his position, arguing that the decision by the Constitutional Council to declare him president had the force of law.
According to a joint communique the mission put out at the conclusion of the visit, was that Gbagbo appeared to be interested in forming a grand coalition government with Ouattara, but with himself at the helm as president. Just like it happened in Kenya.
The mission's response had three parts. First, that there would be no vote recount.


The mission argued that the two issues he had raised, namely, delay in announcing the election results by the Independent Electoral Commission and the location where the result were announced were in line with the UN Security Council Resolution 1765 in respect of the presidential elections.
Second, the mission informed Gbagbo that power sharing between him and Ouattara would not be on the agenda.
Finally, that the decision by the Constitutional Council on which he had based his arguments could not be relied on as an independent arbiter.
On his part, Mr Odinga made a special pitch to Gbagbo, recounting the experience of the political crisis in Kenya in 2007, pointing out how the crisis had reversed the fortunes of an economy that had been growing at 7 per cent of GDP before the controversial elections.
He said that since President Mwai Kibaki and himself agreed to a peaceful political settlement, the economy of Kenya was back on it's growth path.
After three and half hours of debate, Gbagbo accepted to negotiates and bargain with Ouattara without conditions.
The mission's meeting with Ouattara was dominated with heated exchanges especially between the prime minister of the Ouattara faction and influential player in Cote d'Ivoire politics, Guillame Soros and Rodrigues Pires of Cape Verde.
Fireworks in the room
Soros accused the president of Cape Verde of approaching the Cote d'Ivoire crisis with dishonesty, telling him to his face that his foreign minister during recent visits to Angola and Brazil had openly declared support for Gbagbo.
Such was the heat in the room that at one point President Pires threatened to withdraw from the mission, arguing that with his integrity and impartiality in the mediation process having been questioned by the Ouattara group.
It took hours of persuasion and cajoling by Mr Odinga to get President Pires to remain in the mission.
Ouattara's team complained that it was not fair to ask them to negotiate with Gbagbo considering that they were surrounded by an army blockade and were unable to leave the hotel.
Outtara's team had not been able to spend Christmas with their families and had been receiving food supplies by helicopter.
At the end of it all, Ouattara stated his terms of engagement as follows: he was prepared to accord Gbagbo a dignified exit provided he accepts the results of the elections as declared by the Independent Electoral Commission and as certified by the United Nations.
Mr Odinga and his team then returned to State House for a second meeting with Gbagbo. During this second meeting, Gbagbo agreed to lift the blockade around Hotel Du Golf, the temporary headquarters of Ouattara.
In the presence of the members of the mission, he picked up his cellphone and ordered that the blockade be dismantled immediately.
It did not happen. Two days later, Gbagbo called members of the commission to explain that his intelligence had revealed that that there were hundreds of militia hiding with Ouattara at the Du Golf Hotel.

samedi 15 janvier 2011

Si Je devais offrir des cadeaux a Gbagbo et a ADO

A Gbagbo, je donnerais ce poeme de Rudyard Kipling:


Tu seras un homme, mon fils.

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir

Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir.


Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,

et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre.



Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter les sôts,

Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d'un mot.



Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frères

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.



Si tu sais méditer, observer et connaître,

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,

Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître

Penser, sans n'être qu'un penseur.



Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent,

Si tu peux être bon, si tu sais être sage,

Sans être moral ni pédant.



Si tu peux rencontrer triomphe après défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.

Si tu peux conserver ton courage et ta tête,

Quand tous les autres la perdront.



Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis,

Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,

Tu seras un homme, mon fils.



Rudyard Kipling



=====

A ADO je donnerai un jeu d'echec afin qu'il s'exerce a ce jeu de strategie. Il pourrait appliquer la defense Indienne qui aboutirait invitablement a la defaite de Gbagbo. La particularite de cette defense est decrite ci -dessous:





La défense Est-Indienne de part sa nature à produire des positions dynamiques (riches en possibilités tactiques), est l'une des ouvertures les plus appréciées et par conséquent les plus jouées aux échecs.



Louis Paulsen est considéré comme l'un si ce n'est le véritable pionnier de ce système, qu'il n'hésita pas à jouer dans son match contre Adolf Schwarz à Leipzig en 1879. Cette défense fait une apparition régulière dans les tournois dès 1920, mais c'est dans les années 50s grâce aux travaux de grands joueurs soviétiques tels que; Isaak Boleslavsky, Efim Geller ou encore David Bronstein qu'elle devient une défense de premier plan. Les victoires éclatantes de Bobby Fischer et Garry Kasparov lui donnent définitivement ses lettres de noblesse. Cette ouverture depuis a passé avec succès le baptême du feu de la Sämisch (5.f3) et de l'attaque des 4 pions (c4-d4-e4-f4), deux systèmes qui mirent à mal cette défense et faillirent la renvoyer aux oubliettes! Mais elle a heureusement survécu...Elle traîne néanmoins, encore aujourd'hui, une réputation d'ouverture "douteuse" voir "incorrecte" pour la simple et bonne raison que les noirs ne cherchent pas à combattre dès l'ouverture pour le centre!



Chez les sceptiques de ce dispositif on retrouve; Capablanca qui la trouvait "douteuse", Anatoly Karpov "Le Boa Constrictor" ou encore Viktor Korchnoï "Le Terrible", car souvent pour maintenir un jeu "acceptable" les noirs doivent sacrifier du matériel...



Néanmoins, malgré cette étiquette d'ouverture "incorrecte" elle reste très populaire et très jouée! Donnant des cauchemars à nombre d'adversaires car pour une ouverture appartenant aux débuts semi-fermés (classification code ECO E6 à E9) elle en a produit des mats et qui plus est en quantité! Les parties se terminant par la mise à mort du roi adverse dans cette ouverture ne se comptent même plus...Il existe plusieurs spécialistes de l'Est-Indienne: les plus connus sont:




Garry Kasparov

Bobby Fischer

Teimour Radjabov (voir en bas de page)

Rustam Kasimdzhanov (voir comment Rustam joue l'Est-Indienne >>> ici)

Mikhail Golubev (spécialiste reconnu de l'Est-Indienne)





L'Est-Indienne - Un système flexible









Tant que les blancs ne jouent pas 1.e4 (mais 1.d4, 1.c4 ou 1.Cf3) les noirs jouent le système [Cf6-g6 et 0-0] qui est caractéristique de la défense Est-Indienne. On l'a appelé tout simplement ouverture "Est-Indienne" ou encore "Indienne du Roi" car le développement prioritaire des noirs se fait...sur l'aile roi!



Les 1ers coups caractéristiques de cette ouverture:



1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 d6



Vous pouvez tout aussi bien jouer 4...0-0 et laisser les blancs prendre plus d'espace avec le coup 5.e5 pour mieux contre-attaquer le centre par la suite via les coups Ce8, d6 et c5. Voyez cette partie-modèle de Bobby Fischer qui provoqua dans un 1er temps cette poussée pour mieux détruire le centre par la suite et admirez le sacrifice de Dame en bouquet final!



 (source: http://www.echecs-x.com/chambre-radioactive-defense-est-indienne.html)
 

vendredi 7 janvier 2011

COTE D’IVOIRE / FILIERE CAFE CACAO :

COTE-D'IVOIRE - DOSSIER 1 :
CACAO COULEUR ROUGE-SANG
  
COTE D’IVOIRE /  
FILIERE CAFE CACAO :
COMPRENDRE ENFIN POURQUOI
KIEFFER A ETE TUE.
  
La face cachée du plus grand scandale financier de
l’histoire de la Côte d’Ivoire.
De l’implication directe du président Laurent Gbagbo
dans les
Détournements.
  
 
   DOSSIER 1
CACAO COULEUR ROUGE-SANG
  
Objet
A peine ouvert le 8 septembre 2010 au tribunal correctionnel du
plateau, le procès des ex-dirigeants de la filière café cacao, incarcérés
depuis le 18 juin 2008, a été renvoyé au 16 novembre 2010. C’est qu’il
y a des gens en haut lieu qui ne tiennent absolument pas à ce que ce
procès ait lieu avant l’élection présidentielle. Ce qui suit permet de
soutenir une pareille thèse.
Rappel des faits
Sur la base de la clameur publique, le président Gbagbo a instruit,
courant octobre 2007, le procureur de République près le Tribunal de
1
ère
 instance d’Abidjan-Plateau, aux fins de diligenter une enquête sur
des présumés détournements massifs dans la filière café cacao en Côte
d’Ivoire.
La Police économique et la Brigade de recherche de la Gendarmerie
Nationale, sous la supervision du parquet d’Abidjan, ont procédé à de
nombreuses investigations pour recueillir des informations devant
établir la preuve de ces détournements.
A l’issue de leurs enquêtes, 24 responsables des structures de cette
filière café cacao vont être cités par le procureur de la République.
Mais chose curieuse, seuls deux dirigeants sur les 24 verront leur
compte bancaire audité et publié dans le rapport de la Brigade de
recherche et de la police économique remis au procureur. Il s’agit
d’Amouzou Kassi Henri, Président du Conseil de gestion du FDPCC (Fonds de développement et de promotion des activités des
producteurs de café et de cacao), ainsi que Kouassi Théophile,
secrétaire exécutif de la même structure.  
C’est que sur les 24 personnes inculpées, en dehors de ces deux
personnalités toutes sont des militants et responsables locaux du Fpi,
parti au pouvoir et sont pour la plupart, de la même ethnie que M.
Gbagbo. Certaines, dont Placide Zoungrana, Pca de l’Arcc (autorité de
régulation de la filière café cacao) et Kouakou Firmin, DG du Frc (Fonds
de  régulation et de contrôle), sont respectivement directeur de
campagne de M. Laurent Gbagbo à Toumodi et Sinfra.
Ce  qui explique la raison pour laquelle, les enquêteurs se sont bien
gardés d’éplucher leurs comptes bancaires.
COMPRENDRE POURQUOI ET QUI LES ENQUETES DE KIEFFER
DERANGEAIENT  
I/ Les différents audits
Du 18 au 30 juin 2008, M. Gnakadé Ladji Joachim, doyen des juges
d’instruction a inculpé et mis sous mandat de dépôt tous les principaux
dirigeants des structures en question (PCA, PDG, DG, DAF et directeurs
de sociétés filiales).
Deux mois après leur incarcération, trois audits ont été commandités
par le juge d’instruction.
- Deux audits comptables et financiers
- Un audit douanier
Les deux audits comptables et financiers sont effectués, l’un par
l’Inspecteur Général des finances, l’autre par le Cabinet londonien Moore
Stephens.
Mais chose curieuse, au cours de ces audits, aucun des dirigeants
emprisonnés n’a été entendu par les auditeurs pour faire la lumière sur
quelques détails que ce soit. Ce sont plutôt d’autres personnes qui ont
été entendues à leur place. L’audit étant contradictoire, quelle était sa valeur ou quel objectif recherchait-on quand il se fait sans aucune
contradiction ?
L’audit douanier fera ressortir un manque à gagner de 600 milliards
de francs Cfa plus d’un milliard de dollars.  
Et l’audition de M. Alexis Nezzi, syndicaliste, agent de la BCC (Bourse
du café et du cacao) et ex-responsable du guichet unique de sortie où
se font toutes les opérations de contrôle du produit et
d’embarquement du café et du cacao est édifiant.
En effet, selon M. Alexis, des quantités importantes de cacao de grade
1 ont été déclassés en sous grade ou hors norme et exportées avec la
complicité de l’ancien ministre de l’économie Bohoun Bouabré et de
l’agriculture, Dano Djédjé.
Y sont impliqués également selon M. Alexis, le gendre du président
Gbagbo (Stéphane Kipré) devenu milliardaire et sillonnant le pays
depuis plus de deux ans pour faire des dons aux populations rurales
dans le cadre de l’implantation de son parti politique (Union des
Nouvelles génération UNG) créé pour soutenir son beau père le
président ; la 1
ère
 vice présidente du Comité de gestion de la filière
Café Cacao, Mme Ila Donwahi (fille de l’ancien président de
l’Assemblée Nationale Ivoirienne Charles Donwahi), ainsi que certains
gros exportateurs de café et de cacao  connus comme des proches de
M. Gbagbo.
Mais ce qui apparait comme une grossière hérésie, c’est que nulle part
dans les rapports d’audit commandités par le juge d’instruction et que
des avocats de certains prévenus ont pu consulter au parquet, il n’est
fait mention des sommes colossales versées au président de la
République sur ses propres sollicitations via son Directeur Financier,
par les dirigeants de la filière café cacao.
Selon un ancien dirigeant de la filière actuellement incarcéré à la
maison d’arrêt et de correction d’Abidjan  que nous avons interrogé, ce
sont environ 200 millions qui étaient versés à la Présidence de la
République, chaque semaine ( tous les vendredis)  par les dirigeants
du FRC dont le PCA est la seconde épouse de l’ancien premier ministre
Ivoirien Pascal Affi N’guessan, par ailleurs actuel président du parti
présidentiel.  Mais le plus surprenant, c’est que bien qu’ayant informé pendant
leurs différentes auditions, le juge d’instruction avec preuves à
l’appui, des différentes sommes versées au président de la
république dans le dos des producteurs ivoiriens, nulle part dans le
rapport final de ce dernier transmis au tribunal correctionnel pour
jugement, il n’est fait mention d’aucune somme d’argent versée au
président de la République.
Ces sommes, pour ce qui concerne le FDPCC, s’élèvent à
14.350.000.000 (quatorze milliards trois cent cinquante millions de
FCFA), soit près de 22 millions d’euros.
Ces sommes, transmises au président par chèque, ont été dûment
déchargés par le Directeur des Services Financiers de la Présidence de
la République. Dans son audition (voir document N°13 à 15), ce dernier
reconnait clairement le versement de ces sommes.
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, la Présidence de la
République n’a jamais été inquiétée par le juge d’instruction, qui a
pris le soin de charger les responsables en prison, en passant le
Blanco sur les preuves de l’implication du président de la
République dans les détournements opérés dans la filière.
Ce qui explique la promotion de ce dernier qui vient d’accéder au
grade très envié de magistrat hors hiérarchie.
II/ L’ARGENT QUE LA PRESIDENCE A VOLE AUX PLANTEURS - PREUVES
A L'APPUI.
Voici la liste non exhaustive des chèques émis par le FDPCC pour le
compte de la Présidence de la République.  Ceci constitue des preuves de ce que nous avançons, preuves que nous
transmettrons aux justices respectives en charge de cette affaire.
Chèque Bicici n°42784 du 2/04/2003 de FCFA - 500.000.000
Chèque Bicici N°42783 du 2/04/2003 de FCFA - 1.000.000.000
Chèque Citibank n°3284486 du 19/05/2003 de FCFA - 1.500.000.000
Chèque Bicici n° 42719 du 3/06/2003 de FCFA - 1.500.000.000
Chèque Bicici n°42721 du 3/06/2003 de FCFA - 2.000.000.000
Chèque Citibank n°3437051 du 08/07/2003 de FCFA - 1.000.000.000
Chèque CAA n°4795476 du 24/11/2003 de FCFA - 1.000.000.000
Chèque CAA n°4797477 du 24/11/2003 de FCFA - 2.000.000.000
Chèque Bicici n°42974 du 21/11/2003 de FCFA - 1.000.000.000
Chèque Bicici n°42973 du 21/11/2003 de FCFA - 2.000.000.000
Chèque CAA n°4795477 du 11/12/2003 de FCFA - 100.000.000
Chèque Citibank n°3436902 du 12/01/2004 de FCFA - 300.000.000
Chèque Citibank n°3437005 du 22/03/2004 de FCFA - 350.000.000
Chèque Citibank n°3436912 du 5/05/2004 de FCFA - 100.000.000
Soit au total, la somme de 14.350.000.000 (quatorze milliards trois
cent cinquante millions de FCFA) virés dans des comptes fantômes
sûrement présidentiels  pompeusement nommés par M. J. Anoma
Directeur des Services Financier de la Présidence lors de  son audition
devant le juge : « les comptes de la Présidence logés dans les
banques ordinaires »( ?)
NB : Ces sommes n’ont absolument rien à voir avec l’effort de guerre
fait par l’ensemble des structures de la filière café cacao en novembre
2002, où elles ont versé la somme de 10 milliards à l’Etat pour acheter
des armes.
Toutes les sommes qui précèdent ont été versées par les dirigeants
du FDPCC au président de la République, à sa demande, et non spontanément comme le prétend le directeur des services
financiers, M. Jacques Anoma qui a d’ailleurs déchargé tous ces
chèques avec des lettres de transmission sur lesquelles il est
toujours clairement mentionné « vos sollicitations ». Ce sont donc
des détournements de fonds opérés par la Présidence de la
République.
III/ Implication des ministres Bohoun Bouabré et Dano Djédjé
Sébastien
Tous les montants qui se trouvent sur le document N°0010 n’ont jamais
servi au motif pour lesquels ils ont été décaissés. Ces sommes ont été
détournées de leur destination. Mais le ministre de l’Agriculture
dont le nom et la signature apparaissent sur ce document n’a jamais
été inquiété.
Sur le document N°0011, les ministres de l’agriculture et de l’économie
de l’époque ordonnent au directeur de l’Agence nationale de la BCAO,
de faire un virement pour un compte logé à la CAA (caisse autonome
d’amortissement), depuis le compte séquestre y logé. Cet argent a
disparu, mais les ministres n’ont jamais été inquiétés.
La somme qui se trouve sur le document N°0012 n’a jamais servi à
l’objet pour lequel il a été décaissé. Le SARA (salon de
l’agriculture…), ne s’étant jamais tenu et l’Amu (assurance maladie
universelle), n’étant jamais rentrée en vigueur. Mais le ministre de
l’agriculture qui a fait décaisser cet argent n’a jamais été inquiété.
Référence : le 11 décembre 2003, par le président du Comité de
gestion du FDPCC, M. Amouzou Kassi Henri, a offert la somme de 2
milliards aux producteurs de café et de cacao  qui avaient fui les
atrocités de la guerre en fuyant les zones centre, et ouest du pays,
abandonnant tout dans les mains des rebelles.  
Par le  Chèque CAA n°4797477 du 24/11/2003 de FCFA d’une valeur
de  2.000.000.000, le président du Comité de gestion du FDPCC a
remis l’argent au président de la République, à charge pour lui de
recevoir à la Présidence, l’ensemble de ces malheureux producteurs
pour leur annoncer la mise à leur disposition, de cette somme d’argent
pour essuyer leurs larmes.
Les responsables du FDPCC, dans leurs tournées de sensibilisation, ont
informé les responsables de l’association des producteurs victimes de guerre de l’ouest de la remise de cet argent au chef de l’Etat, pour le
leur remettre officiellement.
Mais l’argent n’a jamais été remis aux producteurs jusqu’au jour
d’aujourd’hui. il a été purement et simplement détourné par la
présidence de la République.
Interrogé sur la disparition de cet argent à la présidence par le juge
d’instruction le 17 février 2009 donc 6 ans après, voici ce que Jacques
Anouma, le directeur financier a répondu :
« Ce chèque est effectivement parvenu à la Présidence. Maisles
modalités de répartition des fonds concernés n’ont pas été
déterminées. A ce jour, aucune demande de répartition n’a été faite.
Si d’aventure, des demandes de cette nature étaient dûment faites,
les dispositions seraient prises pour y faire face. »
Pourtant, depuis le 24 août 2009, les destinataires de cet argent,
par l’intermédiaire de leur avocat Me Aka Narcisse, ont porté
plainte contre la présidence de la République pour détournement
de fonds, mais le procureur de la République n’a jamais donné
suite à cette plainte.
Le 3 octobre dernier, ils ont organisé un point de presse pour
dénoncer encore la disparition de cet argent et menacé d’organiser
une marche sur la Présidence pour réclamer la restitution de cet
argent avant l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.
Dossier : « cacao rouge-sang »,
réalisé par : Tiebamaco & Makany
 
---
LES PREUVES MATERIELLES DE TOUT CE QUE NOUS AVANCONS SERONT
BIENTOT CONNUES ET APPORTEES AUX JUSTICES FRANCAISE ET IVOIRIENNE.
  
*             *PREUVES
DETOURNEMENTS
CAFE CACAO
 –
(PARTIE I) CECI CONSTITUE LES PREMIERES PREUVES DU MENSONGE DU DIRECTEUR FINANCIER
DE LA PRESIDENCE, QUI A SOLLICITE LE FDPCC A PLUSIEURS REPRISES POUR
L'OBTENTION DE RESSOURCES FINANCIERES, AU SU DU PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE DE COTE-D'IVOIRE, M. LAURENT GBAGBO.
  
AUDITION DE ANOUMA JACQUES BERNARD DAVID, LE 17 FEVRIER 2009 A
15H30, RELATIVE AUX CHEQUES SOLICITES PAR LA PRESIDENCE DE LA
REPUBLIQUE PRES LE FDPCC.
   REPONSE "MENSONGERE" D'ANOMA JACQUES, DIRECTEUR FINANCIER DE
LA PRESIDENCE :
  
OR, NOS INVESTIGATIONS REVELENT CES DOCUMENTS EDIFIANTS, QUI
MONTRENT LES << SOLLICITATIONS >> DE LA PRESIDENCE DE LA
REPUBLIQUE , LA MENTION "RECU LE" PAR LE DIRECTEUR FINANCIER DE LA
PRESIDENCE JACQUES ANOMA, AINSI QUE SA SIGNATURE.
  
CES DOCUMENTS SONT AUTHENTIQUES.
REGARDEZ ATTENTIVEMENT CES DOCUMENTS :
1- SOLLICITATION DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SUR LES
MONTANTS : 1.5 MILLIARDS FCFA ET 2 MILLIARDS FCFA
2- ENVOI DES CHEQUES PAR LE FDPCC CORRESPONDANT AUX
SOLLICITATIONS DEMANDEES
    
CHEQUES RECUS PAR JACQUES ANOMA, DATES ET SIGNES DE SA MAIN :  
      NOTEZ A CHAQUE FOIS LES MENTIONS "RECU LE" AINSI QUE LA
SIGNATURE DE LA MAIN DU DIRECTEUR FINANCIER JACQUES
ANOUMA, QUI A DEMENTI EN FACE DES JUGES QU'IL AVAIT
BIEN RECU CES CHEQUES.
  
POINT IMPORTANT :
REGARDONS DE PLUS PRES CETTE REPONSE DE JACQUES ANOUMA.
CE DERNIER CONFIRME QUE DES CHEQUES ONT ETE RECUS AU SERVICE
FINANCIER DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ET DEPOSES SUR DES
COMPTES DANS DES BANQUES ORDINAIRES.
1/ DANS QUEL PAYS L'ETAT CONSIGNE-T'IL SES FONDS DANS DES BANQUES
ORDINAIRES ?
2/ A QUOI SERT LE TRESOR IVOIRIEN DANS CE CAS ?
3/ QUI SONT LES DETENTEURS DE CES COMPTES LOGES DANS << DES
BANQUES ORDINAIRES >> ?
4/ QUE SONT DEVENUES LES SOMMES DE 1.5 MILLIARDS FCFA ET 2
MILLIARDS FCFA ?
  
NOUS ESTIMONS QU'IL EST DU DEVOIR DE JACQUES ANOUMA AINSI QUE
MONSIEUR LAURENT GBAGBO - PAR LES RESPONSABILITES QU'ILS
OCCUPENT A LA TETE DE L'ETAT DE COTE-D'IVOIRE - DE DIRE AU PEUPLE
IVOIRIEN ET A LA JUSTICE QUE SONT DEVENUS CES FONDS "OFFICIELS",
LOGES DANS DES << BANQUES ORDINAIRES >> ?  PREUVES
DETOURNEMENTS
CAFE CACAO -
(PARTIE II) SOLLICITATION DE JACQUES ANOUMA  CHEQUE PROUVANT QUE 350 000 000 ONT ETE VERSES A LA
PRESIDENCE A JACQUES ANOUMA  MENSONGE DE JACQUES ANOUMA LORS DE SON AUDITION QUI NIE
AVOIR EU CONNAISSANCE DE CE CHEQUE
TOUS CES DOCUMENTS SONT AUTHENTIQUES ET SERONT
TRANSMIS AUX JUSTICES FRANCAISE ET IVOIRIENNE SUR CE
CRIME ECONOMIQUE.
CI-DESSUS LA PREUVE DU MENSONGE DE LA PRESIDENCE DE LA
REPUBLIQUE DE COTE-D'IVOIRE, IMPLIQUEE AU SOMMET DE
CE SCANDALE FINANCIER, DONT LAURENT GBAGBO ET
JACQUES ANOUMA ONT CONNAISSANCE.  DERNIERES
DEPECHES
Côte d`Ivoire: un témoin désigne l`endroit
où Kieffer serait enterré.
  
PARIS - Un militaire ivoirien, témoin dans l`enquête sur la
disparition de Guy-André Kieffer en Côte d`Ivoire en 2004,
affirme dans un reportage diffusé vendredi pendant l`émission
19-20 de France 3 que le journaliste franco-canadien a été
enterré à une vingtaine de kilomètres au nord d`Abidjan.
Le journaliste de France 3, Joseph Tual, a interviewé Alain
Gossé, sergent-chef "au service logistique de la présidence de
Côte d`Ivoire", qui a déjà témoigné devant le juge français
Patrick Ramaël, chargé de cette enquête.
Le militaire affirme avoir vu et parlé au journaliste détenu
dans une "cellule" de la présidence ivoirienne, où il avait été
amené par "deux équipes de commandos" le 16 avril 2004,
jour de sa disparition. M. Kieffer, dont le corps n`a jamais été
retrouvé, aurait été tué "par erreur", selon M. Gossé. Le militaire ivoirien, qui a quitté la Côte d`Ivoire depuis 2009,
désigne une petite lande de terre de plusieurs centaines de
mètres carrés, envahie par les herbes, située à une vingtaine de
kilomètres d`Abidjan, comme l`endroit où a été enterré M.
Kieffer.
L`équipe de France 3 qui s`est rendue sur place a notamment
pu y constater la présence de policiers ivoiriens,
conformément aux déclarations du témoin.
Selon plusieurs sources proches du dossier, le juge Patrick
Ramaël devait procéder à des fouilles sur ce terrain lors d`un
déplacement en Côte d`Ivoire début octobre.
Mais le magistrat, dont le déplacement avait reçu l`aval des
autorités ivoiriennes, n`avait finalement pu procéder à aucun
acte, faute d`avoir pu bénéficier sur place de la collaboration
de ses homologues.
L`enquête menée en France sur la disparition du journaliste,
qui travaillait notamment sur la filière cacao, s`est orientée
vers des cercles proches du président Laurent Gbagbo,
candidat à sa succession à l`élection présidentielle qui se tient
dimanche.
  

mardi 4 janvier 2011

Il y a deux choses qui font que Gbagbo resiste toujours

Il faut reflechir comme Gbagbo pour trouver la maniere pacifique de le faire partir. A defaut de comprendre ces deux choses la, Gbagbo n'ira pas de lui meme, et alors la solution armee reste la plus sure. C'est deux choses qui motivent Gbagbo sont:




1. Il croit dur comme fer que Dieu et de son cote et donc qu'il gagnera comme le monde. TOut est possible a celui qui croit.



2. Pour qu'il gagne, il faut qu'il ait la foi et agisse en consequent. La foi est une ferme assurance des choses qu'on espere, une demonstration de celle qu'on ne voit pas (Heb 11.1).



Pour Gbagbo donc, il doit demeurer ferme puisque Dieu est de son cote, selon son entourage, et donc il ne doit pas decevoir Dieu et ne doit pas donner. Les chaines de prieres a la presidence sont la pour soutenir sa foi, et donc Gbagbo ne vit plus sur la meme longueur d'ondes que tous ceux qui l'appellent. Il est dans un monde spirituel et lorsqu'il refuse de parler a Obama et a ses amis qui veulent lui donner des conseils, c'est parce qu'il ne veut pas que ceux la faiblisse sa foi. Pour lui c'est avec DIeu lui meme qu'il est en relation, et quoi qu'il arrive, Il sera victorieux.



La seule maniere de tirer quelqu'un de ce fanatisme, il faut un pasteur ou evangeliste, homme de Bible pour lui expliquer les versets, afin qu'il voit et reconcilie la realite avec les desirs de son coeur. Paul disait a cet effect "je leur rends le temoignage qu'ils ont du zele sans intelligence". Il faut donc un homme de Dieu pour le sortir de sa demence religieuse par les versets appropries.

Cela nous aiderait a eviter la guerre.



Mais la methode la plus rapide c'est l'assurance d'une fin certaine, c'est alors que l'instinct de conservation sera alertee, et Gbagbo sortira de son etat de fanatisme chretien. Lorsqu'il verra ses chars detruits et les bruits de coup de feu a sa porte, il cherchera alors a fuir. Je doute qu'il ait assez de foi pour attendre qu'on vienne le cueillir. Lorsque ses soutiens chretiens commenceront a fuir pour sauver leurs vies, alors peut etre Gbagbo se reveillera pour comprendre que ce n'est pas de l'amusement et que Jesus qui lui meme est fils de Dieu a seulement travaille pendant 3 ans, et a ete tue. Si Jesus lui meme n'a pas ete sauve lorsque ca chauffait sur lui dans le jardin de Gethsemane et il suppliait Dieu de vivre, c'est pas un parfait incompetent de presdient et sa Jezabel pour lequels Dieu va se gener. Dieu n'a aucun engagement envers Gbagbo pour qu'il soit president d'un pays si pervers que les demons y vont faire leur sohole na placali doumou (cache-cache) a midi dans chaque artere du pays.



Je ne crois pas qu'on enseigne la Bible dans les ecoles de diplomatie, et donc la seule solution qui reste c'est ce que nous savons.

lundi 3 janvier 2011

Ou se cache Dabire Dabine?

Un lecteur repond:

"Il se trouve en Italie, à Legnano near Milano…je l’ai vu hier."


ALBY